Rétromobile 2018 : 6. Matra-Bonnet Djet V
Même chez les vendeurs de miniatures, il y a des voitures ! Voici une Matra-Bonnet Djet V. Une drôle de voiture : plus tout à fait une René Bonnet, mais pas encore une Matra...
Je ne crois pas dans les structures bicéphales. Soit l'un des deux finit par s'écraser, soit c'est le clash. Pour René Bonnet et Charles Deutsch, ce fut le clash, en 1961. Techniquement, Deutsch est parti et Bonnet poursuivi l'aventure DB sous l'enseigne René Bonnet. L'année suivante, il dévoila la Djet, à moteur de R8 Major. Néanmoins, Bonnet n'était pas un constructeur ; c'était un artisan. Jean-Luc Largardère souhaitait que Matra se diversifie. Notamment pour perdre son image de "marchand de canon". En 1964, Matra racheta donc René Bonnet, en difficulté financière. Entre temps, la Djet est devenue Djet II en adoptant le moteur de la R8 Gordini, puis Djet III et Djet IV en compétition.
Avec le rachat par Matra, voici donc la Matra-Bonnet Djet V (moteur de R8 Major) et Djet V S (moteur de R8 Gordini.) En 1966, la marque devint Matra "tout court" et la Djet passa aux chiffres arabes. Enfin, en 1967, le nom devint "Jet", avec la Jet 6 (équipé du 1300 Gordini.)
Au total, un millier de Djet/Jet furent produites. Rien qu'à l’œil, on voit ce qui n'allait pas : on dirait que la voiture fut élargie, puis rallongée à la hâte, au gré des évolutions (ce qui était le cas, d'ailleurs.) Et l'on ne parle même pas des changements de noms incessants... Si Matra voulait devenir un vrai constructeur, il lui fallait un modèle plus abouti et ce fut la 530, en 1967.
Néanmoins, c'est grâce à la Djet que Matra fit ses premières armes. Elle fut le cobaye de la division automobile...
Je ne crois pas dans les structures bicéphales. Soit l'un des deux finit par s'écraser, soit c'est le clash. Pour René Bonnet et Charles Deutsch, ce fut le clash, en 1961. Techniquement, Deutsch est parti et Bonnet poursuivi l'aventure DB sous l'enseigne René Bonnet. L'année suivante, il dévoila la Djet, à moteur de R8 Major. Néanmoins, Bonnet n'était pas un constructeur ; c'était un artisan. Jean-Luc Largardère souhaitait que Matra se diversifie. Notamment pour perdre son image de "marchand de canon". En 1964, Matra racheta donc René Bonnet, en difficulté financière. Entre temps, la Djet est devenue Djet II en adoptant le moteur de la R8 Gordini, puis Djet III et Djet IV en compétition.
Avec le rachat par Matra, voici donc la Matra-Bonnet Djet V (moteur de R8 Major) et Djet V S (moteur de R8 Gordini.) En 1966, la marque devint Matra "tout court" et la Djet passa aux chiffres arabes. Enfin, en 1967, le nom devint "Jet", avec la Jet 6 (équipé du 1300 Gordini.)
Au total, un millier de Djet/Jet furent produites. Rien qu'à l’œil, on voit ce qui n'allait pas : on dirait que la voiture fut élargie, puis rallongée à la hâte, au gré des évolutions (ce qui était le cas, d'ailleurs.) Et l'on ne parle même pas des changements de noms incessants... Si Matra voulait devenir un vrai constructeur, il lui fallait un modèle plus abouti et ce fut la 530, en 1967.
Néanmoins, c'est grâce à la Djet que Matra fit ses premières armes. Elle fut le cobaye de la division automobile...
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