Voyage en Tunisie : 1. les classiques
Cette semaine, j'étais en Tunisie, pour un audit. Pas le temps de faire du tourisme ! J'ai passé deux jours à effectuer des aller-retours entre l'hôtel et l'usine. Vous me connaissez, je n'ai pas pu m'empêcher de mitrailler toutes les voitures exotiques, à la volée. Souvent à travers le pare-brise de notre voiture.
C'était mon quatrième séjour en Tunisie. La première fois, c'était en 1983. L'une des seules choses dont je me souvienne, c'était un marché traditionnel, dans un village avec des alignements de 404 pick-up à l'extérieur.
La seconde fois, c'était en 1988. Les routes étaient pleines de Peugeot : 404, 504, 505 break Dangel et même 203 ! A l'époque, ces voitures n'étaient que des "occasions" en France, alors qu'elles étaient très demandées en Tunisie. Des petits malins achetaient des 404 et des 504 de deuxième main, traversaient la Méditerranée avec et la revendaient pour le double du prix. Une dizaine d'années plus tard, les vieilles Peugeot devenaient "collectionnables". Cette fois, les 203 et 403 retraversaient la Méditerranée et elles étaient revendues le double (une fois repeintes) à des gens souvent naïfs...
En 2018, les 403 et les versions Dangel ont disparu. Par contre, les 404 pick-up et 504 pick-up font de la résistance et rendent encore service...
Mon troisième séjour en Tunisie, c'était en 1993. J'étais retourné sur le marché de 1983 et les pick-up Isuzu y tenaient désormais le haut du pavé...
Les Japonaises sont plutôt rares en Tunisie. En revanche, en 2018, les Tunisiens restent fidèles au pick-up Isuzu ! A la campagne, on peut voir (presque) toutes les générations, du Faster au D-Max, en passant par le Rodeo et l'Opel Campo !
Naguère roi de la Tunisie, Peugeot s'est fait voler son spectre ! Son arme de reconquête, c'est le Peugeot Pick Up. Ce DongFeng Riich est assemblé à Ben Arous, dans le nord du pays.
Retour en 1993. A l'époque, à la campagne, les boutiques se contentaient de façades peintes, faute d'enseigne. De nombreux garages de vantaient de réparer des Peugeot, Renault et OM. OM ? La seule "OM" que je connaissais, c'était la Superba (merci les fiches des Editions Atlas.) Y aurait-il des voitures des années 30 en Tunisie ?
25 ans plus tard, j'ai percé ce mystère. En fait, il s'agit surtout de camions OM "série X" et "série Z". Le série X fut commercialisé de 1972 à 1977. A l'époque, Fiat -propriétaire d'OM- avait décidé de le commercialiser sous d'autres marques à l'étranger. En Tunisie, on en croise avec des badges Fiat. Faut-il en déduire que ce sont des camions vendues à l'époque en France et qui ont connu une deuxième vie en Tunisie ?
En 1977, le série X fut progressivement écarté au profit du série Z, alias Zeta. Il possède le même châssis, mais sa cabine est plus carrée. A la même époque, Fiat avait décidé de regrouper ses marques (Fiat V.I., OM, Unic et Magirus) sous l'enseigne Iveco. Ainsi, on peut suivre l'évolution de cette absorption avec des camions portant des logos OM, puis Iveco (avec un badge OM à côté) et enfin, Iveco tout court. Comme avec Isuzu, les Tunisiens sont restés fidèles à Iveco. Et même aujourd'hui, les utilitaires moyens Italiens sont surreprésentés.
C'était mon quatrième séjour en Tunisie. La première fois, c'était en 1983. L'une des seules choses dont je me souvienne, c'était un marché traditionnel, dans un village avec des alignements de 404 pick-up à l'extérieur.
La seconde fois, c'était en 1988. Les routes étaient pleines de Peugeot : 404, 504, 505 break Dangel et même 203 ! A l'époque, ces voitures n'étaient que des "occasions" en France, alors qu'elles étaient très demandées en Tunisie. Des petits malins achetaient des 404 et des 504 de deuxième main, traversaient la Méditerranée avec et la revendaient pour le double du prix. Une dizaine d'années plus tard, les vieilles Peugeot devenaient "collectionnables". Cette fois, les 203 et 403 retraversaient la Méditerranée et elles étaient revendues le double (une fois repeintes) à des gens souvent naïfs...
En 2018, les 403 et les versions Dangel ont disparu. Par contre, les 404 pick-up et 504 pick-up font de la résistance et rendent encore service...
Mon troisième séjour en Tunisie, c'était en 1993. J'étais retourné sur le marché de 1983 et les pick-up Isuzu y tenaient désormais le haut du pavé...
Les Japonaises sont plutôt rares en Tunisie. En revanche, en 2018, les Tunisiens restent fidèles au pick-up Isuzu ! A la campagne, on peut voir (presque) toutes les générations, du Faster au D-Max, en passant par le Rodeo et l'Opel Campo !
Retour en 1993. A l'époque, à la campagne, les boutiques se contentaient de façades peintes, faute d'enseigne. De nombreux garages de vantaient de réparer des Peugeot, Renault et OM. OM ? La seule "OM" que je connaissais, c'était la Superba (merci les fiches des Editions Atlas.) Y aurait-il des voitures des années 30 en Tunisie ?
25 ans plus tard, j'ai percé ce mystère. En fait, il s'agit surtout de camions OM "série X" et "série Z". Le série X fut commercialisé de 1972 à 1977. A l'époque, Fiat -propriétaire d'OM- avait décidé de le commercialiser sous d'autres marques à l'étranger. En Tunisie, on en croise avec des badges Fiat. Faut-il en déduire que ce sont des camions vendues à l'époque en France et qui ont connu une deuxième vie en Tunisie ?
En 1977, le série X fut progressivement écarté au profit du série Z, alias Zeta. Il possède le même châssis, mais sa cabine est plus carrée. A la même époque, Fiat avait décidé de regrouper ses marques (Fiat V.I., OM, Unic et Magirus) sous l'enseigne Iveco. Ainsi, on peut suivre l'évolution de cette absorption avec des camions portant des logos OM, puis Iveco (avec un badge OM à côté) et enfin, Iveco tout court. Comme avec Isuzu, les Tunisiens sont restés fidèles à Iveco. Et même aujourd'hui, les utilitaires moyens Italiens sont surreprésentés.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Qu'est-ce que vous en pensez ?