Grand Prix de Belgique: 2. bienvenue à Bernieland (deuxième partie)

En général, sur un circuit, il y a toujours un "village", avec des stands de sponsors, des jeux-concours, etc.

Ici, le seul stand est un Shell où vous pouvez poser avec une Ferrari F1, entre deux blondasses.

Il y a surtout des boutiques de fringues avec des vêtements hors de prix.
Sinon, vous pouvez monter dans une 208, avec un policier qui vous fait tourner dans le sens horaire, puis dans le sens antihoraire.
Un petit creux? Beckers a le monopole de la vente de bouffe sur le circuit et il en profite: 2€50 la saucisse (sans pain, à même la barquette), 5€ la barquette de frites (avec 1€ en plus pour le ketchup), 10€ le kebab et 5€ la bière!

On a compris la leçon: le lendemain, on viendra avec des sandwichs et de la flotte!
Toute la journée, j'ai eu l'impression d'être méprisé. Ils n'ont rien à foutre des spectateurs. Certaines personnes sont assez mordues pour aller à Spa quel que soit le prix du billet (les tribunes étaient noires de monde.)
Alors qu'au Mans ou en WSR, les spectateurs sont au centre de l'intention.

La seule voiture vue de près, c'était la Caterham de Rodolfo Gonzales, qui s'est plantée au pied des tribunes.

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