Daewoo du soir, bonsoir

En 1997, la Daewoo Lanos remplaçait la Nexia. Certes, elle reposait encore sur la vieille plateforme de l'Opel Kadett E, mais visuellement, elle était inédite. L'avenir semblait radieux pour Daewoo. Hyundai pouvait trembler !
En 1997, j'étais un jeune stagiaire d'une grosse PME de la Silicone Valley. Je me souviens que dans la boite, les représentants en Asie du Sud-Est faisait figure de caïds. Ils faisaient exploser les chiffres ! Mon stage s'est terminé début août. Quelques jours après, la Thaïlande dévaluait le baht. A la rentrée de septembre, les économies d'Asie du Sud-est s'effondraient comme des dominos. Les cadors, ils voyaient leurs commandes annulées une à une. La maison-mère avait du licencier. Au CDI (Centre de Documentation et d'Information), il y avait des journaux américains. Ils parlaient de patrons Coréens qui se suicidaient. Non pas parce qu'ils étaient ruinés, mais parce que l'échec était un déshonneur.
Dans mon livre sur l'automobile Coréenne, je vais y consacrer un chapitre entier. Un chapitre qui courra de 1993 (l'arrivée des voitures coréennes en Europe) à 1999 (la faillite et le démantèlement de Daewoo.) 6 années de bouleversements.

Justement, où en suis-je de mes livres ? Les livres sur les voitures Coréennes est achevé aux deux tiers et j'ai aussi deux tiers de photos. Celui sur la Chine, j'attends le bon à tirer. Il devrait -enfin- sortir en décembre. Quelle attente interminable !

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