Rétromobile 2015 : 4. Talbot-Lago T26C "23 heures du Mans 1952"
C'est marrant, j'ai toujours pensé que Pierre Levegh avait disputé les
24 heures du Mans 1952 avec une monoplace. Comme celle avec laquelle
Louis Rosier avait remporté l'édition 1950.
Au Bol d'or, il fallait tenir le volant pendant 24 heures. Les plus hardis enchainaient le Bol d'or moto (le vendredi et le samedi), puis le Bol d'or auto (le samedi et le dimanche.) Au Mans, en revanche, Rosier fut bien le seul à tenter les 24 heures en solitaire...
A 47 ans, "Levegh" (Pierre Bouillin pour l'état civil) voulu faire de même. Pendant 23 heures, avec sa Talbot-Lago T26C, il a tenu tête aux Mercedes. Puis, dans la dernière heure, il a loupé un rapport, sans doute la fatigue. Le moteur n'a pas supporté et Mercedes s'est vu offrir le succès sur un plateau d'argent. Il fallu attendre Matra pour revoir une voiture française en tête des 24 heures du Mans. Ca aurait pu faire un scénario de film hollywoodien des années 70. Le petit qui a tenté sa chance face aux grands et qui fut un perdant magnifique. Hélas, on n'est pas à Hollywood et il y eu un épilogue.
3 ans plus tard, alors que Levegh était semi-retraité, Mercedes lui offrit une 300SLR (à partager avec John Fitch) pour Le Mans. Au bout de 3 heures, Mike Hawthorn rentre aux stands en coupant la route à Lance Macklin (Austin-Healey) Macklin plante les freins. Levegh, juste derrière, ne pu l'éviter. L'Austin-Healey servi de tremplin et Levegh de foncer dans les tribunes. Le vétéran figura parmi les nombreuses victimes.
Au Bol d'or, il fallait tenir le volant pendant 24 heures. Les plus hardis enchainaient le Bol d'or moto (le vendredi et le samedi), puis le Bol d'or auto (le samedi et le dimanche.) Au Mans, en revanche, Rosier fut bien le seul à tenter les 24 heures en solitaire...
A 47 ans, "Levegh" (Pierre Bouillin pour l'état civil) voulu faire de même. Pendant 23 heures, avec sa Talbot-Lago T26C, il a tenu tête aux Mercedes. Puis, dans la dernière heure, il a loupé un rapport, sans doute la fatigue. Le moteur n'a pas supporté et Mercedes s'est vu offrir le succès sur un plateau d'argent. Il fallu attendre Matra pour revoir une voiture française en tête des 24 heures du Mans. Ca aurait pu faire un scénario de film hollywoodien des années 70. Le petit qui a tenté sa chance face aux grands et qui fut un perdant magnifique. Hélas, on n'est pas à Hollywood et il y eu un épilogue.
3 ans plus tard, alors que Levegh était semi-retraité, Mercedes lui offrit une 300SLR (à partager avec John Fitch) pour Le Mans. Au bout de 3 heures, Mike Hawthorn rentre aux stands en coupant la route à Lance Macklin (Austin-Healey) Macklin plante les freins. Levegh, juste derrière, ne pu l'éviter. L'Austin-Healey servi de tremplin et Levegh de foncer dans les tribunes. Le vétéran figura parmi les nombreuses victimes.
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