World premiere of the Audi Q4 e-tron : celebration of progress

Audi poursuit son offensive dans le tout-électrique. Après la berline e-tron GT, voici le SUV Q4 e-tron.

Dans un décor gris, Hildegard Wortmann, représentante du marketing, effectue un facetime avec Regé-Jean Page. L'acteur Britannique tente de voir le Q4 e-tron et la représentante d'Audi le rembarre.

Le ton de la soirée est donné : humour allemand et ambiance tristounette. On est loin d'une "celebration".

Henrik Wenders, "Head of brand" d'Audi nous accueille. Les responsables de la marque aux anneaux défilent ensuite pour nous expliquer qu'ils sont contents d'être heureux.

Regé-Jean Page revient pour nous définir le mot "progrès".

Notez le compte-à-rebours en haut à droite...

Puis voici le Q4 e-tron. Il repose sur la plateforme MEB de VW. Il s'agit d'une plateforme spécifique aux VE. Le Škoda Enyaq et les Volkswagen ID.3 et ID.4 disposent déjà de cette plateforme.

En fait, il avait déjà été dévoilé au salon de Genève 2019.

Le second effet Kiss-Cool, c'est le Q4 Sportback. Avec son pavillon incliné, il se veut plus sportif.

Ils reçoivent les mêmes motorisations : "35" 125kW, "40" 150kW, tous deux en 4x2 et le "50" Quattro 220kW. Grâce à un meilleur aérodynamisme (cx 0,26 contre 0,28), le Q4 Sportback gagne à chaque fois quelques kilomètres d'autonomie.
Le "40" dispose de 520km d'autonomie en cycle WLTP. Néanmoins, le "50" embarque un chargeur de 11 kW et ainsi, sur un chargeur rapide, il récupère 130 km d’autonomie en 10 minutes.

Markus Duesmann, président du directoire d'Audi, nous décrit les véhicules, en enchainant les poncifs.

Ce qu'il faut retenir, c'est qu'à l'instar de Tesla, les e-tron d'Audi veulent descendre en gamme. Les premiers modèles ont défriché des technologies, désormais plus accessibles. Et le Q4 marque ainsi d'une transposition vers le bas.
Encore qu'à 42 800€ pour la version "35", on loin d'une popu...

Marc Lichte, le directeur du design, effectue le tour du propriétaire.

La plateform MEB, avec ses batteries sous le plancher, permet de reculer les roues aux quatre coin. Ainsi, le Q4 mesure 4,59 m (quelle que soit la carrosserie), mais il dispose d'un empattement de 2,76m. Au bénéfice des occupants.

Signalons aussi la nouvelle version de la calandre single frame, pleine, pour que l'on voit de loin qu'il s'agit d'un VE.

Audi aime inviter des stars. Anna Gasser prend ainsi le volant d'un Q4. La snowboardeuse roule sur une route enneigée (fermée) de la vallée de Kaunertal, dans le Tyrol Autrichien.

Et pour montrer le volume du coffre, elle se vante d'y avoir fait entrer l'ensemble de son matériel.

Comme le résume Markus Duesmann : le gabarit d'un "A", le coffre d'un "B" et l'habitacle d'un "C".

Jusqu'ici, c'est du très classique. Ce qui l'est moins, c'est le portrait de Cesar Muntada, responsable du design de l'éclairage.
C'est l'occasion de découvrir un métier méconnu. Il explique comment le passage de la lampe à filament, vers la LED lui a ouvert le champ des possibles, en matière de design. Et que grâce aux simulateurs, il n'est plus obligé d'attendre la nuit pour expérimenter des éclairages.

Il est interviewé car le Q4 inaugure la possibilité de personnaliser sa signature lumineuse.

Tous les constructeurs ont compris que le tout-électrique devait faire parti d'une stratégie vertueuse. La production du Q4 sera ainsi neutre en carbone. De plus, comme l'e-tron GT, il dispose de sièges réalisées à partir de fibres recyclées.

Olivia Wilde débarque à l'écran. En tant que célébrité, il est de son devoir de sensibiliser les consommateurs sur les enjeux écologiques. Elle-même jure faire des efforts. Lorsque c'est possible.

L'animateur rappelle qu'Olivia Wilde était présente lors du lancement du SUV e-tron (qui inaugura la gamme éponyme), à San Francisco, en 2018.

On passe à l'incontournable point sur l'infotainment (alias MMI chez Audi.) Le Q4 profite ainsi d'un affichage tête haute à réalité augmentée.

Audi est partenaire du Bayern de Munich. On sent bien que cet univers de l'électrique, très "conscient" et un peu austère est à mille lieux du football. D'où des insertions au chausse-pied. Sauf qu'ici, en plus, on est le lendemain de l'élimination de ligue des champions du Bayern par Paris, on vire au tragi-comique...

On assiste à une réunion des e-tron. La très rare R8 e-tron de 2015 est au premier plan.

Henrik Wenders est fier d'annoncer que le e-tron GT, Q4 e-tron et Q4 e-tron Sportback sont les trois premiers d'une série de douze modèles tout-électriques lancés d'ici 2025.

La firme aux anneaux en profite pour teaser le quatrième de ces douze modèles, qui sera dévoilé au salon de Shanghai. La Chine étant le premier marché de la marque, devant l'Europe.

Firmìn Soneira, chef de produit e-tron, clos la présentation. Il annonce que le Q4 représente l'avenir de la mobilité.

Il déclare cela dans un sens positif. Personnelement, je suis d'accord avec lui, mais plutôt dans un sens négatif. Le Q4, c'est une espèce d'autoflagellation. La voiture d'un monde aseptisé, sous l'emprise d'une nouvelle moral. C'est la greta-isation de la société.

Quoi qu'il en soit, on sent une nouvelle fois que le groupe Volkswagen mise tout sur l'électrique. Les moyens sont là, voyons si les ventes suivent...

(Captures d'écrans d'Audi.)