DAKAR FUTURE - L'hybride pour Oreca

Encore un projet de véhicule "propre" pour le Dakar. Cette fois-ci, il s'agit d'Oreca, qui songe à l'hybride...

Faut-il présenter Oreca ? Hugues de Chaunac a fondé ORganisation Exploitation Compétition Automobile en 1973. D'abord simple écurie, l'équipe s'est impliqué toujours plus en amont dans la préparation de voitures de course. Elle s'est diversifiée dans l'importation de pièces détachées compétition. Le premier gros tournant fut le rachat de SNBE, en 2004. Grâce à la structure de Dany Snobeck, Oreca devint un motoriste renommé. En 2007, il s'offrit Courage Compétition et désormais, il était capable de produire des châssis en moyenne série.

Côté rallye-raid, Oreca s'impliqua en 1988 dans la construction des Lada Samara officielles. Depuis, l'entreprise a surtout effectué des travaux discrets de sous-traitance.

On est reçu par Vincent Garreau. Pour le chef de projet, tout semble limpide : les WEC sont hybrides, les F1 sont hybrides, les WRC seront hybrides en 2022... C'est donc au tour du rallye-raid de passer à l'hybride.

Oreca développe ainsi un 4 cylindres 1,6l turbo 200ch qui sera épaulé par un moteur électrique 80kW dans les phases d'accélération. Ainsi, il émet deux fois moins de CO2.

Actuellement, les spécifications sont en cours de définition. La voiture roulera en avril, avec le Dakar 2023 dans le viseur.

Comme Prodrive, Cosworth ou Signatech, Oreca a vocation à offrir ses services à d'autres. Son nom s'efface devant celui de ses clients.

Pour le Dakar, le client, c'est SMG. Philippe Gache évoque ainsi son futur buggy.

Ces dernières saisons, SMG a lui-même joué les sous-traitants. D'abord pour Great Wall/Haval et depuis 2015, pour Han Wei (qui tient à ce que son buggy soit un "Geely".)

Au Dakar 2022, il y aura un second buggy SMG/Han Wei/Geely (pour Tian Po.) Est-ce l'aube d'un programme plus ambitieux ? Quoi qu'il en soit, Oreca semble également impliqué dans la partie châssis.

Encore une fois, on peut se réjouir qu'un habitué du Dakar comme SMG saute le pas.
 
L'autre point positif, c'est que ces derniers temps, les projets sont au futur simple. Alors qu'il y a quelques mois, c'était plutôt du conditionnel. De quoi davantage se garantir un peloton, pour les prochains Dakar. Qui plus est, avec une diversité certaine. 

(Captures d'écran ASO.)

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