Rétromobile 2014 : 6. trio d'Aston Martin

Un beau trio d'Aston Martin de compétition. J'adore les voitures de courses des années 50. C'est incroyable comment, en une décennie, les voitures ont changé. Aujourd'hui, les progrès sont plus discrets.

Revenons à Aston Martin. En 1959, après une décennie d'efforts, il gagne les 24 heures du Mans, avec Caroll Shelby et Roy Salvadori. Le péché d'Aston est d'avoir cru que ça y est, il est sur le toit du monde du sport auto. D'où cette F1, la DBR4, au premier plan. En 1960, même Ferrari est passé au moteur central. Mais Aston n'écoute personne. Y compris d'autres Britanniques comme Cooper ou Lotus. Bien sûr, ce fut un bide et Aston retourna au Mans. Là aussi, il a refusé de prendre le virage du moteur central, d'où des GT transformées complètement à l'arrêt.
Ensuite, la meilleure preuve des errances d'Aston, c'est qu'il faudra attendre les années 80 et la série des Nimrod pour le revoir dans la Sarthe. Puis ce sera la DB7 de Michel Hommell (non-qualifiée) au milieu des années 90. Les choses s'amélioreront au début des années 2000, avec Prodrive et de vrais succès en GT. Au point où on en a oublié cette traversée du désert.
Pour l'anecdote, Shelby et Salvadori sont morts en 2012, à quelques jours d'écarts.

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