Quelques Tomica...
Tomica, c'est un spécialiste japonais de la miniature "2 inches". C'est la propriété du fabricant Tomy, bien connu, en France, dans les années 80.
Tomica propose essentiellement des répliques de la production japonaise contemporaine (utilitaires inclus.) En Asie, ses produits sont relativement bien diffusés.
La preuve : voici une étagère vue à l'aéroport de Taipei.
Ce qui fait le sel de ce fabricant, c'est la diversité de son catalogue. Car il propose également des reproductions d'anciennes et de youngtimers, des voitures de films ou de manga, des exotiques, etc. Là-dedans, les mordus savent faire la différence entre telle édition limitée, plus soignée et telle production en série. Le pire étant les productions extra-asiatiques (Chine, Thaïlande, Vietnam...), un peu bâclées.
A mon avis, le principal intrant, c'est que Tomica n'a pas de représentant en Europe (et sa diffusion en Amérique du Nord est faible.) Du coup, des voitures vendues 6€ ou 7€ en grande surface (sachant qu'il n'y a pas de grandes différences entre les séries limitées et les autres) sont revendues jusqu'à 90€ par des particuliers !
Si ça se trouve, au Japon, il existe un engouement similaires pour les Norev !
Si vous voulez en savoir plus, sur Tomica, je vous conseille le site dédié de Thomas Rx.
Moi, mes miniatures, j'aime les exposer. Pas question de les laisser dans la boite !
Commençons par la Lancia Stratos et... Horreur, la boite est vide.
Dans l'excitation, je ne m'étais pas rendu compte que la boite avait un poids anormal. Et après, j'ai tout de suite rangé mes Tomica dans ma valise, sans les ouvrir. Je possède toujours le reçu, mais pour aller l'échanger...
Tant pis. Ca m'a coûté 400 pesos (7€), ce n'est pas la fin du monde... Au pire, sur Le bon coin, je pourrais revendre la boite vide pour le même prix !
On reste dans les Italiennes avec la Lamborghini Veneno. Le modèle est original : c'est une hypercar basée sur l'Aventador (comme la Centenario et la Sian.) Seuls 5 coupés (et 9 cabriolets) ont été produits.
Ce modèle a été fabriqué au Vietnam et l’exécution est moyenne. Les phares ne sont que peints. Le marquage des pneus a été transformé en un liseré rouge sur les jantes.
Un mot sur Lamborghini, dont les ventes ont progressé de manière exponentielle. En 2003, lorsqu'il lança la Gallardo, il avait produit environ 10 000 voitures (en quarante années d'existence.) Onze ans après, grâce à la Gallardo, il frôlait les 30 000 unités. Aujourd'hui, moins de six ans après la Gallardo, la marque au taureau approche les 50 000 voitures.
Ce n'est pas Toyota, mais c'est une sacrée réussite. Les esprits chagrins noteront qu'à l'avenir, l'Urus va tirer les volumes et qu'il est appelé à être la meilleur vente de l'histoire de la marque...
Un Fiatou. J'ai pris des dizaines de photos de Fiat 500, mais je n'en avais pas en miniature !
Le supermarché proposait aussi une 500 F aux couleurs de Lupin III (Edgar la cambriole, en V.F.) Mais pour moi, ce dessin animé évoquait davantage une Mercedes-Benz SSK jaune à aile noires...
Tomica reproduit même des Françaises !
Un soldeur faisait une opération destockage. A cause de sa boite abimée, cette Renault Megane RS n'était vendu que 250 pesos (4,5€.) Je n'ai pas pu résister !
Ça m'a fait penser à Laurent Hurgon et à son record du Nürburgring avec la Megane Trophy-R à pot Akropovic...
L'importateur Lotus est très actif au Japon. Tomica a donc reproduit plusieurs voitures de la marque, dont cette 3-Eleven.
J'imagine qu'ils ont déjà une Evija dans les tuyaux...
J'ai toujours adoré les Cadillac des années 50.
Je ne sais plus dans quelles circonstances j'ai vu une Cadillac rose. Mais ensuite, c'était pour moi une évidence : les Cadillac devaient être roses ! Je devais être très, très petit à l'époque et lorsqu'on m'offrit une Cadillac Eldorado 1957 Solido au 1/43e, je me suis empressé de la repeindre en rose ! Hélas, elle n'a pas survécue à ma trépidante vie d'enfant...
Par la suite, j'ai eu une Cadillac 1959 Micromachines (rouge.)
Le millésime 1959, c'était l'ultime Cadillac d'Harley Earl. Ce designer était persuadé que les Américains voulaient toujours plus de chromes et d'ailerons. C'était la voiture superlative et ostentatoire. Pour moi, elle représentait l'Amérique de l'après-guerre, dans son opulence et aussi dans son égocentrisme.
La miniature (de la série "premium") est très belle, avec beaucoup de détails.
On reste dans la melonite avec ce Hummer H2 !
C'est marrant. Pendant des mois, je n'ai pas vu ou entendu parler de Hummer. Et là, coup sur coup, je jouais à Hummer Extreme Edition, dans une salle d'arcade de San Carlos, GM Authority évoquait le retour possible de la marque et Nicolas Meunier présentait un livre sur le H2 ! Et voici qu'avec la Megane RS, il y avait un H2, dans le bac du soldeur...
J'aimerais bien en conduire un, juste pour son côté baroque. Et ne me parlez pas du futur Hummer électrique ! Moi, je veux une authentique expérience du Hummer ! Le conduire dans Paris, avec des filles en bikini sur chacun des sièges passagers, un CD de Notorious B.I.G. et bien sûr, me garer sur le trottoir avec !
Il me semblait logique d'acheter aussi une réplique de Japonaise. Mais quelque chose d'original, pas une GT-R...
J'ai justement aperçu une Mitsuoka Orochi. Mitsuoka se contentait de modifier l'avant et l'arrière de voitures Japonaises. Là, ils avaient créé leur premier modèle inédit. Son style était pour le moins controversé. Au temps du Blog Auto, on s'en moquait régulièrement et cette livrée prune, très nouveau riche, n'arrange rien.
100% kitsch, donc 100% incontournable !
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