Vacances méridionales : 1. Sur l'autoroute des vacances

Depuis Zhengzhou, j'ai échafaudé plusieurs projets ambitieux de voyages à l'étranger, pour y faire des reportages, des essais, etc. Mais pour une raison ou pour une autre, ils se sont cassés la figure. A l'arrivée, cela faisait près de deux ans que je ne me suis pas pris de vraies vacances!
Puis un ami d'enfance m'a proposé de descendre dans le sud-est. Pas de reportage, pas de road trip, pas de but automobilistique... Néanmoins, j'avais toujours mon portable en poche...

Le spotting a débuté dès l'A6, bien embouteillée, avec cette Excalibur.

Evidemment, c'est lorsque j'étais au volant que l'on croisait les voitures les plus exceptionnelles...

Voici néanmoins une 206 préparée course. A priori, c'est une voiture de course de cote et comme on était un samedi et qu'elle était nickel, je pense que l'équipe se rendait sur le lieu de la compétition. Du sport auto d'en-bas, pour le plaisir. Ca m'a rappelé la Saxo de l'agent immobilier...

A Paris, les 2cv sont traitées comme des voitures de collection. Mais en province, beaucoup roulent au quotidien. On en croise même sur les autoroutes, y compris dans les endroits valonés !

On reste chez Citroën avec cette DS et cette 11cv, vues sur l'A7 !

Ambiance centenaire de Citroën "live"...

Sur le chemin du retour, l'A7 était coupée un peu plus loin. Il a fallu faire un détour de 200km par Narbonne et Clermont-Ferrand. L'occasion de croiser cette MPM. MPM est une drôle de marque qui tente d'assembler des voitures à Trappes.

La Russie surtaxe les importations complète. De quoi faire le bonheur d'assembleurs comme Derways ou TagAz, qui jouent de la clef Allen pour d'autres. En 2008, TagAz assembla ainsi des Chery, dont l'A5. TagAz travaillait en parallèle pour d'autres constructeurs Chinois, ce qui ne plu pas à Chery.
En 2011, les deux parties divorcèrent. TagAz disposait néanmoins de surplus et les ex-Chery devinrent des "Vortex".
En 2013, TagAz dévoila l'Aquila, une Vortex Estina (ex-Chery A5) complètement recarossée. Ce fut un bide. C'est là que MPM prit la suite. L'Aquila reçu un 1,2l turbo PSA et devint l'Erelis.

La démarche de MPM est courageuse. Après, compte tenu des moyens colossaux nécessaires pour produire un véhicule et de l'histoire rocambolesque de cette berline franco-russo-chinoise, je suis extrêmement dubitatif sur ses chances de succès.