Le Vendôme 80
C'était la mailing list de la Blancpain Series Asia qui m'avait informé de l'évènement ! Des GT des années 80, place Vendôme, à Paris, le vendredi soir. Impossible de louper ça !
Le jour J, alors que j'approchais des lieux, pas la moindre GT des années 80 à l'horizon. Est-ce qu'il était trop tôt ? Aurais-je mal noté la date (c'est déjà arrivé...) ? Il tombait des cordes. L'évènement avait-il été repoussé, voire annulé ? Puis, dans les derniers mètres, j'aperçois une Porsche 928 tunée (une Strosek ?), deux Ferrari Testarossa, une 400 et une Jeep Cherokee Chief : aucun doute, j'étais au bon endroit.
Le Vendôme 80 est un rallye touristique, qui va de la place Vendôme, dans Paris, à la ville de Vendôme. Il est ouvert aux voitures produites entre le 1er janvier 1980 et le 31 décembre 1989. C'est un peu la version youngtimers du Tour Auto (et sur deux jours...)
Les participants sont de ma génération. Visiblement, une fois adulte, ils se sont offerts les voitures sur lesquelles ils rêvaient étant petits... J'avais l'impression de ma balader au milieu de mes miniatures ! Voici d'ailleurs, une recréation du parc fermé, avec celles que je possédais au 1/43e...
Aston Martin, BMW, Ferrari, Jaguar, Mercedes-Benz, Porsche... Presque toutes les grosses cylindrées des années 80 étaient là. Il y avait également des R5 Turbo et des Alfa Romeo.
Un bel échantillon de la production de la décennie...
Il y avait des modèles moins prestigieux, mais emblématiques, comme cette Citroën BX Sport (à côté de la Mazda RX-7 rallye de Philippe Gache)...
Ou ce Combi VW (Type 2 T3.)
Ma préférée, c'était cette Lotus Esprit d'un bleu électrique (même si je préfère les S4.) J'ai l'impression que ces dernières années, les Esprit ont enfin acquis leurs lettres de noblesse et qu'on commence à les voir apparaitre dans les rassemblements.
A ses côtés, cette Porsche 911 jaune est en fait une Ruf CTR Yellowbird. Ah, ce bruit... C'était le temps des délires des tuners allemand. Alois Ruf avait décidé de créer une 911 extrême. Parti d'une Carrera 3.2 atmo (car elle possédait un meilleur cx), réalésé à 3,4l, il lui greffa 2 turbos. Le kit carrosserie, lui, semblait annoncer la 964. Les chiffres étaient fous pour l'époque : 469ch, 0-100km/h en 4,1 secondes et 339km/h en vitesse de pointe.
Le magazine US Road & Track, alors également à son apogée, est venu jusqu'en Allemagne pour filmer et photographier abondamment la voiture, de quoi lui assurer sa notoriété.
A la même époque, la presse Française préférait évoquer la Gemballa Avalanche, avec son museau plat, façon 935. Uwe Gemballa avait fait venir une Penthouse pet pour les photos... Vanilla Ice s'en offrit une. Comme tous les artisans, Gemballa connu des hauts et des bas. Pour arrondir les fins de mois, Gemballa exportait ses voitures à l'est, le coffre rempli de narcodollars fournit par le mafieu Radovan Krejcir. Vers 2010, une cargaison de billets verts se perdit et le mafieux Tchèque n'apprécia pas. Gemballa, par ailleurs au bord de la ruine, tenta de s'échapper en Afrique du Sud. Thabiso Mpshe, envoyé par Krejcir, l'abat, alors que diverses rumeurs courrait sur l'artisan (banqueroute frauduleuse ? Enlèvement ?)
Notez que même la voiture la voiture d'assistance était vintage ! A savoir un break Mercedes-Benz 200/300 (W124.)
Le vendredi soir, c'était également un concours d'élégance. Les équipages étaient priés de sortir leurs plus belles (euh...) tenues de années 80.
La propriétaire de cette R5 Turbo semble sortie d'un écran de chargement de GTA...
