Grand Prix Karting 2023

Le karting est de retour sur le Circuit Carole, pour la troisième fois en quatre ans. Et comme chaque année, il y a beaucoup de spectacle en piste, dans une ambiance bon enfant.

Pour rappel, le Circuit Carole est situé au pied des pistes de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Avec le Trophée Ile-de-France d'Angerville, le Grand Prix Karting est la seule opportunité d'assister à une compétition automobile, en Région Parisienne.

En plus, c'est gratuit !

A Carole, il n'y a pas de carré VIP, pas de Paddock Club, pas de Pass Gold, Silver et Bronze. Les visiteurs peuvent accéder à (presque) tous les recoins du circuit.

Les karts sont préparés sous vos yeux !

La journée commence par une photo de groupe. Cela fait 30 ans que l'ASK Rosny 93 organise des compétitions à Carole et cela méritait une photo !

Les pilotes des trois plateaux sont rejoints par les juniors du club. Amine Pantoli, lui, avait piscine (ça ne s'invente pas !)

Qui sait, peut-être que dans le lot, il y a le futur Esteban Ocon, le futur Théo Pourchaire... Ou la future Doriane Pin !

KZ2 Gentleman

La courses ont lieu dans l'ordre inverse de l'an dernier. Les Gentlemen (plus de 45 ans ouvrent la marche.)

Vainqueur sortant, Claude Monteiro tient la corde (au propre, comme au figuré) pour se succéder à lui-même. La surprise, c'est Arnaud Pellegatti, 2ème sur la grille. Il n'a pas un gros palmarès. Par contre, depuis 2008, il était de presque toutes les courses à Carole !

Emmanuel Galichon dépose l'invité surprise au feu vert. En tête, Claude Monteiro contrôle. Le groupe de tête comprends douze karts ! Notez la remonté de Benoit Portmann en fond de grille. A mi-course, alors que les jeux semblent faits, Arnaud Pellegatti double le duo de tête ! Les autres accélèrent et les quatre premiers se détachent du peloton. Il mène quelques tours, mais ne peut résister à un retour de Monteiro. Puis c'est au tour de Galichon et de Portmann. Sous le cagnard, Pellegatti semble épuisé. Rattrapé par le peloton, il finira finalement 4e. En vue de l'arrivée, Portmann tente l'aspiration. Il passe Galichon, mais manque de souffle pour inquiéter Monteiro.

L'ancienne star de GT double la mise. Il ne peut retenir des larmes de joie, sur le podium. 3e en 2022, Portmann est 2e (et vainqueur en 2024 ?) Dire qu'il ne voulait pas disputer la finale, car ses chances de podium étaient a priori nulles... Médaille de bronze pour Galichon.

KZ2 Master

On passe à la catégorie Master. Le favori, c'est Grégory Guilvert. L'ancien double-champion de France de GT-FFSA (et habitué de Carole) est en pole.

Nicolas Picot, vainqueur KZ2 "tout court" 2022, n'est que sixième sur la grille.

Au feu vert, rien ne bouge chez les trois premiers : Guilvert vire en tête, devant Yannick Savard et Paul David. De nouveau, un train se forme derrière le leader. On se double, aussi. Ainsi, Picot parvient à raccrocher le trio de tête. Il se blotti derrière Paul David et à la faveur de l'aspiration, ils se retrouvent en tête. Un peu plus loin, Yannick Savard parvient à passer Guilvert. Dans la dernière ligne droite, le 3e se colle à Picot, qui plonge à la corde. "La star" est impuissant. Il parvient uniquement à refermer la porte sur Savard.

Beaucoup de Picot ! L'audace aura payé. Poulidor du KZ2 Master, Paul David est une nouvelle fois 2e. Savard complète le podium devant Guilvert, qui avait refait la jonction.

KZ2

Terminer la journée par l'épreuve-reine, cela semble plus logique, non ?

Au préalable, on a une interlude, avec une course de trottinettes électriques !

Le régional de l'étape, c'est Paolo Besancenez, 4ème sur la grille. Opportuniste en 2022, il avait terminé 2e. Alors pour cette année, il espère l'or...

Juste derrière lui, il y a Tania Cirelli, unique féminine du meeting.

Maxime Grillon surprend Nelson Bondier au feu vert. L'an dernier déjà, Bondier avait connu un début de course similaire et il avait fini loin du podium. Alors cette année, il se bat. Il joue aux auto-tamponneuses avec Grillon. Besancenez, qui attendait son heure, saisit l'occasion et prend les commandes ! Bondier se débarrasse de Grillon, puis il passe le leader. Un quatrième homme se joint à la lutte : Florian Kuntzmann. Grillon s'offre Besancenez, puis il klaxonne derrière Bondier. Kuntzmann, lui, finit par trouver l'ouverture sur le Francilien. Pour une fois, il n'y a pas d'attaque, pour la tête, dans le dernier virage.

Victoire donc de Bondier, devant Grillon et Kuntzmann.

Le Grand Prix Karting, c'est une bonne ambiance. Les pilotes courent devant leurs proches. Ils attaquent comme des damnés, ils se donnent des coups de pare-chocs... Mais ensuite, dans le parc fermé, ça rigole. Il n'y a pas de frime. Y compris chez les pilotes ayant un palmarès en auto. Et surtout, aucun Formulix à l'horizon !

Alors, vous venez l'an prochain ?