All-New Lexus LX Reveal Show

4x4 pas vendus en Europe, suite ! Lexus dévoile le nouveau LX. Un salon roulant, capable de faire du franchissement.

Le premier LX, lancé en 1995, fut réservé à l'Amérique du Nord. C'était un Land Cruiser (J80) avec un nouvel intérieur et de plus gros moteurs. Dès 1998, Lexus profita du J100 pour lancer un second LX, avec davantage de différenciations. Puis il y eu un Lexus basé sur le J200. 

Avec le lancement du J300, un nouveau LX s'imposait... 

On est accueilli par Koji Sato, président de Lexus (et de Gazoo Racing) depuis janvier. Homme du sérail, il est entré chez Toyota en 1992, juste après son diplôme universitaire. Il bifurqua sur Lexus en 2016. Numéro deux depuis 2019, il est aujourd'hui numéro un de la marque.

Sa vision de Lexus, c'est un constructeur plus inclusif et plus propre. Il en veut pour preuve le tout nouveau NX, dont la version 450h + est le tout premier hybride rechargeable de la marque.

Pour le LX, Koji Sato a conscience de cibler un public extra-occidental, donc plutôt conservateur. Il oublie le discours sur le progrès pour dire que la tradition, ça a du bon.

Le LX repose ainsi sur la plateforme TNGA-F du Land Cruiser. Comme lui, il a perdu 200kg. Le moteur, plus petit, reculé et rabaissé, permet de replacer le centre de gravité. Tout en améliorant l'aérodynamique.

M. Sucre est fier de nous montrer que le LX a été testé et validé dans les conditions les plus extrêmes.

Par qu'une démonstration vaut mieux qu'un long discours, Lexus enchaine avec un clip.

Clip tourné avec des acteurs occidentaux...

Des occidentaux qui habitent à proximité du désert, où ils aiment déployer des tentes pour boire du thé et méditer sur un livre...

Il y a près d'un an, Bentley nous jurait que les Moyen-Orientaux était d'ardents supporters de l'électrique. Sauf que forcément, c'est compliqué de trouver un borne de recharge en plein désert...

Retour au Japon. Hiroo Togashi vient nous parler technique.

Le communiqué évoque le "nombre d'or". A savoir que depuis le J100, les Land Cruiser et le LX ont conservé les mêmes côtes, à travers les générations : 5m de long, 1,95m de haut et de large, avec un empattement de 2,85m.
Le LX 2022 serait un J300 sauce "Tazuna". Pourtant, avec son design de parpaing, il n'est guère dynamique. Par contre, la massive calandre chromée fera un malheur en extrême-orient.

Le LX 600 ouvre le bal. Il dispose d'un V6 3,5l double-turbo essence 415ch, emprunté à son cousin Land Cruiser. Un moteur plus performant et plus prodigue en CO2 que l'ancien V8.

Lexus est muet sur une éventuelle version hybride.

Hiroo Togashi insiste sur le fait que le LX offre une finition digne d'une Lexus. Côté confort, il parle d'ambiance "niveau Executif". Il possède ainsi quatre cap'tain chair. Les sièges arrières étant inclinables à 48°. Les passagers disposent également d'un écran 7 pouces.

Enfin, grâce aux suspensions à hauteur adaptatives (AHC), le LX amorti les inégalités du terrain, au bénéfice de ses occupants.

Le LX sera vendu dans 50 pays. Evidemment, la France ne figure pas sur la liste...

A demi-mots, Hiroo Togashi reconnait que le LX n'est pas top pour lutter contre le réchauffement climatique.

Néanmoins, Lexus prépare le véhicule du futur. Un tout-terrain respectueux de l'environnement. Attention : exclu mondiale.

A savoir un SSV avec un moteur à pile à combustible et un "L" sur la calandre. En 2010 ou bien chez un petit artisan, passe encore.

Mais en 2021 et chez un constructeur comme Lexus, un tel bricolage ne peut que faire sourire...

On sent qu'il y a un rupture dans le monde de l'automobile. En occident, les constructeurs se veulent "conscients", à la fois en terme d'environnement, que de projet sociétal. A contrario, dans les pays riches extra-occidentaux, les valeurs sont plutôt viriliste.
Les constructeurs asiatiques ont fait le choix de servir les uns et les autres. Quitte à se livrer à un exercice d'équilibriste.

(Captures d'écran de Lexus.)