Pour une Ferrari 308 GTS, le look "Magnum" était obligatoire ! Notez les doberman en porcelaine, la plaque "Robin 1" et la casquette "Da Nang".
Même Stéphane Ratel, le coorganisateur, joua le jeu. D'où la Lamborghini Countach, l'ensemble Jitrois (avec mallette assortie) et le caméscope d'époque.
Bien qu'assailli en permanence par les participants, il répondit à mes questions. En 2001 et 2002, il avait organisé le Supercar Rally, avec un départ place Vendôme. Le comité Vendôme en avait gardé un bon souvenir et lui proposa de le refaire. Les supercars modernes, ça ne l'intéressait pas. Les années 50, 60 et 70 sont couvertes par le Tour Auto. Restait donc les années 80, d'où ce concept.
L'autre homme derrière Le Vendôme 80, c'est Emmanuel de Brantes. Coscénariste de Jet Set, animateur de La ferme célébrité, il dirige Excellence en France. Nul doute qu'il est la personne qui a proposé d'aller à Vendôme, la ville.
Avant d'écrire la suite, je vais me mettre du collyre, car mes yeux brûlent...
Le créateur de mode Jean-Claude Jitrois, lui, est juré. Avec Stéphane Ratel et Emmanuel de Brantes, ils sont chargés de juger tenues et montures.
Les badauds n'avaient pas forcément compris que c'était une parodie ou qu'ils n'avaient pas affaire à n'importe qui. Jean-Claude Jitrois fut ainsi abordé par un soi-disant Américain : "Hello, naïce suite. I âme Djamal from Béveurly Hills. Naïce tou mite iou."
La suite de la soirée avait lieu au Ritz. Il suffisait de suivre les TV, avec leur logo bien 80s...
Passage obligatoire dans ce genre d'évènements mondains : le red carpet.
Puis c'était le diner de gala. Là, je n'étais pas invité. Dommage... Non pas pour le menu, mais pour les miniatures offertes aux invités...
Signalons que le samedi soir, il y avait une soirée années 80 avec Caroline Loeb (C'est la ouate), Jean-Pierre Mader (Macumba) et Joniece Jamison (qui chantait Joue pas avec François Feldman.) Salut, les petits clous !
Le jour J, alors que j'approchais des lieux, pas la moindre GT des années 80 à l'horizon. Est-ce qu'il était trop tôt ? Aurais-je mal noté la date (c'est déjà arrivé...) ? Il tombait des cordes. L'évènement avait-il été repoussé, voire annulé ? Puis, dans les derniers mètres, j'aperçois une Porsche 928 tunée (une Strosek ?), deux Ferrari Testarossa, une 400 et une Jeep Cherokee Chief : aucun doute, j'étais au bon endroit.
Le Vendôme 80 est un rallye touristique, qui va de la place Vendôme, dans Paris, à la ville de Vendôme. Il est ouvert aux voitures produites entre le 1er janvier 1980 et le 31 décembre 1989. C'est un peu la version youngtimers du Tour Auto (et sur deux jours...)
Les participants sont de ma génération. Visiblement, une fois adulte, ils se sont offerts les voitures sur lesquelles ils rêvaient étant petits... J'avais l'impression de ma balader au milieu de mes miniatures ! Voici d'ailleurs, une recréation du parc fermé, avec celles que je possédais au 1/43e...
Aston Martin, BMW, Ferrari, Jaguar, Mercedes-Benz, Porsche... Presque toutes les grosses cylindrées des années 80 étaient là. Il y avait également des R5 Turbo et des Alfa Romeo.
Un bel échantillon de la production de la décennie...
Il y avait des modèles moins prestigieux, mais emblématiques, comme cette Citroën BX Sport (à côté de la Mazda RX-7 rallye de Philippe Gache)...
Ou ce Combi VW (Type 2 T3.)
Ma préférée, c'était cette Lotus Esprit d'un bleu électrique (même si je préfère les S4.) J'ai l'impression que ces dernières années, les Esprit ont enfin acquis leurs lettres de noblesse et qu'on commence à les voir apparaitre dans les rassemblements.
