Audi activesphere concept online world premiere

C'est parti pour les e-présentations 2023 ! On débute avec Audi et l'Urbansphere, quatrième itération de ses "sphères".

Audi est l'un des rares constructeurs à réfléchir à voix haute, sur la voiture de 2030. Une voiture post-moteur thermique et post-ZFE. On est d'accord ou pas avec la firme aux anneaux, mais au moins, ils livrent leurs réflexions.

Cela a donné le triptyque "sphère" : le roadster Skysphere, la limousine Grandsphere et le monocorps Urbansphere. Tels les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas, les trois sphères seront quatre.

La présentation débute par des images de VTT, de ski et de surf électrique... Bref, le genre d'univers "plein air" associé volontiers aux SUV depuis une vingtaine d'années...

Retour en studio avec Marc Lichte, le directeur du design et Henrik Wenders, le responsable d'Audi. Pour une fois, ils sont relativement concis.

Ainsi, au bout de seulement 4 minutes, on passe à la présentation d'Activesphere.

Activesphere est un concept de tout-terrain. Son style effilé tranche avec les volumes ramassés des RS Q E-tron du Dakar. Ses porte-à-faux rappellent plutôt la Quattro Spider de 1991.

Gaël Buzyn, le responsable de "l'Audi loft" de Malibu, nous fait le tour du propriétaire.

La garde-au-sol peut se surélever, afin d'améliorer ses capacités de franchissement. A cette occasion, les bas de caisses se transforment, pour un aspect plus "quat'quat". Notez aussi le hayon transformable, pour transporter des VTT.

Comme sur Skysphere, la voiture roule par défaut en mode autonome. Pour conduire soi-même, il faut appeler le volant !

Terminés, les boutons ou les écrans partout. Grâce aux lunettes de réalité augmentée, les boutons et les écrans deviennent virtuels. En tout-terrain, cela permet de poser ses roues, comme si la voiture était transparente.

Personnellement, je trouve bizarre ces images de personnes portant en permanence leurs lunettes de réalité augmentée. Dans les années 90, avec l'arrivée des portables, on s'étonnait des gens parlant tout seul. Demain, verra-t-on des gens agiter les bras ?

Les "sphères" doivent anticiper les besoins de l'acheteur de voitures de luxe. Un acheteur technophile, pour qui la voiture doit être une extension de ses loisirs.

Reste à développer ces voitures autonomes... Sachant qu'Audi -et la plupart des constructeurs- ont jusqu'ici privilégié l'intégration de développement existants des équipementiers. Avec le risque que le concurrents propose strictement la même offre. Alors que les nouveaux entrants (Tesla ou les Chinois) sont davantage dans une optique de codéveloppement, d'early adopter, voire de développement en interne...

(Captures d'écrans d'Audi.)