Nouvel an Toulousain
J'ai passé les fêtes à Toulouse, où un ami d'enfance s'est marié.
A l'aller, j'ai croisé cette Maserati Ghibli à une station service. Faire de la route en Maserati, ça c'est la classe !
Une Honda Prélude. L'une des premières Honda vendue en France. Japauto avait simplifié au maximum : une finition, une motorisation et deux couleurs ! Pour info, la version 4 portes, la Ballade, fut produite en Grande-Bretagne sous le nom de Triumph Acclaim.
Cette Japonaise est le seul vrai youngtimer que j'ai croisé. D'habitude, la récolte est meilleure. Oui, mais d'habitude, ils m'invitent dans leur maison de campagne. Là, dans Toulouse intra muros, il y a moins de vieilles gimbardes...
Une Ducati "garée" devant un sushi-bar visiblement fermé depuis des lustres. Je croise souvent des voitures ventousées, mais des motos, c'est une première !
Bécane volée ? Ou bien un proprio qui a voulu faire le mariol et maintenant, il n'a plus le moyen de réparer ?
A propos de ventousé, voici un camping-car Citroën C35 qui semble n'avoir pas bougé depuis des lustres. Mais je n'ai pas osé m'approcher de trop près...
Notez que le dernier véhicule que j'ai photographié en 2017, c'était un C35. C'est donc un genre d'antépiphore...
Je m'attendais à ce qu'il fasse plutôt doux, à Toulouse. Or, là, on a été accueilli par un froid polaire. Ce n'est pas le Cers, c'est le Bargouzin ! Et je n'avais pris qu'un seul pull... Du coup, les marches à pied furent rares et surtout, courtes. Ce jour-là, le premier restaurant croisé, c'est un Italien. Le masque de Fiatou ne m'inspire guère confiance, mais c'est ça ou marcher davantage... Alors on a choisi "ça" !
Et bien j'ai été surpris (dans le sens positif du terme) par ce "Forno gusto". Si vous avez une envie de pizza, sur Toulouse, faites-y un saut !
Sur une étagère, il y avait ce scooter vintage. Ce n'est pas une Vespa, mais une Lambretta.
Je n'ai pas pu m'empêcher d'immortaliser ma pizza ! Elle était aussi jolie que bonne... J'ai ensuite diffusé la photo sur les réseaux sociaux et l'engagement fut incroyable ! Tout cela pour une photo de pizza ! Je comprends que certains se prennent pour des célébrités sur Instagram, à force d'être systématiquement liké...
Justement, en 2018, j'ai vu apparaitre des influenceurs dans les présentations. Certains, comme Ligier, ont même fait des présentations de voitures réservées aux influenceurs.
Il y a pas mal de controverses autour des influenceurs. Certains gonflent leur chiffre d'abonnements en achetant des likes auprès de "fermes à clics". D'autres "oublient" de signaler des posts sponsorisés. Certains organisent des concours bidons (avec un "gagnant" très fantomatique) ou des promotions bidons (où l'abonné finit par payer plus cher le produit.) Plus curieux, certains inventent des partenariats avec des marques, afin de se donner plus d'importance.
Je crois que comme beaucoup de gens de ma génération, je possède un mélange d'incompréhension, voire de mépris envers les influenceurs. Mais après tout, lorsque j'ai débuté, les médias traditionnels n'avaient-ils pas une attitude similaire vis-à-vis des blogueurs auto ? Ne sommes-nous pas devenu les nouveaux "vieux cons" ? Il y a une nuance, c'est la durée. Les blogs pros avaient vocation à perdurer, quitte à renouveler leurs équipes. Ces influenceurs sont seuls. Ils ont souvent des difficultés à se renouveler et à vieillir avec leur public ou à attirer une nouvelle audience.
En tout cas, charge aux blogs de ne pas finir comme le print. Le print a chuté lorsque les internautes ont trouvé la même chose gratuitement. De même, les blogs "kikoo lol mdr" avec essais depuis le siège passager et autres publi-reportage à peine déguisés, n'apportent rien par rapport aux chaines d'influenceurs. La clef, ça sera la valeur ajoutée et l'expertise...
Puis un jour, retour sur Paris. Au dernier feu rouge avant l'autoroute, je me retrouve derrière cette Citroën C-Zero grise. Ca m'a rappelé une présentation, en 2011, où Avis, la SNCF et Citroën s'associaient pour proposer de la location de C-Zéro dans les gares.
On m'a dit que je suis pessimiste vis à vis de l'électrique. En fait, depuis une douzaine d'années, j'ai entendu beaucoup de discours et j'ai conduit quelques voitures (dont la C-Zéro d'Avis...) Néanmoins, peu de prévisions se sont concrétisées. Certes, les voitures électriques ont fait de vrais progrès. Mais cela reste des véhicules très confidentiels, réservés aux technophiles. Personnellement, je n'aurais pas pu faire Toulouse-Paris d'une traite, avec la valise, en électrique.
Je pense qu'en 2030, l'électrique représentera une part substantielle du marché automobile. D'une part, les constructeurs en seront à deux ou trois générations d'électrique. Les modèles seront plus aboutis. Ce mode sera davantage entré dans les mœurs, de même que la Prius mit une quinzaine d'année pour toucher le grand public. Surtout, les législateurs feront tout pour interdire le thermique (diesel, puis essence), à coups d'interdictions de circuler et de surtaxes (bonus/malus plus drastique et carburant plus cher.) Du coup, l'automobile-déplaçoir va disparaitre. Les classes moyennes des villes prendront les transports en commun, de gré ou de force. Dans Paris intra muros, le taux d'équipement a baissé de douze points en dix ans. Donc, mécaniquement, si le gâteau diminue, mais qu'il se vend un poil plus d'électrique, la part de marché progresse !
