Encore une Alfa et une BMW ensemble!

Une Alfa 155 abandonnée sur un parking d'hôtel. La végétation témoigne que ça fait quelque temps qu'elle est là. Une fin assez triste pour cette voiture. Elle me rappelle les 155 de DTM que j'avais vu à Magny-Cours, en 1996 (même si techniquement, elles n'ont rien à voir.)

Il y a quelques temps, j'ai voulu sauver une Impreza break ayant connu un sort identique. La propriétaire m'a parlé d'une panne irréparable, de contraventions impayées... Elle a préféré la donner à des gens du voyage qui l'ont désossée illico presto.
Une 850i. Pour une fois, elle a échappé au tuning sauvage. Notez tout de même que les jantes à l'arrière sont différentes de celles (d'origine) à l'avant!

Un mot sur Alan Simonsen. Lorsque j'écris des articles sur le sport auto chinois, j'espère un jour voir les pilotes en F3 ou en GP2 et dire fièrement: "Vous avez vu, j'étais le premier à en parler?" Hélas, Simonsen est lui ressorti à la rubrique nécrologie. Il apparaissait dans deux compte-rendus sur la Carrera Cup Asia (un, deux) où il s'est imposé.
C'est toujours triste d'apprendre la mort d'un pilote dans la force de l'âge. N'empêche, ce qui m'a le plus touché, ce sont les tartines de bons sentiments. J'ai tendance à croire que les emplois d'hyperboles sont inversement proportionnel à la sincérité. C'est un truc de communicants, il faut être "profondément choqué" par un "drame effroyable, qui remet en cause la façon dont nous abordons la course" et l'on est bien sûr "de tout cœur avec la famille, qu'il faut soutenir dans cette épreuve terrible".
Du moins, ça, c'était la semaine dernière. Car, cette semaine, c'est plutôt: "Alan qui? Ah oui, le gars qui s'est tué au Mans!" Parce qu'il faut aller vite. Autant on pleure Simonsen, autant il faut glorifier Sébastien Loeb, à Pikes Peak. Une actu chasse l'autre. C'est le style Ici Paris: on fait de l'émotion hebdomadaire, voir quotidienne. Le blogging a hélas accéléré la tendance; c'est la course à l'armement entre les pigistes qui écrivent au kilomètre et les magazines qui veulent faire des "une" choc pour faire remonter les ventes. Il n'y a plus de travail de fond. Sur Maria de Vilotta, par exemple, on suit d'abord "son combat effroyable entre la vie et la mort". Puis, on loue "son héroïsme" lorsqu'elle revient sur le devant de la scène. Personne n'ose se demander ce que faisait un troisième couteau dans une F1, sur un aérodrome désaffecté. La voiture a été blanchie, mais quid de la pilote et des conditions de sécurité? Ouhla, terrain miné! On risquerait de mettre en cause une femme (donc être taxé de sexisme) ou les pratiques de l'écurie de Jules Bianchi (et être taxé de francophobie.) Mieux vaut vite enterrer l'affaire! Idem pour Simonsen. Il y a un mort, mais je n'ai lu aucun papier mettant en cause qui que ce soit (le pilote, la voiture, la sécurité, etc.) De toute façon, cette histoire appartient déjà au passé... 

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