Schnelle Autos und schöne Frauen
Comment on s'en prend à Liqui Moly ? Qu'auraient été Marcel Ttarès, Christian Debias ou même Norma, sans le sponsoring de Liqui Moly ? Les féministes ont eu la peau du calendrier Pirelli, pas question qu'ils fassent de même avec celui de Liqui Moly !
Dans la foulée, j'ai envoyé un mail afin d'obtenir le bien nommé "schnelle Autos und schöne Frauen" (voitures rapides et belles femmes.)
Faisons un petit cours de logistique moderne...
Liqui Moly est une entreprise allemande vendant à d'autres entreprises. Donc, ils ont sous-traité leur "boutique" à une entreprise qui d'ordinaire vend des articles de foot sur internet. Ensuite, bien sûr, il n'est pas question d'envoyer un camion juste pour mon calendrier. A l'issue de sa tournée de ramassage, GLS a regroupé les colis dans un hub. Le cas échéant, faute de volume suffisant vers la France, il va envoyer les colis vers un second hub, qui a davantage d'échanges avec la France. Là, mon calendrier est enfin arrivé au hub Parisien. Néanmoins, pour le "dernier kilomètre", GLS sous-traite à des transports locaux, plus à même de gérer les petits volumes des particuliers et qui connaissent mieux le coin...
Avec cette organisation, vous multipliez les intermédiaires. Des gens sans contact, ni avec l'expéditeur, ni avec le destinataire. Donc moins de comptes à rendre. En plus, ils ont souvent des objectifs de productivité ; pas le temps de s'occuper d'une adresse mal remplie ou d'un colis mal aiguillé... Et par définition, plus vous multipliez les étapes, plus vous multipliez les risques d'erreurs. De même, cela crée des tentations. On est en fin d'année. Un carton plat, c'est très probablement un calendrier. En plus, il a un bel autocollants Liqui Moly dessus. Donc un opérateur a vite fait de comprendre ce que le colis contient et s'il est marron...
Les deux premiers calendriers se sont ainsi "perdus". Pour le second, j'ai le tracking et je sais que c'est le transporteur du "dernier kilomètre" qui l'a gardé. Le troisième, lui, est arrivé à bon port !
Le Rat Pack, c'était deux fils d'émigrants Italiens, ayant grandit en province et un Afro-cubain issu d'une famille d'artistes. Ils voulaient devenir plus Américains que les Américains ! Percer dans cette Amérique Wasp, jusqu'à en devenir des citoyens d'honneurs. En attendant, Frank Sinatra, Dean Martin et Sammy Davis Jr alternaient films à Hollywood et tours de chant à Las Vegas. L'Anglais Peter Lawford, le quatrième homme, avait épousé Pat Kennedy, la sœur de John, Robert et Ted. Nos compères soutinrent la campagne présidentielle de JFK. Mais il n'y eu pas de retour d'ascenseur. Le président refusa de s'afficher aux côtés de Sinatra, le grand ami de la pègre. Davis aurait du venir chanter pour l'inauguration. Puis JFK eu peur qu'il ne débarque à la garden-party avec son épouse blanche. Après cela, Lawford fut exclu du groupe et Sinatra veilla à ce qu'il soit également exclu des studios...
A Las Vegas, à cause de la ségrégation, Davis devait dormir hors de la ville et un fois sorti de scène, il se changeait dans un contre-allée. Il fut des premières mobilisations noires. Après, il était un self-made-man ; il ne se retrouvait pas dans le discours marxisant des noires la fin des années 60. Et lui qui s'était converti au judaïsme, n'allait pas trainer avec les Black Muslims. Sans oublier cette trahison de Kennedy. Alors il soutint Richard Nixon. A l'instar de James Brown, il se reconnaissait dans le discours libéral et patriotique du nouveau président.
Or, beaucoup d'anciens activistes noirs intégrèrent le show-business des années 70. Davis fut considéré comme un traitre. Le seul moyen qu'il avait trouvé pour avoir encore des amis, c'était de saupoudrer ses soirées. A l'écran, il se contentait de petits rôles de "noir de service" comme dans Cannonball Run.
Et donc, en 1983, cocaïnomane et ruiné, il accepta sans broncher de promouvoir la De Lorean. Sinatra lui proposa une ultime tournée. Martin, déjà malade, dut vite renoncer. En 1989, il dut annuler à cause d'une douleur à la gorge. C'était un tumeur cancéreuse. Il mourut en 1990.
Après, on aime ou on n'aime pas. Les soy boys ne peuvent pas rejeter comme cela quelqu'un ou quelque chose. Il leur faut une "bonne" raison ; un motif objectif. D'où l'accusation de sexisme.
Je ne vois pas au nom de quoi il faudrait proscrire les photos sexy. C'est avant tout une célébration de la beauté. De même qu'il n'y a plus de métiers interdits aux femmes, pourquoi y aurait-il des "mauvais" métiers pour les femmes ?
Je suis d'autant plus remonté que les féministes modernes marchent sur la tête ! L'autre jour, dans une FNAC, j'ai vu un mur entier tapissé de Devenir, l'autobiographie de Michelle Obama. Elle est volontiers décrite comme un "icône féministe". Elle est issue d'un milieu pauvre de Chicago. Elle fit des études à Princeton, les payant en jouant les assistantes maternelles. Elle fit d'activisme, travailla comme avocate, spécialisée dans la propriété intellectuelle (dans un cabinet où elle rencontra Barak Obama.) Puis elle fut chargé des affaires sociales à Chicago et très brièvement, elle siégea au conseil d'administration de TreeHouse. Elle démissionna en 2006, lorsque son mari débuta sa première campagne présidentielle. Et ensuite ? Elle inaugura des parterres de fleurs, elle fit du rap avec Missy Elliott et elle fit des speech sur l'immigration, la nourriture bio, Donald Trump ou les LGBT. Elle n'a jamais dirigé d'entreprise. Elle n'a jamais été candidate à un mandat politique. Elle n'a pas eu de rôle formel ou informel à la Maison Blanche. Elle n'a même pas créé l'une de ces fondations dont les Américains sont friands. Alors en quoi c'est une icône du féminisme ? C'est un modèle de carrière pour les petites filles ? "Travaille dur, fais des études et trouve toi un mari bien ambitieux !"
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