Exclusive Drive : 1. les voitures...

J'ai pas mal entendu parler (en bien et en mal) d'Exclusive Drive, l'an dernier. Alors cette année, je m'y suis rendu, afin de me faire ma propre opinion... L'occasion aussi de revoir ce circuit du Mans que j'adore (pour le site, grandiose, pas pour le tourniquet du Bugatti...)
Me voilà donc sur l'autoroute, un samedi matin... Une Porsche 911 (993), une McLaren 720S, puis une Camaro me doublent à toute vitesse : aucun doute, je vais dans la bonne direction... Le site du circuit des 24 heures est immense. Les routes d'accès sont grosso modo en spirale. Dans le lot, il y a forcément une route barré pour cause de travaux, d'évènement quelconque, etc. Sans oublier les lieux de rendez-vous mal identifiés... Pour une fois, tout est ouvert. Je m'étais pris de la marge et pour la première fois, je suis en avance !

De toute façon, c'est facile : il suffit de suivre les GT...
Alpine
Comme son nom l'indique, Exclusive Drive, c'est d'abord la possibilité d'essayer des voitures. Le premier stand, c'est Alpine. C'est possible d'essayer une A110 ? Non, il fallait s'inscrire au préalable. Est-ce que je peux prendre des photos du stands Alpine ? Non, ce n'est pas pour la presse ! Est-ce qu'au moins, je peux passer à travers le stand, pour accéder à la piste ? Non.
C'est d'autant moins cool que TOUS les autres stands m'ont laissé entrer sans problème. En prime, moi, j'ai bossé sur l'A110 ! Sans ma RFQ, il y aurait un trou béant dans le tableau de bord !

De toute façon, moi, on me jette par la porte, je reviens par la fenêtre ! Après chaque visite de la pit-lane, je regagnais le paddock via le stand Alpine. Et rien que pour les embêter, j'ai pris un croissant alors qu'ils sont réservés à la clientèle !
Toyota
Ambiance sportive chez Toyota, avec la 2000GT et la Supra, encadrant une Yaris GR Hybrid. C'était la première fois que je voyais la Supra en vrai.
Et pour ceux qui ne seraient pas au fait de la généalogie du fameux coupé, il y a un poster explicatif et illustré. On sent que les marques Japonaises commencent à intégrer la culture "JDM".
Peugeot
Le constructeur au lion est venu les mains pleines. On commence avec la 508 Sport Engineered Concept. Cette 508 ultra-sportive m'a fait penser à la 607 Pescarolo du Mondial 2002. Il s'agissait d'une 607 équipée du V6 bi-turbo des Courage de Pescarolo. Toutes les deux disposent d'ailleurs de 400ch. Est-ce que cette fois-ci, le constructeur osera une berline ultra-sportive ?
En tout cas, je n'aime pas ce gris façon bac Allibert...
A côté, l'e-Legend, dévoilée au Mondial 2018. Il fallait faire semblant de croire que ce coupé sportif électrique pas du tout cohérent vis-à-vis du reste de la gamme et du positionnement de Peugeot, avait une chance d'être produit...
Je préfère les "originales" : la 504 Coupé. Peugeot avait justement apporté deux exemplaires. Les sièges en velours de la bleue ont servi de modèle pour ceux de l'e-Legend.
Et il y avait aussi une 205 Turbo 16. J'espère que pour la nouvelle 208, Carlos Tavares a prévu un programme sportif digne de ce nom.
En piste !
Exclusive Drive vous proposait également de rouler sur le Bugatti (moyennant un supplément) avec une sportive. La Toyota 86 bleue, c'est la voiture que j'ai essayé en février.
L'écurie DF Racing de Dominique Deshoulières vous offrait (façon de parler) la possibilité de rouler en piste avec ses Ferrari de compétition.
Et pour encore plus de sensation, il y avait Le Mans Driver et ses Pescarolo.
Je suis assez triste pour Henri Pescarolo. C'est l'un des derniers monstres sacrés de la grande époque du sport auto tricolore. Il a été l'un des artisans de l'ascension de Matra, jusqu'en F1. Il est le recordman des participations au Mans et l'un des Français à s'être le plus imposé. Il a porté La Filière Elf sur ses épaules. Et même après, il est resté fidèle à ses poulains, les faisant rouler en endurance, dans ses voitures. Au début des années 2000, il a été LE partenaire de Peugeot sur circuit. Qu'aurait été le sport auto Français des années 60, 70, 80, 90, 2000, sans Pescarolo ? La fidélité semble être son maitre-mot. Ce n'est ni une star, ni un businessman. C'est peut-être sa spontanéité et sa générosité qui l'ont perdu. Et on ne lui rend pas assez hommage.
Il y avait aussi un "run what you brung" (NDLA : je sais, la phrase n'est pas grammaticalement correcte, mais sinon, ça ne rime pas.)

Beaucoup de GT et de sportives contemporaines (baille.) Mais il y avait des pépites, comme cette Opel GT. Avec son 1,9l 105ch, les lignes droites devaient sembler longues...
L'autre ancienne du plateau, c'était cette vraie-fausse Cobra 427.
Toute aussi incongrue, une Morgan Roadster :
J'ai retrouvé la McLaren 720S qui m'avait doublé sur l'autoroute :
Une Lamera, dans un recoin.
Toute journée circuit DOIT avoir au moins une Mustang. Voici donc la Mustang obligatoire. Aux Etats-Unis, chaque meeting se termine par un type en Mustang, qui perd le contrôle de sa voiture (il accélérait fort, roue tournée, alors qu'il cherchait à impressionner la galerie.) Heureusement, cette tradition-là n'a pas franchie l'Atlantique...
Et tout ce petit monde se retrouvait en piste, avec les stagiaires d'Exclusive Drive, de DF Racing et de Le Mans Driver. D'où des pelotons un peu hétéroclites. On reconnait la Mustang ci-dessous. Et oui, le rouge, c'est bien un Urus...
Deja vu !
BMW avait privatisé une aire plane, abondamment arrosée. Il s'agissait d'offrir des initiations au drift (dans le siège de droite ou celui de gauche.)
Parking
Le parking visiteur valait le coup d’œil... Et encore, là, c'est un best of...

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