A l'aller, j'ai croisé cette Maserati Ghibli à une station service. Faire de la route en Maserati, ça c'est la classe !
Une Honda Prélude. L'une des premières Honda vendue en France. Japauto avait simplifié au maximum : une finition, une motorisation et deux couleurs ! Pour info, la version 4 portes, la Ballade, fut produite en Grande-Bretagne sous le nom de Triumph Acclaim.
Cette Japonaise est le seul vrai youngtimer que j'ai croisé. D'habitude, la récolte est meilleure. Oui, mais d'habitude, ils m'invitent dans leur maison de campagne. Là, dans Toulouse intra muros, il y a moins de vieilles gimbardes...
Une Ducati "garée" devant un sushi-bar visiblement fermé depuis des lustres. Je croise souvent des voitures ventousées, mais des motos, c'est une première !
Bécane volée ? Ou bien un proprio qui a voulu faire le mariol et maintenant, il n'a plus le moyen de réparer ?
A propos de ventousé, voici un camping-car Citroën C35 qui semble n'avoir pas bougé depuis des lustres. Mais je n'ai pas osé m'approcher de trop près...
Notez que le dernier véhicule que j'ai photographié en 2017, c'était un C35. C'est donc un genre d'antépiphore...
Je m'attendais à ce qu'il fasse plutôt doux, à Toulouse. Or, là, on a été accueilli par un froid polaire. Ce n'est pas le Cers, c'est le Bargouzin ! Et je n'avais pris qu'un seul pull... Du coup, les marches à pied furent rares et surtout, courtes. Ce jour-là, le premier restaurant croisé, c'est un Italien. Le masque de Fiatou ne m'inspire guère confiance, mais c'est ça ou marcher davantage... Alors on a choisi "ça" !
Et bien j'ai été surpris (dans le sens positif du terme) par ce "Forno gusto". Si vous avez une envie de pizza, sur Toulouse, faites-y un saut !
Sur une étagère, il y avait ce scooter vintage. Ce n'est pas une Vespa, mais une Lambretta.
Je n'ai pas pu m'empêcher d'immortaliser ma pizza ! Elle était aussi jolie que bonne... J'ai ensuite diffusé la photo sur les réseaux sociaux et l'engagement fut incroyable ! Tout cela pour une photo de pizza ! Je comprends que certains se prennent pour des célébrités sur Instagram, à force d'être systématiquement liké...
Justement, en 2018, j'ai vu apparaitre des influenceurs dans les présentations. Certains, comme Ligier, ont même fait des présentations de voitures réservées aux influenceurs.
Il y a pas mal de controverses autour des influenceurs. Certains gonflent leur chiffre d'abonnements en achetant des likes auprès de "fermes à clics". D'autres "oublient" de signaler des posts sponsorisés. Certains organisent des concours bidons (avec un "gagnant" très fantomatique) ou des promotions bidons (où l'abonné finit par payer plus cher le produit.) Plus curieux, certains inventent des partenariats avec des marques, afin de se donner plus d'importance.
Je crois que comme beaucoup de gens de ma génération, je possède un mélange d'incompréhension, voire de mépris envers les influenceurs. Mais après tout, lorsque j'ai débuté, les médias traditionnels n'avaient-ils pas une attitude similaire vis-à-vis des blogueurs auto ? Ne sommes-nous pas devenu les nouveaux "vieux cons" ? Il y a une nuance, c'est la durée. Les blogs pros avaient vocation à perdurer, quitte à renouveler leurs équipes. Ces influenceurs sont seuls. Ils ont souvent des difficultés à se renouveler et à vieillir avec leur public ou à attirer une nouvelle audience.
En tout cas, charge aux blogs de ne pas finir comme le print. Le print a chuté lorsque les internautes ont trouvé la même chose gratuitement. De même, les blogs "kikoo lol mdr" avec essais depuis le siège passager et autres publi-reportage à peine déguisés, n'apportent rien par rapport aux chaines d'influenceurs. La clef, ça sera la valeur ajoutée et l'expertise...
Puis un jour, retour sur Paris. Au dernier feu rouge avant l'autoroute, je me retrouve derrière cette Citroën C-Zero grise. Ca m'a rappelé une présentation, en 2011, où Avis, la SNCF et Citroën s'associaient pour proposer de la location de C-Zéro dans les gares.
On m'a dit que je suis pessimiste vis à vis de l'électrique. En fait, depuis une douzaine d'années, j'ai entendu beaucoup de discours et j'ai conduit quelques voitures (dont la C-Zéro d'Avis...) Néanmoins, peu de prévisions se sont concrétisées. Certes, les voitures électriques ont fait de vrais progrès. Mais cela reste des véhicules très confidentiels, réservés aux technophiles. Personnellement, je n'aurais pas pu faire Toulouse-Paris d'une traite, avec la valise, en électrique.
Je pense qu'en 2030, l'électrique représentera une part substantielle du marché automobile. D'une part, les constructeurs en seront à deux ou trois générations d'électrique. Les modèles seront plus aboutis. Ce mode sera davantage entré dans les mœurs, de même que la Prius mit une quinzaine d'année pour toucher le grand public. Surtout, les législateurs feront tout pour interdire le thermique (diesel, puis essence), à coups d'interdictions de circuler et de surtaxes (bonus/malus plus drastique et carburant plus cher.) Du coup, l'automobile-déplaçoir va disparaitre. Les classes moyennes des villes prendront les transports en commun, de gré ou de force. Dans Paris intra muros, le taux d'équipement a baissé de douze points en dix ans. Donc, mécaniquement, si le gâteau diminue, mais qu'il se vend un poil plus d'électrique, la part de marché progresse !
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