Mazda MX-5 RF, mon cinquante-et-unième essai
J'ai déjà essayé plusieurs Mazda MX-5 "ND". Néanmoins, elles avaient toutes le 2,0l. Je souhaitais prendre le volant d'une 1,5l, mais elle n'était pas disponible. A la place, on m'a proposé une 2,0l RF équipée d'un "pack sport". C'était le mot magique.
Présentation
En toute subjectivité, j'adore la MX-5 ND. Elle a vraiment une belle gueule (alors que sur les premiers clichés presse de Mazda, elle était affreuse.)
On a ici une Mazda MX-5 RF Sélection avec Pack Sport, Toit bi-ton et cuir nappa. Prix hors option : 33 900€ (et 36 700€ avec options.) Visiblement, Mazda choisit de poursuivre une personnalisation en faisant appel à des équipementiers reconnus dans le monde du tuning (Bilstein, Recaro...) De quoi rendre la voiture plus exclusive.
L'an dernier, j'avais essayé une MX-5 RF First Edition. Or, ici, on retrouve la teinte machine grey, le toir bi-ton avec laque piano, les baquets Recaro, les suspensions Bilstein... Tous ce qui était exclusif à l'époque est entré au catalogue depuis. Seules les jantes BBS manquent à l'appel. Surtout, la First Edition était facturée 37 750€. La patience a un prix : 1 050€ !
Intérieur
Le point fort des MX-5, ça a toujours été l'ergonomie. Tout tombe sous la main du conducteur, tout est logique (mis à part la molette de l'écran multimédia, là où on voudrait poser le coude...) Les baquets Recaro offrent un bon maintien. Et avec la Sélection, tout est très complet. Mais est-ce qu'on a vraiment besoin du franchissement de ligne, de l'allumage automatique des feux ou de la reconnaissance des angles morts ? A quoi ça sert d'avoir deux ports USB, alors qu'on pourrait se contenter du feulement du moteur ? Pour moi, ce suréquipement trahit l'idée. Surtout lorsqu'il est associé à un pack sport plutôt taillé pour l'arsouille.
Performance
160ch pour 1 055kg, c'est pas mal, dans l'absolu. La MX-5 a toujours eu une bonne tenue de route. Les Bilstein et le différentiel à glissement limité la transforment en voiture de drift (ou de slalom, c'est selon.) On va où on veut et on dépose des voitures plus grosses...
Sauf que la MX-5 2,0l a deux sœurs ennemies. La première, c'est la 124 Abarth (37 500€), avec son MultiAir Turbo 170ch, qui sort de la même usine d'Hiroshima. Et puis, il y a la 1,5l. Avec 131ch, elle est à peine moins performante. Par contre, en RF Sélection, elle n'est facturée que 31 700€ (hors option) et avec 142g, elle est soumise à un malus 500€ (vs malus 3000€ pour la 2,0l !)
Pour 2019, Mazda préparerait une 2,0l 186ch. De quoi la différencier davantage de la 1,5l. Espérons qu'au passage, le constructeur réussisse à glaner quelques grammes de CO2...
La boite de vitesse manuelle, moi je suis fan. Mais les plus jeunes sont biberonnés aux boites séquentielles. Espérons que Mazda corrigera le tir, sous peine de se couper de jeunes consommateurs.
Conclusion
La MX-5 RF est un beau jouet. De la performance et de l'exclusivité, tout en conservant de la polyvalence et un tarif raisonnable.
Mon conseil, c'est soit d'opter pour la 1,5l, soit d'attendre 2019...
Présentation
En toute subjectivité, j'adore la MX-5 ND. Elle a vraiment une belle gueule (alors que sur les premiers clichés presse de Mazda, elle était affreuse.)
On a ici une Mazda MX-5 RF Sélection avec Pack Sport, Toit bi-ton et cuir nappa. Prix hors option : 33 900€ (et 36 700€ avec options.) Visiblement, Mazda choisit de poursuivre une personnalisation en faisant appel à des équipementiers reconnus dans le monde du tuning (Bilstein, Recaro...) De quoi rendre la voiture plus exclusive.
L'an dernier, j'avais essayé une MX-5 RF First Edition. Or, ici, on retrouve la teinte machine grey, le toir bi-ton avec laque piano, les baquets Recaro, les suspensions Bilstein... Tous ce qui était exclusif à l'époque est entré au catalogue depuis. Seules les jantes BBS manquent à l'appel. Surtout, la First Edition était facturée 37 750€. La patience a un prix : 1 050€ !
Intérieur
Le point fort des MX-5, ça a toujours été l'ergonomie. Tout tombe sous la main du conducteur, tout est logique (mis à part la molette de l'écran multimédia, là où on voudrait poser le coude...) Les baquets Recaro offrent un bon maintien. Et avec la Sélection, tout est très complet. Mais est-ce qu'on a vraiment besoin du franchissement de ligne, de l'allumage automatique des feux ou de la reconnaissance des angles morts ? A quoi ça sert d'avoir deux ports USB, alors qu'on pourrait se contenter du feulement du moteur ? Pour moi, ce suréquipement trahit l'idée. Surtout lorsqu'il est associé à un pack sport plutôt taillé pour l'arsouille.
Performance
160ch pour 1 055kg, c'est pas mal, dans l'absolu. La MX-5 a toujours eu une bonne tenue de route. Les Bilstein et le différentiel à glissement limité la transforment en voiture de drift (ou de slalom, c'est selon.) On va où on veut et on dépose des voitures plus grosses...
Sauf que la MX-5 2,0l a deux sœurs ennemies. La première, c'est la 124 Abarth (37 500€), avec son MultiAir Turbo 170ch, qui sort de la même usine d'Hiroshima. Et puis, il y a la 1,5l. Avec 131ch, elle est à peine moins performante. Par contre, en RF Sélection, elle n'est facturée que 31 700€ (hors option) et avec 142g, elle est soumise à un malus 500€ (vs malus 3000€ pour la 2,0l !)
Pour 2019, Mazda préparerait une 2,0l 186ch. De quoi la différencier davantage de la 1,5l. Espérons qu'au passage, le constructeur réussisse à glaner quelques grammes de CO2...
La boite de vitesse manuelle, moi je suis fan. Mais les plus jeunes sont biberonnés aux boites séquentielles. Espérons que Mazda corrigera le tir, sous peine de se couper de jeunes consommateurs.
Conclusion
La MX-5 RF est un beau jouet. De la performance et de l'exclusivité, tout en conservant de la polyvalence et un tarif raisonnable.
Mon conseil, c'est soit d'opter pour la 1,5l, soit d'attendre 2019...
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