62. Chrysler 200 cabriolet

Une Chrysler 200 cabriolet. Sur le vieux continent, elle s'appellera Flavia cabriolet. Mais comme elle sera uniquement dispo en essence, elle ne devrait pas traverser les Alpes, a priori.

Obama se vante que Chrysler est l'une des grandes entreprises US qui a connu le plus beau taux de croissance.
Mais c'est plus que logique: en 2010, le catalogue était moribond et les usines multipliaient les jours de chômages techniques. A contrario, en 2011, il y a eu du nouveau et les usines ont davantage tourné à leur capacité. Donc, forcément, ça fait une belle croissance! Mais ce n'est pas pour autant que Chrysler est tiré d'affaire.

En 2008, Mitt Romney écrivait un article intitulé "Let Detroit go bankrupt". Politiquement, je ne suis pas un fan de Romney. Mais il faut avouer qu'il a raison. A quoi bon tenir à bouts de bras les "3 grands"? Ont-ils des projets mirobolants dans les cartons? Non, on voit bien que la Volt était surtout un effet d'annonce et depuis, aux salons de Detroit et de New York, c'est le vide sidéral. Pour les emplois? Même pas, vu que les usines ont été délocalisé au Mexique et au Canada (où il y a moins de syndicats.) De plus, dans leur restructuration, ils ont fermé d'autres usines sur le sol US. Pour qu'ils restent Américains? Même pas, vu que Chrysler s'appuie encore plus sur Fiat qu'il ne le faisait sur Daimler et côté GM, SAIC a discrètement obtenu 1% des parts.
Le syndicat de l'automobile (UAW) est un gros réservoir de voix pour les démocrates. Ne pas sauver les constructeurs aurait été un suicide électoral pour Obama. Néanmoins, il en a trop fait ou pas assez. C'était une aide sans réelles contreparties.

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