Lost Wheels
Enfin un peu de neuf sur ce blog !
Les éditions teNeues m'ont envoyé leur dernier ouvrage sur le thème automobile. A savoir Lost Wheels, The Nostalgic Beauty of Abandonned Car (voitures perdues, la beauté nostalgique des voitures abandonnées.) Un livre de Dieter Klein, en anglais et en allemand.
Un livre consacrée aux épaves, avec l'idée de les photographier dans ce milieu qui les ronge petit à petit... Des tôles rouillées et tordues, au milieu de sous-bois redevenus sauvages ou de masures ayant elle-même connues des jours meilleurs...
Un livre iconoclaste. On sent que l'auteur aime dénicher des épaves, dans des lieux isolés et les sublimer. Tout le reste importe peu. teNeues est davantage un éditeur de livres d'art que de livres de voitures ; le ton est posé. Ça change des livres très académiques !
On pense immédiatement au dernier hors-série de Rétroviseur, de rouille et d'or.
D'ailleurs, on y retrouve les épaves volontairement abandonnées de Michael Fröhlich ou la vraie-fausse casse de Old Car City USA.
On y retrouve aussi quelques "spots" connus des urbex dans l'Est de la France et en Belgique.
D'où une impression de déjà-vu dans le premier tiers du livre.
Il y a tout de même une grande diversité de lieux et de voitures.
Certaines sont sauvables, comme cette Opel Kapitän.
Sur YouTube, il existe d'ailleurs énormément de vidéos de personnes redonant vie à des épaves.
A contrario, d'autres sont si abîmées qu'elles en sont devenues méconnaissables. A l'instar de cette Vauxhall Viva. Un index, à la fin du livre, répertorie la marque, le modèle et l'année de chaque épave.
Notez au passage l'utilisation systématique de filtres. Cela donne un côté Instagram, mais en même temps, cela rajoute à la mise en scène. Une terne épave devient ainsi solaire.
De la même façon, on trouve des voitures isolées, parfois abandonnées par des propriétaires peu scrupuleux. Et des casses, avec des véhicules empilés et rangés.
On retrouve cette même diversité de vues, parfois contradictoires chez les urbex. Certains sont des nostalgiques d'un passé révolu, d'autres, au contraire, cherchent à s'en distancer et photographient le passé pour mieux s'en moquer et le critiquer. Certains veulent se faufiler dans des lieux (souvent interdits au public) sans se faire voir et d'autres, au contraire, tiennent à marquer leur passage...
Le ton est aussi moderne qu'inhabituel. Les textes sont brefs et les photos, sans commentaires. Le narrateur écrit à la première personne. Quelques vagues indications sur le lieu et le propriétaire (dont on ne connait que le prénom), puis il se concentre sur les lieux. Aucun humain n'apparait d'ailleurs sur les photos.
Aux Etats-Unis, le ton change. On passe des sous-bois aux immensités de l'Amérique rurale. Les rencontre deviennent triste : des hommes très âgés, aussi oublié que leurs voitures. Comme Dale et sa Cadillac rose (en fait, une Dodge) que l'on retrouve en couverture.
Les éditions teNeues m'ont envoyé leur dernier ouvrage sur le thème automobile. A savoir Lost Wheels, The Nostalgic Beauty of Abandonned Car (voitures perdues, la beauté nostalgique des voitures abandonnées.) Un livre de Dieter Klein, en anglais et en allemand.
Un livre consacrée aux épaves, avec l'idée de les photographier dans ce milieu qui les ronge petit à petit... Des tôles rouillées et tordues, au milieu de sous-bois redevenus sauvages ou de masures ayant elle-même connues des jours meilleurs...
Un livre iconoclaste. On sent que l'auteur aime dénicher des épaves, dans des lieux isolés et les sublimer. Tout le reste importe peu. teNeues est davantage un éditeur de livres d'art que de livres de voitures ; le ton est posé. Ça change des livres très académiques !
On pense immédiatement au dernier hors-série de Rétroviseur, de rouille et d'or.
D'ailleurs, on y retrouve les épaves volontairement abandonnées de Michael Fröhlich ou la vraie-fausse casse de Old Car City USA.
On y retrouve aussi quelques "spots" connus des urbex dans l'Est de la France et en Belgique.
D'où une impression de déjà-vu dans le premier tiers du livre.
Il y a tout de même une grande diversité de lieux et de voitures.
Certaines sont sauvables, comme cette Opel Kapitän.
Sur YouTube, il existe d'ailleurs énormément de vidéos de personnes redonant vie à des épaves.
A contrario, d'autres sont si abîmées qu'elles en sont devenues méconnaissables. A l'instar de cette Vauxhall Viva. Un index, à la fin du livre, répertorie la marque, le modèle et l'année de chaque épave.
Notez au passage l'utilisation systématique de filtres. Cela donne un côté Instagram, mais en même temps, cela rajoute à la mise en scène. Une terne épave devient ainsi solaire.
De la même façon, on trouve des voitures isolées, parfois abandonnées par des propriétaires peu scrupuleux. Et des casses, avec des véhicules empilés et rangés.
On retrouve cette même diversité de vues, parfois contradictoires chez les urbex. Certains sont des nostalgiques d'un passé révolu, d'autres, au contraire, cherchent à s'en distancer et photographient le passé pour mieux s'en moquer et le critiquer. Certains veulent se faufiler dans des lieux (souvent interdits au public) sans se faire voir et d'autres, au contraire, tiennent à marquer leur passage...
Le ton est aussi moderne qu'inhabituel. Les textes sont brefs et les photos, sans commentaires. Le narrateur écrit à la première personne. Quelques vagues indications sur le lieu et le propriétaire (dont on ne connait que le prénom), puis il se concentre sur les lieux. Aucun humain n'apparait d'ailleurs sur les photos.
Aux Etats-Unis, le ton change. On passe des sous-bois aux immensités de l'Amérique rurale. Les rencontre deviennent triste : des hommes très âgés, aussi oublié que leurs voitures. Comme Dale et sa Cadillac rose (en fait, une Dodge) que l'on retrouve en couverture.
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