Nostalgie: le premier Sport Auto
Ce mois-ci, Sport Auto fête ses 45 ans et ils vous donnent pour
l'occasion un fac-simile du N°1. Il y a marqué nul part "face simile",
donc je suis sur que des petits malins vont les revendre sur eBay à des pigeons en prétendant que ce sont des originaux...
En attendant, ça fera un collector à mettre à côté du fac-simile du N°1 d'Auto-Hebdo (donné l'an dernier pour les 30 ans de l'hebdo.)
Hélas, Sport Auto n'est plus que l'ombre de lui-même. C'est, à mon avis, le destin typique d'un magazine: une poignée d'illuminés débarquent avec un concept révolutionnaire, inédit et sans concession. Jean Lucas, Gérard Crombac et plus tard José Rosinski jouaient les hommes orchestres. Ils ont même relancé le sport auto en France avec une coupe parrainée par Ford France qui permettra de révéler Pescarolo et Servoz-Gavin.
Ensuite, on peut imaginer que nos trois hommes ont décidé de prendre de la distance. Par soucis légitime de se reposer un peu. Au passage, ils ont rabotté le concept: moins intransigeant (c'est quand même idiot de se fâcher avec tout le monde), moins pointu, plus grand public. Pour les puristes, le déclin de Sport Auto a démarré dés les années 70. A terme, ça n'est plus qu'un best of des communiqués de presse. Comme tous les magazines, Sport Auto a loupé la vague internet (tant mieux pour nous, en même temps.)
Et qu'est-ce qu'on trouve dans ce N°551 de décembre 2007? Beaucoup de pubs de montres, pas mal d'infos vues il y a trois mois sur internet, un test sur la v-max de plusieurs supercars (où sont la SLR? La Zonda? La Veyron?) à faire hurler de rire Auto-express et un article sympa sur Andy Green.
En attendant, ça fera un collector à mettre à côté du fac-simile du N°1 d'Auto-Hebdo (donné l'an dernier pour les 30 ans de l'hebdo.)
Hélas, Sport Auto n'est plus que l'ombre de lui-même. C'est, à mon avis, le destin typique d'un magazine: une poignée d'illuminés débarquent avec un concept révolutionnaire, inédit et sans concession. Jean Lucas, Gérard Crombac et plus tard José Rosinski jouaient les hommes orchestres. Ils ont même relancé le sport auto en France avec une coupe parrainée par Ford France qui permettra de révéler Pescarolo et Servoz-Gavin.
Ensuite, on peut imaginer que nos trois hommes ont décidé de prendre de la distance. Par soucis légitime de se reposer un peu. Au passage, ils ont rabotté le concept: moins intransigeant (c'est quand même idiot de se fâcher avec tout le monde), moins pointu, plus grand public. Pour les puristes, le déclin de Sport Auto a démarré dés les années 70. A terme, ça n'est plus qu'un best of des communiqués de presse. Comme tous les magazines, Sport Auto a loupé la vague internet (tant mieux pour nous, en même temps.)
Et qu'est-ce qu'on trouve dans ce N°551 de décembre 2007? Beaucoup de pubs de montres, pas mal d'infos vues il y a trois mois sur internet, un test sur la v-max de plusieurs supercars (où sont la SLR? La Zonda? La Veyron?) à faire hurler de rire Auto-express et un article sympa sur Andy Green.
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