Direxiv, la fin avant le début?

Depuis un an, Direxiv faisait beaucoup parler d'elle...

Acte 1: McLaren rêvait depuis longtemps d'avoir son "Junior Team" en F1. Le projet "Bahrein F1", né en 2004, est presque mort-né. L'affaire redécolle à mi-2005 avec une mystérieuse société japonaise, Direxiv.

Acte 2: Lorsque la fédération annonce que les candidats du championnats du monde 2008 doivent se faire connaître dés 2006, cela veut dire que ceux qui veulent monter en F1 (Prodrive, GP Engineering, Trevor Carlin...) devront se battre pour la dernière place libre (il y a un numerus clausus de 12 écuries.) Direxiv affute ses armes: Jean Alesi (proche de Mercedes-Benz et connu au Japon) est recruté comme "responsable sport auto" de Direxiv (sans abandonner son volant DTM) aux côtés de la directrice Misato Haga (photo.) En parallèle, Direxiv devient le sponsor du David Price Racing en GP2 (l'une des rares écuries capable de construire un châssis) et accessoirement, l'un des sponsors de Art, toujours en GP2, de McLaren en F1 et d'une écurie en GT Japonaise.

Acte 3: la 12e place en F1 échoit à Prodrive. Un accord Direxiv-McLaren-Prodrive est engagé, sans succès. Tout s'écroule et on parle de faillite de Direxiv.

Direxiv rejoint donc la liste des sponsors feu de paille de la F1 (Essex, Leyton House, Moneytron, Shannon Racing...)

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