Même jour, même lieu, même pomme
Vous vous souvenez de la Lancia 2000 ? Quelques mois plus tard, j'ai vu cette Lancia grise au même endroit (à quelques mètres près.) Je me suis dit que c'était la même voiture... Jusqu'à ce que je réfléchisse. Quelles sont les chances de trouver deux Lancia des années 60 au même emplacement ? Il faut croire que ce garage s'y connait en Italiennes...
Ici, on a donc affaire à une Lancia Flavia 1.5 coupé (Pininfarina.)
Gianni Lancia initia ce projet de grande berline, juste avant de revendre l'entreprise à Italcementi. A l'époque, le constructeur baptisait ses voitures de nom de routes romaines. La via Flavia partait de l'actuelle Trieste, vers le sud, le long de la côte Adriatique.
La Flavia débuta en 1961. Elle s'insérait entre la Flaminia et la Fulvia (qui arriva l'année suivante.) Avec sa calandre à quatre phares, la Flavia donnait un sérieux coup de vieux à la Flaminia... Mais elle prit elle-même un coup de vieux face à la Fulvia et son plus pur style "caisse carrée". Notez l'abondance de chromes, typique du début des années 60. C'était avant que les Italiens ne découvrent les joies du plastiques...
A l'origine, elle n'était proposée qu'avec un V4 1,5l 78ch. Pininfarina créa cette version coupé, qui arriva l'année d'après. Notez que Zagato proposa lui aussi un coupé, avec une carrosserie aux panneaux spécifiques. Giovanni Michelotti, lui, s'occupa du cabriolet.
En 1963, la V4 fut décliné en 1,8l et 2,0l. D'où un changement de badge à l'arrière, avec la cylindrée. Pour une raison inconnue, seule la 1,8l eu droit à une version à deux carburateurs, la Sport. La synchronisation des deux carburateurs était une gageur et dès 1965, la 1,8l (et la 2,0l) eu droit à une injection mécanique.
Hélas, dès le second tiers des années 60, la ligne de la Flavia était passée de mode. C'était d'autant plus problématique pour une voiture qui se voulait innovante. Bien sûr, le problème alla en s’aggravant, jusqu'au rachat le Lancia par Fiat, en 1969.
La solution trouvée par le nouveau patron fut de conserver la cellule centrale de la berline et du coupé, mais en y installant un avant et un arrière davantage dans l'air du temps. D'où la Lancia 2000.
La Flavia/2000 ne fut pas remplacé. Après deux années de jachère, la Gamma (1976) prit la suite de facto.
Ici, on a donc affaire à une Lancia Flavia 1.5 coupé (Pininfarina.)
Gianni Lancia initia ce projet de grande berline, juste avant de revendre l'entreprise à Italcementi. A l'époque, le constructeur baptisait ses voitures de nom de routes romaines. La via Flavia partait de l'actuelle Trieste, vers le sud, le long de la côte Adriatique.
La Flavia débuta en 1961. Elle s'insérait entre la Flaminia et la Fulvia (qui arriva l'année suivante.) Avec sa calandre à quatre phares, la Flavia donnait un sérieux coup de vieux à la Flaminia... Mais elle prit elle-même un coup de vieux face à la Fulvia et son plus pur style "caisse carrée". Notez l'abondance de chromes, typique du début des années 60. C'était avant que les Italiens ne découvrent les joies du plastiques...
A l'origine, elle n'était proposée qu'avec un V4 1,5l 78ch. Pininfarina créa cette version coupé, qui arriva l'année d'après. Notez que Zagato proposa lui aussi un coupé, avec une carrosserie aux panneaux spécifiques. Giovanni Michelotti, lui, s'occupa du cabriolet.
En 1963, la V4 fut décliné en 1,8l et 2,0l. D'où un changement de badge à l'arrière, avec la cylindrée. Pour une raison inconnue, seule la 1,8l eu droit à une version à deux carburateurs, la Sport. La synchronisation des deux carburateurs était une gageur et dès 1965, la 1,8l (et la 2,0l) eu droit à une injection mécanique.
Vue de 2019, la Flavia est très jolie, a fortiori en coupé. C'est un bel exemple de voiture avec un raffinement technique et stylistique assez inédit, à ce niveau de gamme.
Vous vous dites que celui qui conduit ça, c'est forcément une personne cultivée et/ou, un passionné de belles mécaniques. Tel Arturo Benedetto Giovanni Giuseppe Pietro Archangelo Alfredo Cartoffoli dé Milano, dans l'Affaire Tournesol (qui lui, conduisait une Aurelia B20 GT.)
Notez que normalement, les jantes toles sont partiellement couverte par des enjoliveurs.
Hélas, dès le second tiers des années 60, la ligne de la Flavia était passée de mode. C'était d'autant plus problématique pour une voiture qui se voulait innovante. Bien sûr, le problème alla en s’aggravant, jusqu'au rachat le Lancia par Fiat, en 1969.
La solution trouvée par le nouveau patron fut de conserver la cellule centrale de la berline et du coupé, mais en y installant un avant et un arrière davantage dans l'air du temps. D'où la Lancia 2000.
La Flavia/2000 ne fut pas remplacé. Après deux années de jachère, la Gamma (1976) prit la suite de facto.
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