Le mini-bonus de l'Insignia

La présentation de l'Opel Insignia a eu lieu dans une galerie appartenant aux opticiens Lissac. Dans l'entrée, il y avait des agrandissement de photos prises par les frères Lissac.

Voici la fille d'un des frères, posant fièrement dans le pare-choc de la Berliet Six de son père! Car Berliet, c'était aussi des voitures...
En sortant, je suis tombé sur cette Opel Omega en piteux état (je l'ai prise sous l'angle qui la mettait en valeur.) L'Omega est la dernière grande berline ambitieuse d'Opel/Vauxhall. Elle a aussi été vendu aux Etats-Unis, sous le nom de Cadillac Catera. Malheureusement, les volumes ont été en-deçà des prévisions.

Après l'Omega, il y a eu la Signum. Une voiture qui ne savait pas ce qu'elle était, ni à qui elle s'adressait.
Puis Opel, comme Ford et Rover avant lui, s'est dit: "Pourquoi ne pas faire un véhicule entre C et D?" Renault et PSA feront de même. Quant à Lancia, sa Delta est carrément à cheval entre les segments B, C et D! C'est vrai qu'en Europe, les ventes du "D" s'effondrent. Néanmoins, c'est une fausse bonne idée. D'une part, je suis persuadé qu'une grande berline, c'est un vaisseau-amiral. C'est ça qui donne une image à un constructeur. De plus, dans les pays émergents, le D se porte très bien. Total, PSA, Ford, Fiat et consort n'ont rien à proposer. Voilà pourquoi la Passat cartonne... Ensuite, il y a le problème du "dernier wagon": aujourd'hui, le "C" se casse la gueule en Europe (malus mortifère, politique autophobe des villes...) Alors on fait quoi? On sacrifie aussi le C? Ca veut dire qu'à l'avenir, le haut de gamme, ce sera un "gros B" qu'on déclinera en berline et en crossover...

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