Rangement d'août

C'est marrant. Il faut croire qu'il y a des modes, pour les anciennes. Avant, je croisais souvent des MG B (six, rien qu'en 2013 !) et aucune Fiat 124 Spider. Depuis 2016, la proportion s'est inversée : j'ai croisé quelques 124 Spider et une seule MG B.
La seule explication plausible, c'est qu'avec l'augmentation des prix, les gens n'utilisent plus leur MG B comme "daily". De plus, les amateurs de roadsters bon marché (comptez tout de même 15 000€) se sont rabattus sur la 124 Spider.

Voici donc une Pininfarina 124 Spidereuropa. Son propriétaire était visiblement très occupé à fouiller dans la boite à gant. Combien de temps peut-il vous falloir pour retrouver quelque chose ? La boite à gant des 124 est-elle si vaste que cela ?
Remarquez, mieux vaut qu'il fasse cela à l'arrêt que sur autoroute. Un des (nombreux) trucs que je détestent, ce sont les gens qui fouillent leur voiture pendant des heures, alors qu'ils roulent. Ils ne regardent pas où ils vont, ils font des zigzagues et si ça freine brusquement, ils réagissent au dernier moment... Si vous cherchez quelque chose, quittez l'autoroute et arrêtez-vous ! En plus, ça sera plus rapide...

Puisque j'ai parlé de Fiat et de MG, un peu plus haut, sachez qu'en Grande-Bretagne, la marque à l'octogone poursuit sa remontée. Du coup, elle rattrape Fiat. C'est dire à quel point la marque italienne est mal en point...

Et ce n'est qu'un début, pour le MG sauce SAIC, annoncé en France pour cette année.

Sur un site russe, j'ai lu que Geely envisageait un lancement de Lynk&Co en France, dès 2020.

Sauf erreur, ni MG, ni Lynk&Co ne possède le moindre concessionnaire dans l'hexagone (sauf si Geely compte s'appuyer sur le réseau Volvo.) Pour autant, la volonté est là. Dans un marché automobile stagnant, il n'y a pas de place pour de nouveaux entrants, au contraire. Si le gâteau est plus petit et qu'il y a plus de monde autour de la table, tout le monde ne sera pas servi...
Les généralistes, notamment Fiat (mais aussi Ford, Opel et quelques autres...), ne sont pas incontournables. Face au Chinois, face à la disparition de la clientèle urbaine, les constructeurs doivent réagir. Le suivisme et la financiarisation ne mènent nul part. La solution, ça sera l'audace. Offrir un vrai plus-produit aux clients et les fidéliser, sans quoi, ils vont se contenter de regarder l'étiquette...