33° à l'ombre
Ah, les joies du métro parisien, l'été... Travaux, travaux, station fermée... Bon, ben, y'a plus qu'à marcher jusqu'au RER de Nation, en espérant que je loupe pas le dernier train... Le bon côté des choses, c'est que j'ai pu croiser cette Alfa Romeo 33. La marque Milanaise a longtemps fait dans le biodégradable et les berlines des années 70-80 sont très rares. En douze années de bloging, j'ai croisé UNE 33...
En 1983, la 33 prenait le pas sur l'Alfasud. L'astuce, c'est qu'elle en reprenait la plateforme et les motorisations boxer. Pour une voiture de 1983, la ligne (réalisée en interne) était très moderne. Les avis étaient partagés. Pour les uns, c'était une voiture tape-cul et bruyante. Pour les autres, c'était justement ce qui la rendait sportive.
Le nom était un clin d’œil à la 33 de sport-prototype des années 60-70. Bientôt, toute la gamme Alfa allait être désignée par des chiffres (75, 90, 164...)
En 1990, la 33 subit un gros lifting. L'avant et l'arrière était "164isés", les boxer ont reçu l'injection (passage au catalyseur imminent oblige) et les trains roulants ont été revus. Mais le poids des ans commençait à se faire sentir... En 1993, pour écouler les stocks, Alfa Romeo France lança la série spéciale Imola, équipée du 1,3l 90ch, avec jantes alliages, intérieur cuir et autoradio. Tout cela pour 77 200frs, alors que la ZX Avantage (90ch, mais avec 1,6l) était à 90 000frs. Et je ne parle même pas du côté statutaire de dire "j'ai une Alfa 33" vs "j'ai une ZX"... En mai 1994, Ayrton Senna se tua à Imola et en catastrophe, la série pas très limitée devint Trofeo. De toute façon, la 145 avait été dévoilée en avril, à Turin...
Quand la 164 QV de mon père tombait en panne, le garage d'Issy-les-Moulineaux lui prêtait une 33. Je les surnommait "les Dinky Toys", parce que sur les portes, il y avait les coordonnés du garage et ça me rappelait les miniatures promotionnelles.
Autant la 33 avait une ligne sympa, autant, de mémoire, l'intérieur faisait camelote. Je comprends que même en massacrant les prix, Alfa avait du mal à trouver des acheteurs pour l'Imola... C'est dommage, car cette voiture avait du caractère, à commencer par son look et ses moteurs boxer.
En 1983, la 33 prenait le pas sur l'Alfasud. L'astuce, c'est qu'elle en reprenait la plateforme et les motorisations boxer. Pour une voiture de 1983, la ligne (réalisée en interne) était très moderne. Les avis étaient partagés. Pour les uns, c'était une voiture tape-cul et bruyante. Pour les autres, c'était justement ce qui la rendait sportive.
Le nom était un clin d’œil à la 33 de sport-prototype des années 60-70. Bientôt, toute la gamme Alfa allait être désignée par des chiffres (75, 90, 164...)
En 1990, la 33 subit un gros lifting. L'avant et l'arrière était "164isés", les boxer ont reçu l'injection (passage au catalyseur imminent oblige) et les trains roulants ont été revus. Mais le poids des ans commençait à se faire sentir... En 1993, pour écouler les stocks, Alfa Romeo France lança la série spéciale Imola, équipée du 1,3l 90ch, avec jantes alliages, intérieur cuir et autoradio. Tout cela pour 77 200frs, alors que la ZX Avantage (90ch, mais avec 1,6l) était à 90 000frs. Et je ne parle même pas du côté statutaire de dire "j'ai une Alfa 33" vs "j'ai une ZX"... En mai 1994, Ayrton Senna se tua à Imola et en catastrophe, la série pas très limitée devint Trofeo. De toute façon, la 145 avait été dévoilée en avril, à Turin...
Quand la 164 QV de mon père tombait en panne, le garage d'Issy-les-Moulineaux lui prêtait une 33. Je les surnommait "les Dinky Toys", parce que sur les portes, il y avait les coordonnés du garage et ça me rappelait les miniatures promotionnelles.
Autant la 33 avait une ligne sympa, autant, de mémoire, l'intérieur faisait camelote. Je comprends que même en massacrant les prix, Alfa avait du mal à trouver des acheteurs pour l'Imola... C'est dommage, car cette voiture avait du caractère, à commencer par son look et ses moteurs boxer.
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