Livestream of the All-New “PRIUS” World Premiere on November 16

Une nouvelle Toyota Prius ? Il y a une dizaine d'années, ça aurait été un évènement capital. Aujourd'hui, la première nouvelle, c'est que Toyota s'accroche à la Prius !

La présentation débute par un retour sur les précédentes générations.

La toute première Prius était une voiture très expérimentale. Vendue uniquement au Japon, elle n'arriva en occident qu'avec le facelift. Malgré tout, elle resta confidentielle, avec environ 100 000 ventes lifetime.

La Prius connu son apogée à la seconde génération. Toyota en vendait près de 200 000 par an, rien qu'aux Etats-Unis ! Pour le grand public, l'équation était simple : hybride = Toyota (désolé Honda.) Posséder une Prius, c'était même un marqueur du bobo ayant une conscience écologique.

A la troisième génération, Toyota décida de décliner la Prius : monocorps, compacte, hybride rechargeable...

Surtout, à cette époque, Toyota commença à proposer d'autres modèles en hybride : Auris, Yaris... La Prius n'était plus aussi incontournable. Quant aux écolos du dimanche, il se tournèrent vers Tesla.

J'en avais presque oublié la Prius 4, alors que j'en avais parlé à sa sortie !

La Prius avait réussi son pari : l'hybridation s'est complètement normalisée. En conséquence, la raison d'être du modèle disparu. On en revint presque aux volumes de la Prius 1 et si l'on enlève les taxis...

Simon Humphries arrive son scène. Son costume gris -mal taillé- ressemble aux blouses des instituteurs de la Quatrième République. Le ton monocorde et professoral est au diapason.

Le designer nous parle de la genèse de la Prius. Il demande quelle est la place de ce modèle, aujourd'hui, sans réellement y répondre. Il n'apparait même pas convaincu de ce qu'il professe.

Après plusieurs minutes d'argumentaire mi-figue, mi-raisin, il nous dévoile la Prius 5.

Oui, on a droit aux hanches larges, pour donner plus de personnalités !

On remarque qu'elle est plus longue et qu'elle reçoit des jantes 19 pouces. Côté technique, elle peut parcourir 50% de trajets supplémentaires en mode électrique pur.

Toyota poursuit dans l'auto-persuasion, à coup de mantras, comme "Elle est belle".

Et... C'est tout.

Hérault de l'hybridation, Toyota est venu très tard à l'électrique et il s'est fait bZ. La Mirai est un peu une "Prius de l'hydrogène" et à ce jour, les ventes ont du mal à décoller. Le constructeur veut croire que les différentes solutions sont complémentaires et qu'en cela, la Prius garde sa place dans le paysage.

(Captures d'écran de Toyota.)

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