Another Jag'
Au cours de mon jogging dominical, j'ai croisé cette Jaguar. Pas besoin de chercher à l'identifier : il est clairement inscrit "Mark IX" sur la malle... La Mark IX est l'ultime évolution de la Mark V de 1948. Avec ses ailes séparées, la Mark V fut vite démodée et dès 1951, elle devint la Mark VII, avec une carrosserie davantage "ponton" (il n'y eu pas de Mark VI ; Jaguar étant fâché avec les chiffres.) En 1955, la marque au félin lança la Mark I, plus petite. C'était la chouchoute. D'autant plus qu'avec la Type D et la XK 150, le B.E. de Coventry était bien occupé. La Mark VIII de 1957 eu droit au minimum syndical d'évolutions. Lorsque la Mark IX apparu, la Mark X était déjà dans les starting-blocks. En 1959, la mode était aux capots plats et aux ailes complètements intégrées à la cellule centrale... Bref, à tout ce que la Mark X apportera.
Rover eu davantage de mal à s'adapter à cette tendance (il faut dire que de 1945 à 1965, il y avait des évolutions radicales de design tout les 3, 4 ans.) Quant aux autres grandes marques premium britannique comme Daimler, Armstrong-Siddeley, Bristol, Humber ou Alvis, elles étaient complètement larguées. Et c'est comme ça que Jaguar, qui n'était qu'un nom parmi d'autres en 1950, devint un leader une décennie plus tard...
Aujourd'hui, Jaguar est en plein dans le 2e plan quinquennal de l'ère Tata. Il s'achèvera avec le lancement du petit SUV et dans une moindre mesure, la XE rallongée pour la Chine. Vers 2020, le troisième plan entrera en action avec le démarrage de l'usine Slovaque et le méga-campus de Ryton (sur le site de l'ex-usine Sunbeam/Peugeot...) Comme cela -si tout se passe bien- à l'horizon 2025, Jaguar sera une marque avec une gamme d'une dizaine de modèles, qui écoule plusieurs centaines de milliers de voitures par an, dont la moitié seront produite hors de Grande-Bretagne.
Depuis 2007, la marque au matou a connu une croissance en escalier. Chaque bond correspondant à un gros lancement (XF, XF facelift -avec moteurs 4 cylindres et break-, XE, F-Pace...) Sauf que désormais, chaque lancement ne produira plus le même électrochoc (logique : il partait de très loin...) et surtout, il va connaitre un trou, entre le petit SUV et le troisième plan quinquennal.
A mon avis, pour lisser sa croissance, Jaguar devrait davantage chercher à bâtir sa marque. L'un des outils, c'est le sport. La Formule E, bon... Ce n'est pas avec deux exclus du GP2 que l'on fait rêver. Dans ses pubs, Jaguar met en avant le rugissement et la performance. Alors sponsoriser des voitures qui font du 120 en ligne droite, avec un bruit de buggy Nikko, ce n'est pas top... Il faudrait être plus ambitieux ! Le minimum, ça serait un engagement en Blancpain avec un team officiel (il suffirait de prendre en main l'Emil Frey Racing.) Ce qui collerait davantage à l'histoire de Jag', ce serait le tourisme. Je rêverais de voir de XE en BTCC... Voire carrément, du DTM, pour concurrencer frontalement les Allemands. Ou bien retourner au Mans. Ca couterait extrêmement cher, mais il en va de la crédibilité de Jaguar. Si vous voulez vous positionner en constructeur premium, vous devez avoir l'ambition d'un Audi ou d'un Mercedes. Y compris en piste.
Rover eu davantage de mal à s'adapter à cette tendance (il faut dire que de 1945 à 1965, il y avait des évolutions radicales de design tout les 3, 4 ans.) Quant aux autres grandes marques premium britannique comme Daimler, Armstrong-Siddeley, Bristol, Humber ou Alvis, elles étaient complètement larguées. Et c'est comme ça que Jaguar, qui n'était qu'un nom parmi d'autres en 1950, devint un leader une décennie plus tard...
Aujourd'hui, Jaguar est en plein dans le 2e plan quinquennal de l'ère Tata. Il s'achèvera avec le lancement du petit SUV et dans une moindre mesure, la XE rallongée pour la Chine. Vers 2020, le troisième plan entrera en action avec le démarrage de l'usine Slovaque et le méga-campus de Ryton (sur le site de l'ex-usine Sunbeam/Peugeot...) Comme cela -si tout se passe bien- à l'horizon 2025, Jaguar sera une marque avec une gamme d'une dizaine de modèles, qui écoule plusieurs centaines de milliers de voitures par an, dont la moitié seront produite hors de Grande-Bretagne.
Depuis 2007, la marque au matou a connu une croissance en escalier. Chaque bond correspondant à un gros lancement (XF, XF facelift -avec moteurs 4 cylindres et break-, XE, F-Pace...) Sauf que désormais, chaque lancement ne produira plus le même électrochoc (logique : il partait de très loin...) et surtout, il va connaitre un trou, entre le petit SUV et le troisième plan quinquennal.
A mon avis, pour lisser sa croissance, Jaguar devrait davantage chercher à bâtir sa marque. L'un des outils, c'est le sport. La Formule E, bon... Ce n'est pas avec deux exclus du GP2 que l'on fait rêver. Dans ses pubs, Jaguar met en avant le rugissement et la performance. Alors sponsoriser des voitures qui font du 120 en ligne droite, avec un bruit de buggy Nikko, ce n'est pas top... Il faudrait être plus ambitieux ! Le minimum, ça serait un engagement en Blancpain avec un team officiel (il suffirait de prendre en main l'Emil Frey Racing.) Ce qui collerait davantage à l'histoire de Jag', ce serait le tourisme. Je rêverais de voir de XE en BTCC... Voire carrément, du DTM, pour concurrencer frontalement les Allemands. Ou bien retourner au Mans. Ca couterait extrêmement cher, mais il en va de la crédibilité de Jaguar. Si vous voulez vous positionner en constructeur premium, vous devez avoir l'ambition d'un Audi ou d'un Mercedes. Y compris en piste.
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