Pirelli Scorpion
Francesco Sala, à la barre de Pirelli Europe, effectue une présentation générale.
Le Scorpion débuta en 1986, avec le Lamborghini LM002. A l'instar du véhicule, ce pneu fut un joli rossignol. Pirelli était alors une entreprise italo-italienne. Or, le groupe Fiat passa à côté de la monté des quat'quat des années 90. Curieusement, Pirelli ne chaussa ni le Rayton Fissore, ni le Bertone Freeclimber.
Il faudra attendre Marco Tronchetti Provera pour que Pirelli s'internationalise. Le Scorpion prit son envol en 2002, avec le Porsche Cayenne. Un pneu SUV proposant des prestations de pneus pour berlines. Avec un positionnement premium/access premium, typique du manufacturier.
Pirelli se vante d'équiper 30% des SUV (au-dessus de 17 pouces.) Et il ne compte pas s'arrêter là.
Comme le nouveau Cinturato, le nouveau Scorpion se décline en version "toutes saisons" et "hiver". Les récentes réglementations Européennes provoquant une explosion de ces deux dernières versions.
Sachant qu'en plus, Pirelli le propose en version "verte", "Elec" (spécial VE) et "run flat" (requis par BMW, qui peut ainsi se passer de roue de secours.)
Au total, on arrive à 800 références. Les constructeurs voulant chacun un pneu "sur étagère" mais avec "juste une ou deux modifications..."
Paolo Brivio, de la R&D, débute par un cours sur les pneus.
Les SUV sont plus lourds, avec un centre de gravité plus haut et une distance de freinage rallongée. Il leur faut donc des pneus spécifiques.
L'Union Européenne a créé un indice d'économie de carburant. Pour un première monte, un indice A ou B s'impose. Qui plus est, pour les VE, plus silencieux, il faut réduire les bruits de roulement. Les VE ont également tendance à dégrader leurs pneus plus vite. D'où un besoin de pneus qui conservent un niveau acceptable de prestation jusqu'en fin de vie.
C'est tout cela qu'il a fallu intégrer dans la conception du Scorpion.
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