Speed racer, le film
Pour le vol du retour, j'avais le choix entre plusieurs films. Comme
j'étais fatigué, j'en ai choisi des pas trop compliqués. "Tiens, ils ont
Speed racer. Un Speed racer façon Matrix, why not?"
Speed racer est à l'origine un manga, Mach go go go. Le dessin animé est devenu célèbre car c'était l'une des premières production Japonaise vue sur les écrans US. Alors qu'en France, la vraie déferlante des anime n'aura lieu que dans les années 80.
J'ai l'impression que les frères Wachowsky se sont dit:
"Et si on adaptait Speed Racer à l'écran? Ca va être bientôt les 50 ans de la BD.
- Une BD des années 50/60 sur le thème du sport auto, ça vient d'être fait, non?
- Oui, il y a eu Michel Vaillant."
[Visionnage du DVD]
"Luc Besson a été très loin en terme de massacre de l'histoire, d'effets spéciaux inutiles et d'ajout de personnages qui n'apportent rien!
- Oui, mais nous sommes les auteurs de Matrix: révolution! La barre est très haute, mais on peut la dépasser!"
Par où commencer?
L'esthétique globale est hideuse. Le Speed Racer original se passe dans un décor futuriste (du moins, de la manière dont on imaginait le futur en 1958.) Les frères Wachowsky ont transcrit cela dans une esthétique kitsch de carton-pâte, digne d'un clip de Mikado. Ils ne cherchent même pas à nous faire croire que c'est vrai. En plus, la caméra bouge en permanence.
Les personnages sont nuls. John Goodman, Susan Sarandon et Christina Ricci cachetonnent sans conviction. Bellâtre N°2040 qui joue Speed Racer est parfait dans le rôle de l'ahuri! Visiblement, c'est la seule personne qui est surprise par les "rebondissements" de l'intrigue. Le producteur, Joel Silver, se vante d'avoir tourné le film "en 60 jours, devant un fond vert". Le gag, c'est que les personnages sont retouchés à mi-temps. Goodman apparait en Hercule de foire... Puis 5 minutes après, il retrouve ses poignées d'amour. Speed Racer a les yeux bleus (pour être raccord avec le personnage de la BD)... Puis il retrouve ses yeux noisettes peu après.
L'action est poussive. Le film se perd en sous-intrigues et en flash-back tout azimut. Ainsi, on a du mal à suivre le fil. D'autant que les incohérences sont nombreuses. Speed Racer est pas content car sosie-de-Mattew Broderick lui a dit qu'il arrangeait les courses... Mais lorsque Speed Racer laisse volontairement gagner un pilote Japonais, il trouve ça normal!
Danica Patrick aurait du y faire une apparition. A la place, on voit brièvement Milka Duno. Vu comment Patrick aime faire parler d'elle, si elle décline un rôle au cinéma, c'est mauvais signe. Et lorsque Duno, qui parle de tout (et surtout de n'importe quoi) sur son Facebook, "oublie" sont rôle, c'est très, très mauvais signe...
Les frères Wachowsky ont laissé de nombreuses pistes en vu d'une suite. Mais après une telle bouse, le Speed Racer 2 est parti vite-fait à la poubelle.
Speed racer est à l'origine un manga, Mach go go go. Le dessin animé est devenu célèbre car c'était l'une des premières production Japonaise vue sur les écrans US. Alors qu'en France, la vraie déferlante des anime n'aura lieu que dans les années 80.
J'ai l'impression que les frères Wachowsky se sont dit:
"Et si on adaptait Speed Racer à l'écran? Ca va être bientôt les 50 ans de la BD.
- Une BD des années 50/60 sur le thème du sport auto, ça vient d'être fait, non?
- Oui, il y a eu Michel Vaillant."
[Visionnage du DVD]
"Luc Besson a été très loin en terme de massacre de l'histoire, d'effets spéciaux inutiles et d'ajout de personnages qui n'apportent rien!
- Oui, mais nous sommes les auteurs de Matrix: révolution! La barre est très haute, mais on peut la dépasser!"
Par où commencer?
L'esthétique globale est hideuse. Le Speed Racer original se passe dans un décor futuriste (du moins, de la manière dont on imaginait le futur en 1958.) Les frères Wachowsky ont transcrit cela dans une esthétique kitsch de carton-pâte, digne d'un clip de Mikado. Ils ne cherchent même pas à nous faire croire que c'est vrai. En plus, la caméra bouge en permanence.
Les personnages sont nuls. John Goodman, Susan Sarandon et Christina Ricci cachetonnent sans conviction. Bellâtre N°2040 qui joue Speed Racer est parfait dans le rôle de l'ahuri! Visiblement, c'est la seule personne qui est surprise par les "rebondissements" de l'intrigue. Le producteur, Joel Silver, se vante d'avoir tourné le film "en 60 jours, devant un fond vert". Le gag, c'est que les personnages sont retouchés à mi-temps. Goodman apparait en Hercule de foire... Puis 5 minutes après, il retrouve ses poignées d'amour. Speed Racer a les yeux bleus (pour être raccord avec le personnage de la BD)... Puis il retrouve ses yeux noisettes peu après.
L'action est poussive. Le film se perd en sous-intrigues et en flash-back tout azimut. Ainsi, on a du mal à suivre le fil. D'autant que les incohérences sont nombreuses. Speed Racer est pas content car sosie-de-Mattew Broderick lui a dit qu'il arrangeait les courses... Mais lorsque Speed Racer laisse volontairement gagner un pilote Japonais, il trouve ça normal!
Danica Patrick aurait du y faire une apparition. A la place, on voit brièvement Milka Duno. Vu comment Patrick aime faire parler d'elle, si elle décline un rôle au cinéma, c'est mauvais signe. Et lorsque Duno, qui parle de tout (et surtout de n'importe quoi) sur son Facebook, "oublie" sont rôle, c'est très, très mauvais signe...
Les frères Wachowsky ont laissé de nombreuses pistes en vu d'une suite. Mais après une telle bouse, le Speed Racer 2 est parti vite-fait à la poubelle.
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