Mondial 2016 : 24. Hyundai

Hyundai voudrait que le public ait une meilleure perception de lui. Il souhaiterait aussi monter en gamme. Mais pour ça, il faudrait être plus audacieux. La chance ne sourit pas forcément aux audacieux, mais en tout cas, pour marquer le coup, il faut savoir sortir du lot. Que serait Mazda sans la MX-5 ? Subaru, sans la WRX STI ? Dacia, sans le Duster ?

Or, Hyundai est trop timide. Son cédo, ce sont des solutions éprouvés et des lignes conservatrices. 10 ans après le boum de la Prius, Hyundai se lance dans les véhicules propres avec la Ioniq. Je sais que la Ioniq n'est pas une Pius (notamment parce qu'il en existe une version tout électrique.) Mais le public, lui, le sait-il ?
Aux Etats-Unis et en Chine, leur développement est tout de même phénoménal. Ils ont capté ceux que l'affaire des pédales de Toyota a échaudé. En Chine, Toyota et Honda ont hésité à s'étendre. Avec l'affaire des ilots sino-japonais, ils ont atteint un plafond de verre. Dans les villes de deuxième zone, on hésite à rouler dans une voiture de l'ennemi japonais (alors qu'à Pékin ou Shanghai, on a moins de scrupule.) Hyundai est perçu comme une alternative.
Prochaine étape : les grandes berlines avec la gamme Genesis. Par contre, en France, je n'ai jamais vu la moindre communication autour de Genesis. Il est vrai que le marché des grandes-berlines de luxe non-allemand est plutôt limité...

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