A ses côtés, cette Porsche 911 jaune est en fait une Ruf CTR Yellowbird. Ah, ce bruit... C'était le temps des délires des tuners allemand. Alois Ruf avait décidé de créer une 911 extrême. Parti d'une Carrera 3.2 atmo (car elle possédait un meilleur cx), réalésé à 3,4l, il lui greffa 2 turbos. Le kit carrosserie, lui, semblait annoncer la 964. Les chiffres étaient fous pour l'époque : 469ch, 0-100km/h en 4,1 secondes et 339km/h en vitesse de pointe.
Le magazine US Road & Track, alors également à son apogée, est venu jusqu'en Allemagne pour filmer et photographier abondamment la voiture, de quoi lui assurer sa notoriété.
A la même époque, la presse Française préférait évoquer la Gemballa Avalanche, avec son museau plat, façon 935. Uwe Gemballa avait fait venir une Penthouse pet pour les photos... Vanilla Ice s'en offrit une. Comme tous les artisans, Gemballa connu des hauts et des bas. Pour arrondir les fins de mois, Gemballa exportait ses voitures à l'est, le coffre rempli de narcodollars fournit par le mafieu Radovan Krejcir. Vers 2010, une cargaison de billets verts se perdit et le mafieux Tchèque n'apprécia pas. Gemballa, par ailleurs au bord de la ruine, tenta de s'échapper en Afrique du Sud. Thabiso Mpshe, envoyé par Krejcir, l'abat, alors que diverses rumeurs courrait sur l'artisan (banqueroute frauduleuse ? Enlèvement ?)
Notez que même la voiture la voiture d'assistance était vintage ! A savoir un break Mercedes-Benz 200/300 (W124.)
Le vendredi soir, c'était également un concours d'élégance. Les équipages étaient priés de sortir leurs plus belles (euh...) tenues de années 80.
La propriétaire de cette R5 Turbo semble sortie d'un écran de chargement de GTA...
Pour une Ferrari 308 GTS, le look "Magnum" était obligatoire ! Notez les doberman en porcelaine, la plaque "Robin 1" et la casquette "Da Nang".
Même Stéphane Ratel, le coorganisateur, joua le jeu. D'où la Lamborghini Countach, l'ensemble Jitrois (avec mallette assortie) et le caméscope d'époque.
Bien qu'assailli en permanence par les participants, il répondit à mes questions. En 2001 et 2002, il avait organisé le Supercar Rally, avec un départ place Vendôme. Le comité Vendôme en avait gardé un bon souvenir et lui proposa de le refaire. Les supercars modernes, ça ne l'intéressait pas. Les années 50, 60 et 70 sont couvertes par le Tour Auto. Restait donc les années 80, d'où ce concept.
L'autre homme derrière Le Vendôme 80, c'est Emmanuel de Brantes. Coscénariste de Jet Set, animateur de La ferme célébrité, il dirige Excellence en France. Nul doute qu'il est la personne qui a proposé d'aller à Vendôme, la ville.
Avant d'écrire la suite, je vais me mettre du collyre, car mes yeux brûlent...
Le créateur de mode Jean-Claude Jitrois, lui, est juré. Avec Stéphane Ratel et Emmanuel de Brantes, ils sont chargés de juger tenues et montures.
Les badauds n'avaient pas forcément compris que c'était une parodie ou qu'ils n'avaient pas affaire à n'importe qui. Jean-Claude Jitrois fut ainsi abordé par un soi-disant Américain : "Hello, naïce suite. I âme Djamal from Béveurly Hills. Naïce tou mite iou."
La suite de la soirée avait lieu au Ritz. Il suffisait de suivre les TV, avec leur logo bien 80s...
Passage obligatoire dans ce genre d'évènements mondains : le red carpet.
Puis c'était le diner de gala. Là, je n'étais pas invité. Dommage... Non pas pour le menu, mais pour les miniatures offertes aux invités...
Signalons que le samedi soir, il y avait une soirée années 80 avec Caroline Loeb (C'est la ouate), Jean-Pierre Mader (Macumba) et Joniece Jamison (qui chantait Joue pas avec François Feldman.) Salut, les petits clous !
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