Histoires d'A
L'autre jour, j'ai croisé deux voitures qui n'ont pas grand chose en commun, sinon qu'elles portent des patronymes en "A" et que leurs marques respectives ont disparu.
La première, vous l'aurez reconnue, c'est une Austin-Healey 3000. Elle est légèrement coursifiée, avec échappements latéraux et longues-portée. A mon avis, le propriétaire ne sort pas tous les jours avec. Sauf à prévoir de remplacer souvent les longues-portée...
C'est le moment de notre point habituel sur MG. Rien de très, très neuf : un concessionnaire dans le Yorkshire, 70 exemplaires du GS vendus durant les trois premières semaines et l'embauche de deux designers. Ce n'est pas une boutade ; ce sont vraiment les dernières actus. Ca et une campagne de pub sans relief pour le GS. A mon avis, pour que MG UK soit sur une rampe de lancement, ils doivent terminer l'année à 5000 véhicules. Ca serait un indice qu'ils vont sortir de la marginalité. Ca et de vraies nouveautés d'ici mi-2016 (et par "nouveauté", je n'inclus pas un set d'autocollants...)
Un Asia Motors Rocsta. C'est sûr qu'on se retourne moins sur son passage et pourtant... Asia Motors veut profiter du boum de l'automobile en Corée du Sud. Il passe un accord avec Kia et Fiat pour assembler la 124. Les kits sont assemblés chez Asia Motors, mais labellisés "Kia-Fiat". En parallèle, il lance le Rocsta, qui lorgne à la fois sur la Jeep CJ-7 et le Suzuki Jimny/Santana Samurai ! Il ouvre une deuxième usine. Cette fois, il bosse pour Dong-A (l'actuel Ssangyong), pour lequel il assemble des Fiat 130 et des Peugeot 604 (!) En 1979, l'état Coréen trouve que son secteur automobile est trop atomisé. Asia Motors implose : exit les Fiat 124 ; Kia récupère le Rocsta, son usine et le badge Asia Motors. Ssangyong récupère l'autre usine. Hasard ou coïncidence, il y produit une version sous licence de la CJ-7, le Korando (Korea can do.) En 1993, lorsque Kia arrive en Europe, Asia Motoors est dans ses bagages, d'où ce Rocsta. Néanmoins, en 1999, le constructeur est K.O. Hyundai, son repreneur, impose la dissolution de la sous-marque.
La première, vous l'aurez reconnue, c'est une Austin-Healey 3000. Elle est légèrement coursifiée, avec échappements latéraux et longues-portée. A mon avis, le propriétaire ne sort pas tous les jours avec. Sauf à prévoir de remplacer souvent les longues-portée...
C'est le moment de notre point habituel sur MG. Rien de très, très neuf : un concessionnaire dans le Yorkshire, 70 exemplaires du GS vendus durant les trois premières semaines et l'embauche de deux designers. Ce n'est pas une boutade ; ce sont vraiment les dernières actus. Ca et une campagne de pub sans relief pour le GS. A mon avis, pour que MG UK soit sur une rampe de lancement, ils doivent terminer l'année à 5000 véhicules. Ca serait un indice qu'ils vont sortir de la marginalité. Ca et de vraies nouveautés d'ici mi-2016 (et par "nouveauté", je n'inclus pas un set d'autocollants...)
Un Asia Motors Rocsta. C'est sûr qu'on se retourne moins sur son passage et pourtant... Asia Motors veut profiter du boum de l'automobile en Corée du Sud. Il passe un accord avec Kia et Fiat pour assembler la 124. Les kits sont assemblés chez Asia Motors, mais labellisés "Kia-Fiat". En parallèle, il lance le Rocsta, qui lorgne à la fois sur la Jeep CJ-7 et le Suzuki Jimny/Santana Samurai ! Il ouvre une deuxième usine. Cette fois, il bosse pour Dong-A (l'actuel Ssangyong), pour lequel il assemble des Fiat 130 et des Peugeot 604 (!) En 1979, l'état Coréen trouve que son secteur automobile est trop atomisé. Asia Motors implose : exit les Fiat 124 ; Kia récupère le Rocsta, son usine et le badge Asia Motors. Ssangyong récupère l'autre usine. Hasard ou coïncidence, il y produit une version sous licence de la CJ-7, le Korando (Korea can do.) En 1993, lorsque Kia arrive en Europe, Asia Motoors est dans ses bagages, d'où ce Rocsta. Néanmoins, en 1999, le constructeur est K.O. Hyundai, son repreneur, impose la dissolution de la sous-marque.
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