V de V Endurance Series à Magny-Cours

Troisième étape de ce road trip journalistique : Magny-Cours, pour les V de V Endurance Series. Je me rends régulièrement sur les circuits. Mais en général, c'est pour des présentations, des essais, etc. La dernière fois que j'étais sur un circuit pour un week-end de course, c'était pour l'Andros, à Val Thorens, en 2012 !

Je suis présent à Magny-Cours en tant que responsable presse de V de V ; une nouvelle activité. Mon job consiste à rédiger les communiqués officiels (courses, voitures, partenaires) en français et en anglais, puis de les diffuser dans le monde entier.
Le recrutement a été rocambolesque... J'ai débuté en janvier. Mais ensuite, le test collectif de Magny-Cours a été annulé (pour cause de neige !) et je n'étais pas présent lors de l'ouverture, à Barcelone. Donc c'était mon premier week-end.
Et c'est comme partout : le premier jour, on sert des mains, on se présente 10 000 fois, on te regarde bizarrement... Et au fil des rendez-vous, je ferais parti des meubles. Et un jour, ce sera moi l'ancien, à qui on présente des nouveaux ! Le V de V existe depuis 1995 et beaucoup de gens y travaillent depuis des années. Certains étaient déjà là lors des débuts !
Dans le sport auto, vous avez pas mal de self-made-men. Les plus connus étant Patrick Peter ou Stéphane Ratel.

Eric Van De Vyver est "Mr V de V". S'il porte la combinaison au briefing, c'est parce qu'il est également pilote, à la fois en VHC (avec une TVR) et en endurance "moderne" (avec une Solution F) !
En décembre 1998, j'avais lu une interview de lui dans Auto Passion. A l'époque, j'étais étudiant en licence de commerce international et a priori, mon futur job serait loin de l'automobile... Si on m'avait dit que 20 ans plus tard, je bosserai pour lui...
Historiquement, les V de V Endurance Series, ce sont les courses de VHC. Le team Polybaie est là depuis le début. Cette année, Carol Quiniou et Séverine Moreau Langin reprennent le volant, avec leur 911 2l.
La nouveauté de Magny-Cours, ce sont les Saloon Cars. Des courses de voitures des années 60 à 90. Comme vous pouvez le voir sur cette photo, il y a pas mal de variété dans le plateau...
 Les Funyo. J'immortalise Patrick Seillé en route vers la pré-grille. Déjà auteur d'un doublé, le samedi, il triple la mise quelques minutes plus tard...

En F5, la voiture de Sprint Motorsport a dominé. J'ai connu cette équipe il y a bien longtemps, lorsqu'elle alignait une BMW 120d en TTE. Guillaume Bellanger m'avait même fait piloter la voiture... A Magny-Cours
Autre vainqueur : Grégory Segers. Il pose avec ses mécaniciens et sa FR 2.0. Segers vient alors de remporter sa première course en monoplace. Mon petit doigt me dit que ce n'est pas la dernière fois et qu'il ira loin. En Grande-Bretagne, des pilotes comme lui peuvent espérer aller jusqu'en F3 ou en BTCC. C'est dommage qu'en France, on ne sache pas offrir de tels débouchés. J'espère qu'avec l'émergence d'une nouvelle génération, menée par Pierre Gasly et Esteban Ocon, on va revoir des championnats de France de monoplace pro...
L'endurance LMP3/FPV est presque une coupe monotype de Ligier JS P3. Les Autrichiens de Wimmer Werks Motorsport (futurs vainqueurs) s'offrent une simulation d'arrêt aux stands avec changement de pneus et relais.
Les GT et les CN semblent en perte de vitesse. Du coup, elles roulent avec les LMP3. Dire qu'en 2016, on m'expliquait que les LMP3 seraient un feu de paille, comme les WSC en leur temps et que les GT reviendraient... Jean-Paul Pagny se retrouve presque tout seul, avec sa Ferrari F488 GT3 Visiom. Il la partage avec Jean-Bernard Bouvet, avec qui j'avais bossé chez Audi. Comme quoi, il y avait des gens que je connaissait dans le paddock...
Le week-end passe vite... A peine le temps de dire "ouf" et nous voilà le dimanche soir, à rentrer, mon ordi sous le bras, au milieu des équipes qui plient bagage...

Commentaires

Articles les plus consultés