Pirelli P Zero Experience à Magny-Cours
Un très agréable moment, ces Pirelli P Zero Experience. C'est sur que par définition, piloter une Lamborghini, à Magny-Cours, en présence de Jean Alesi...
Mais c'était surtout une ambiance sympa, intimiste. Le mercredi soir, on n'était que 5 au diner (1 journaliste de Turbo, 2 personnes de Pirelli, Alesi et moi!) Et puis, il y a l'accueil à l'italienne: on se connait pas, mais je vais te faire plein de confidences en "off"! Et le pire, c'est que pendant 24h, on a à peine parlé de pneus! Ca change tellement de ses présentations avec 30, 40 journalistes, programme millimétré et discours corporate...
Donc, pour la première fois de ma vie, j'ai conduit une Lamborghini. Une Gallardo Spyder LP 570 Performante, pour être plus précis. En théorie, c'est peu ou prou une Audi R8 recarrossée. En pratique, autant la R8 fait "voiture de sport "normale"", autant la Lambo, c'est Star Trek! Dés que vous vous asseyez dedans, vous comprenez que vous êtes dans un autre monde. Sur circuit, c'est diabolique! J'étais encore traumatisé par mon tête-à-queue dans le 180, en BMW 120i. Vu que la voiture est plus lourde et plus puissante, j'osais pas réaccélérer trop tôt et pourtant... J'aurais bien aimé rester un peu plus longtemps, histoire d'aller un peu plus chercher les limites, mais bon, j'ai eu 2 essais (au lieu d'1 normalement) + 1 baptême avec Alesi, alors je ne vais pas me plaindre!
L'autre grande chance, c'est d'avoir pu vraiment passer du temps avec Alesi. J'étais très intimidé. C'est pas "juste" un ancien pilote de F1, c'est aussi un personnage public, un peu "people". Quand on a débarqué à l'hôtel, il y avait un gamin avec son père au comptoir et le gamin s'est figé avec la bouche grande ouverte! Et le plus impressionnant, c'est qu'il vous met tout de suite en confiance. C'est le genre de personne qui vous met de l'animation. A mon avis, avec ses potes, il doit pas être le dernier pour la déconne... Et lorsque spontanément, il commence à parler de la Tyrrell ou de la F40 LM...
J'ai ramené le numéro de Sport Auto qui parlait de sa victoire au Canada. Je me souviens bien du Grand Prix. Je me souviens aussi de mon état d'esprit... A l'époque, j'étais en première F1 (ça ne s'invente pas.) Quand je regardais la F1, j'avais l'impression que c'était un autre monde. Un monde de gens riches et célèbres et surtout, un monde totalement inaccessible pour les gens comme moi! J'ai trainé mon père à Montlhery et à Magny-Cours et j'avais l'impression qu'il y avait comme une barrière invisible devant moi. Au Mondial 1996, mon père a pipoté le vigile de Porsche et j'ai pu m'assoir dans une 911 Turbo. Je pensais que ça serait ma seule expérience d'une GT. Et aujourd'hui, ça me fait bizarre de me retrouver parfois de l'autre côté de la barrière, alors que je ne suis ni riche, ni célèbre. En tout cas, j'aime mon boulot!
Mais c'était surtout une ambiance sympa, intimiste. Le mercredi soir, on n'était que 5 au diner (1 journaliste de Turbo, 2 personnes de Pirelli, Alesi et moi!) Et puis, il y a l'accueil à l'italienne: on se connait pas, mais je vais te faire plein de confidences en "off"! Et le pire, c'est que pendant 24h, on a à peine parlé de pneus! Ca change tellement de ses présentations avec 30, 40 journalistes, programme millimétré et discours corporate...
Donc, pour la première fois de ma vie, j'ai conduit une Lamborghini. Une Gallardo Spyder LP 570 Performante, pour être plus précis. En théorie, c'est peu ou prou une Audi R8 recarrossée. En pratique, autant la R8 fait "voiture de sport "normale"", autant la Lambo, c'est Star Trek! Dés que vous vous asseyez dedans, vous comprenez que vous êtes dans un autre monde. Sur circuit, c'est diabolique! J'étais encore traumatisé par mon tête-à-queue dans le 180, en BMW 120i. Vu que la voiture est plus lourde et plus puissante, j'osais pas réaccélérer trop tôt et pourtant... J'aurais bien aimé rester un peu plus longtemps, histoire d'aller un peu plus chercher les limites, mais bon, j'ai eu 2 essais (au lieu d'1 normalement) + 1 baptême avec Alesi, alors je ne vais pas me plaindre!
L'autre grande chance, c'est d'avoir pu vraiment passer du temps avec Alesi. J'étais très intimidé. C'est pas "juste" un ancien pilote de F1, c'est aussi un personnage public, un peu "people". Quand on a débarqué à l'hôtel, il y avait un gamin avec son père au comptoir et le gamin s'est figé avec la bouche grande ouverte! Et le plus impressionnant, c'est qu'il vous met tout de suite en confiance. C'est le genre de personne qui vous met de l'animation. A mon avis, avec ses potes, il doit pas être le dernier pour la déconne... Et lorsque spontanément, il commence à parler de la Tyrrell ou de la F40 LM...
J'ai ramené le numéro de Sport Auto qui parlait de sa victoire au Canada. Je me souviens bien du Grand Prix. Je me souviens aussi de mon état d'esprit... A l'époque, j'étais en première F1 (ça ne s'invente pas.) Quand je regardais la F1, j'avais l'impression que c'était un autre monde. Un monde de gens riches et célèbres et surtout, un monde totalement inaccessible pour les gens comme moi! J'ai trainé mon père à Montlhery et à Magny-Cours et j'avais l'impression qu'il y avait comme une barrière invisible devant moi. Au Mondial 1996, mon père a pipoté le vigile de Porsche et j'ai pu m'assoir dans une 911 Turbo. Je pensais que ça serait ma seule expérience d'une GT. Et aujourd'hui, ça me fait bizarre de me retrouver parfois de l'autre côté de la barrière, alors que je ne suis ni riche, ni célèbre. En tout cas, j'aime mon boulot!
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