Lancement du Club La Jauge Auto

Vous vous souvenez de Valentin et sa marque de vêtements, La Jauge Auto ? Passionné de belles mécaniques, il a décidé de lancer un club, le Club La Jauge Auto.

Bienvenue à Champagne sur Seine, qui se situe... En Seine et Marne. 

A ce moment-là, j'étais sur le point de partir en Chine. Un voyage pro préparé méticuleusement depuis des mois. Et bien sûr, il y avait des imprévus de dernière minute... Ma ça faisait du bien de se focaliser sur autre chose, le temps d'une soirée.
En plus, je connaissais bien ce lieu : j'y ai travaillé. Au tout début du siècle, cette usine appartenait à ABB et fabriquait des alternateurs pour l'industrie navale. J'y étais un tout jeune intérimaire, envoyé par Manpower. J'avais signé à l'origine pour 15 jours et pour me rendre à Champagne sur Seine, j'avais acheté une Fiesta de 1988, ma première voiture.

ABB Champagne sur Seine était déjà bien vacillante, à l'époque. Ce n'était que la dernière entité en activité d'un vaste site bâti par Jeumont. Ironie de l'histoire, Jeumont Electric, succédané de Jeumont, a racheté certains des bâtiments à l'abandon, à l'époque.
ABB occupait également un certain nombre de petits bâtiments, derrière l'usine. Ils ont été réhabilité à la truelle. La Jauge Auto avait posé ses valises dans l'une des salles de l'ancienne cantine (d'où le carrelage aux murs.)


Pour l'occasion, Valentin a fouillé dans son carnet d'adresse. D'où cette Datsun 240Z, avec, sur les ailes, son nom Japonais -Fairlady- en katakana.

A ses côtés, non pas une Lotus, mais une Crosslé à la livré évocatrice. Cette monoplace au "look ancien" appartient à la Classic Racing School, basée à Charade.

Celle-ci, par contre, c'est une vraie Lotus ! En l'occurrence une Exige V6 Ultimate Edition.

En théorie, fin 2021, la chaine de montage des Elise, Exige et Evora était démontée et jetée aux orties. Pourtant, jusqu'à mi-2022, ces trois modèles continuaient d'être livrés à leurs clients. En théorie, donc, Lotus aurait accumulé un bon milliers de voitures sur son parking, avec de gros soucis de logistique sortante. Ou bien, faute de produire des Emira, ils ont produits plusieurs "dernières" Elise, Exige et Evora...

Une Ford Mustang 1 customisée. La Mustang 1, c'est l'une de ces voitures que je ne me lasse pas d'admirer.

A ses côtés, un autre coupé sur base Ford : l'OSI 20M TS, vue au rassemblement de l'ACM. Elle est contemporaine de sa voisine.

En face, une Alpine A110, une Clio V6 et une MINI Cup. Trois voitures qui ont eu droit à une coupe monotype.

Il y avait aussi un Spider Renault Sport. On n'en voit que l'aile avant. Il y avait du monde devant et j'ai oublié d'y retourner ensuite pour l'immortaliser.

Et un Lamborghini Urus. Je dois bien avoir des lecteurs qui aiment ça...

Il y avait plusieurs marchands du temple. Et bien sûr, les vêtements de La Jauge Auto étaient bien en évidence !


Valentin grimpe sur l'estrade pour évoquer le Club La Jauge Auto. Il évoque son parcours personnel, celui de sa société et sa volonté de réunir les passionnés.

Le Club compte organiser des sorties (ou "excuses"), principalement en marge d'évènements. Il y aura aussi des apéros-rencontres.

Sans lui faire injure, le Club La Jauge Auto n'invente rien de neuf. Valentin ne souhaite pas créer quelque chose de grandiloquent. Il cherche surtout à fédérer une petite communauté d'amis, avec un numerus clausus de 50 membres. Il s'adresse à des gens qui possédaient une voiture ancienne, sans se reconnaitre dans les structures existantes.

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