Un tour au DS World
Cette semaine, je me suis rendu au DS World, afin d'y voir l'exposition sur les Miao. C'était la première fois que je visitais ce lieu.
Pour le compte rendu de l'exposition, rendez vous sur mon bon vieux Skyblog.
Ici, je vais bien sûr évoquer les lieux. On y est accueilli par une DS3 Crossback, qui fut LA star du Mondial de Paris 2018. J'adore la ligne de cette voiture. J'espère désormais que le ramage est à la hauteur du plumage...
A l'étage, DS raconte son histoire. Cette photo de Flaminio Bertoni est célèbre. Designer avant la lettre, il est le père de la Traction Avant, la 2cv, l'Ami 6 et donc, la DS.
La maquette est placée de manière à ce que l'on ait l'impression qu'il est en train de modeler cette DS19, dont la moitié arrière montre le produit fini.
C'est un gros raccourci sur son travail, mais la mise en scène est bien trouvée.
Et surtout, il y a cette très belle DS 21 Injection Électronique bleue...
Disposer d'un show-room, c'est bien. Mais il faut lui définir une mission et des objectifs.
Avoir une simple boite à lettres au pied de l'Arc de Triomphe, ça ne doit pas être un but en soi. Et puis, c'est une très chère boite à lettres !
Avant tout, cela doit être des objets de conquête. Le Peugeot Avenue était trop petit pour vraiment présenter la gamme du constructeur ou pour réaliser des expositions thématiques. Le C42 était trop grand ou plutôt, trop haut. Seuls les mordus se rendaient au dernier niveau. Et par définition, un mordu, ce n'est pas un prospect...
Mercedes-Benz possédait un emplacement idéal, en haut des Champs Elysées, pour drainer du monde. Néanmoins, aucun constructeur, a fortiori dans le premium, souhait faire du quantitatif. Ils préfèrent le qualitatif. De plus, c'était une clientèle internationale. Cela correspondait à l'image mondiale de Mercedes-Benz. Pour autant, si un visiteur se disait intéressé par un modèle, on lui tendait une brochure en français, avec des prix en Euros. Or, suivant les pays, les motorisations, les finitions et parfois, les modèles proposés diffèrent... Idéalement, il aurait fallu une borne polyglotte avec un configurateur capable de paramétrer chaque véhicule en fonction du pays du visiteur. Sachant que les gammes évoluent en permanence, ça serait très lourd à mettre en place. Possible. Mais très lourd.
Dans une ville internationalisée comme Paris, le constructeur doit aussi se demander s'il souhaite s'adresser aux Parisiens, aux touristes Français, voire aux touristes internationaux. C'est un "ou" ; on ne peut pas cocher plus d'une case ! Pour les Parisiens, je pense qu'il faudrait plutôt s'installer dans les quartiers fréquentés par les Parisiens (République, Le Marais, St Germain des Prés...) Quant aux touristes internationaux, il faudrait plutôt se rendre sur la Tour Eiffel ou Montmartre.
Pour le compte rendu de l'exposition, rendez vous sur mon bon vieux Skyblog.
Ici, je vais bien sûr évoquer les lieux. On y est accueilli par une DS3 Crossback, qui fut LA star du Mondial de Paris 2018. J'adore la ligne de cette voiture. J'espère désormais que le ramage est à la hauteur du plumage...
A l'étage, DS raconte son histoire. Cette photo de Flaminio Bertoni est célèbre. Designer avant la lettre, il est le père de la Traction Avant, la 2cv, l'Ami 6 et donc, la DS.
La maquette est placée de manière à ce que l'on ait l'impression qu'il est en train de modeler cette DS19, dont la moitié arrière montre le produit fini.
C'est un gros raccourci sur son travail, mais la mise en scène est bien trouvée.
Et surtout, il y a cette très belle DS 21 Injection Électronique bleue...
Disposer d'un show-room, c'est bien. Mais il faut lui définir une mission et des objectifs.
Avoir une simple boite à lettres au pied de l'Arc de Triomphe, ça ne doit pas être un but en soi. Et puis, c'est une très chère boite à lettres !
Avant tout, cela doit être des objets de conquête. Le Peugeot Avenue était trop petit pour vraiment présenter la gamme du constructeur ou pour réaliser des expositions thématiques. Le C42 était trop grand ou plutôt, trop haut. Seuls les mordus se rendaient au dernier niveau. Et par définition, un mordu, ce n'est pas un prospect...
Mercedes-Benz possédait un emplacement idéal, en haut des Champs Elysées, pour drainer du monde. Néanmoins, aucun constructeur, a fortiori dans le premium, souhait faire du quantitatif. Ils préfèrent le qualitatif. De plus, c'était une clientèle internationale. Cela correspondait à l'image mondiale de Mercedes-Benz. Pour autant, si un visiteur se disait intéressé par un modèle, on lui tendait une brochure en français, avec des prix en Euros. Or, suivant les pays, les motorisations, les finitions et parfois, les modèles proposés diffèrent... Idéalement, il aurait fallu une borne polyglotte avec un configurateur capable de paramétrer chaque véhicule en fonction du pays du visiteur. Sachant que les gammes évoluent en permanence, ça serait très lourd à mettre en place. Possible. Mais très lourd.
Dans une ville internationalisée comme Paris, le constructeur doit aussi se demander s'il souhaite s'adresser aux Parisiens, aux touristes Français, voire aux touristes internationaux. C'est un "ou" ; on ne peut pas cocher plus d'une case ! Pour les Parisiens, je pense qu'il faudrait plutôt s'installer dans les quartiers fréquentés par les Parisiens (République, Le Marais, St Germain des Prés...) Quant aux touristes internationaux, il faudrait plutôt se rendre sur la Tour Eiffel ou Montmartre.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Qu'est-ce que vous en pensez ?