Taxi londonien de Chine à Paris
Un taxi londonien, construit par Geely près de Shanghai et importé par Asie Auto. Il n'en existe qu'une quinzaine en France.
Ah, Asie Auto... Elisabeth Young a tenté, pendant 5 ans, de vendre des voitures chinoises en France. Elle a été au Pays du Milieu avec son bâton de pèlerin et elle a fait du porte-à-porte. Ceux qui la critique, j'aimerais bien les y voir !
Parmi ses tentatives, il y a eu Brilliance, via HSO. Aujourd'hui, Brilliance veut retenter sa chance en Europe, en rachetant un ancien site de Fiat. Je n'y crois pas trop. Le problème du constructeur, c'est qu'il n'a plus aucune structure export. HSO a disparu et en Chine, les cadres sont partis lors des nombreuses révolutions de palais. En plus, une usine, cela signifie qu'il compte faire du volume. Or, la jurisprudence MG montre qu'après 5 ans d'investissements continus, on arrive à 200 voitures par mois. Pas assez pour faire tourner une usine. Bref, ça semble être une annonce du maire, qui prend ses rêves pour des réalités.
En ce moment, le marché chinois est assez morose. Dans ce genre de cas, les marques pures coupent les investissements. Autant dire qu'on n'est pas prêt de voir une Chery ou une Geely au coin de la rue...
Lifan a le vent en poupe. Leur stratégie est d'inonder les zones rurales chinoises et les pays émergents avec des berlines, des SUV et des utilitaires à prix cassés. En plus, ils renouvellent leurs produits. Mais ça, ça les emmènera jusqu'à 500 000 voitures par an. Au-delà, il y a un seuil où, pour progresser, il faut faire des investissements lourds (sécurité, pollution, design, motorisation...) Aura-t-il les reins assez solides pour passer ce cap ?
Jusqu'ici, ils se sont tous cassés les dents là-dessus. Même Chery, l'ex-enfant prodige, à la stratégie plutôt sage. Aujourd'hui, il fait du surplace. Surtout, il a perdu sa position de leader, tant en Chine qu'à l'export.
Byd, très flamboyant, a posé un orteil en Amérique du Nord, en Europe et au Brésil. Il y vend une poignée de bus et de taxis électriques. Prochaine étape : les utilitaires électriques et les berlines hybrides. Pour l'instant, ses ventes ont 2 chiffres. Il cible les flottes ; donc pas besoin d'investir dans un réseau.
Great Wall, comme Chery, a connu une période faste. Il a tué les autres fabricants chinois de SUV et de pick-up. Il s'est perdu dans un projet de SUV haut de gamme. Va-t-il réussir à rebondir ? Ou bien va-t-il traverser un purgatoire ?
Voilà les principaux projets. Geely, GAC et d'autres ont fait quelques annonces. Mais je n'y crois pas trop. Il faut des moyens techniques, financiers et humains colossaux. Car l'occident "n'attend" pas les Chinois...
Ah, Asie Auto... Elisabeth Young a tenté, pendant 5 ans, de vendre des voitures chinoises en France. Elle a été au Pays du Milieu avec son bâton de pèlerin et elle a fait du porte-à-porte. Ceux qui la critique, j'aimerais bien les y voir !
Parmi ses tentatives, il y a eu Brilliance, via HSO. Aujourd'hui, Brilliance veut retenter sa chance en Europe, en rachetant un ancien site de Fiat. Je n'y crois pas trop. Le problème du constructeur, c'est qu'il n'a plus aucune structure export. HSO a disparu et en Chine, les cadres sont partis lors des nombreuses révolutions de palais. En plus, une usine, cela signifie qu'il compte faire du volume. Or, la jurisprudence MG montre qu'après 5 ans d'investissements continus, on arrive à 200 voitures par mois. Pas assez pour faire tourner une usine. Bref, ça semble être une annonce du maire, qui prend ses rêves pour des réalités.
En ce moment, le marché chinois est assez morose. Dans ce genre de cas, les marques pures coupent les investissements. Autant dire qu'on n'est pas prêt de voir une Chery ou une Geely au coin de la rue...
Lifan a le vent en poupe. Leur stratégie est d'inonder les zones rurales chinoises et les pays émergents avec des berlines, des SUV et des utilitaires à prix cassés. En plus, ils renouvellent leurs produits. Mais ça, ça les emmènera jusqu'à 500 000 voitures par an. Au-delà, il y a un seuil où, pour progresser, il faut faire des investissements lourds (sécurité, pollution, design, motorisation...) Aura-t-il les reins assez solides pour passer ce cap ?
Jusqu'ici, ils se sont tous cassés les dents là-dessus. Même Chery, l'ex-enfant prodige, à la stratégie plutôt sage. Aujourd'hui, il fait du surplace. Surtout, il a perdu sa position de leader, tant en Chine qu'à l'export.
Byd, très flamboyant, a posé un orteil en Amérique du Nord, en Europe et au Brésil. Il y vend une poignée de bus et de taxis électriques. Prochaine étape : les utilitaires électriques et les berlines hybrides. Pour l'instant, ses ventes ont 2 chiffres. Il cible les flottes ; donc pas besoin d'investir dans un réseau.
Great Wall, comme Chery, a connu une période faste. Il a tué les autres fabricants chinois de SUV et de pick-up. Il s'est perdu dans un projet de SUV haut de gamme. Va-t-il réussir à rebondir ? Ou bien va-t-il traverser un purgatoire ?
Voilà les principaux projets. Geely, GAC et d'autres ont fait quelques annonces. Mais je n'y crois pas trop. Il faut des moyens techniques, financiers et humains colossaux. Car l'occident "n'attend" pas les Chinois...
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