Mini-essai Mercedes-Benz EQA

Les Allemands effectuent une grosse offensive sur l'électrique. Chez Mercedes-Benz, la signature s'appelle "EQ" et la gamme ne cesse de s'étoffer. Passons à la pratique avec quelques kilomètres au volant de l'EQA.

Pour faire connaitre ses EQ, la firme à l'étoile organise un road show, l'Electric Tour.

Au passages, un coup de chapeau sur la préparation. Des démonstrateurs accueillants et qui connaissent leurs produits sur le bout des doigts (malgré leur forte technicité.) Des commerciaux disponibles, avec ds cartes de visite, qui vous offrent d'emblée une simulation. De belles plaquettes.

Et ce n'est pas la première fois que je constate que Mercedes-Benz met les petits plats dans les grands pour ses clients... Comme par hasard, la firme à l'étoile est N°1 du premium et N°1 en terme de fidélité de la clientèle. Cela devrait faire réfléchir certains concurrents...

Présentation
Après l'EQC et l'EQV, voici l'EQA, lancé cet hiver... Depuis, Mercedes-Benz a déjà dévoilé l'EQS et l'EQB et l'EQT ! L'astuce pour réaliser une telle offensive, c'est de partir sur l'existant. Seul l'EQS dispose de sa propre platforme.

Ainsi, l'EQA reprend la plateforme et la cellule centrale du GLA. L'avant et l'arrière, plus futuristes, s'inspirent de l'EQC.

Après, c'est du plus pur quat'quat Mercedes-Benz. Pour paraphraser Mad Men : "Some cars are wonderful when if you want to get somewhere. For this is when you arrived." Notez les jantes AMG 18 pouces.

Intérieur
Pas de surprise : il s'agit d'un carry-over de celui du GLA. Cet AMG line reçoit des tapis de sol griffé, des surpiqures rouges, un HUD, le volant cuir, etc.

On sent que Mercedes-Benz s'adresse à une clientèle de technophiles, qui recherchent un cocon douillet. Vous pouvez ainsi changer l'éclairage d'ambiance ou le style des compteurs, au gré de votre humeur. Il y a l'inévitable assistant vocal, "Eh, Mercedes !" L'écran central MBUX est tactile. Le GPS vous montre la route en réalité augmentée. Tout est très intuitif, a fortiori lorsque je repense à l'Arkana.

Certains détails sont un peu too much, comme ces grosses étoiles projetées au sol lorsque vous ouvrez les portières.

Et le plus révélateur, c'est que le sélecteur de vitesse est un minuscule commodo perdu derrière le volant...

Au volant
Il s'agit d'un EQA 250, 140kW traction. Il existe également un EQA 350 4MATIC, équipé d'un second moteur électrique, sur le train arrière, il dispose d'un total de 210kW.

En montant à bord, on entre dans un autre monde. Aucun bruit et une direction qui se manipule du bout des doigts. La circulation parisienne st ce jour-là extrêmement chaotique. Mais comme vous roulez dans votre petit nuage, il n'y a pas de problème. Et grâce au DISTRONIC, vous pouvez vous contenter de tourner le volant !

Si vous souhaitez reprendre les choses en main, ça se complique. Comme d'habitude avec les VE, son talon d'achille, c'est la masse : 2 060kg, soit cinq quintaux de plus qu'un GLA (pourtant guère svelte.) Il lui faut d'ailleurs 8,9 secondes pour atteindre 100km/h.
Autonomie WLTP : 426km. Il lui faut 5h45 pour se recharger complètement. Mercedes-Benz propose un accès au confidentiel réseau Ionity, qui permet de récupérer 80% de charge en 30 minutes. En attendant, mieux vaut éviter les longs parcours.

Conclusion
La gamme débute à 47 900€. Le véhicule testé est à 53 550€ (hors bonus 7 000€.) Sachant que pour 51 099€ vous pouvez rouler dans un GLA 250e (hybride) AMG Line, plus polyvalent.

L'EQA s'adresse avant tout à une clientèle de jeunes CSP++, qui effectuent peu de kilomètres par an. Une catégorie qui recherche un véhicule confortable, propre et connecté. Et ce SUV rentre parfaitement dans la case. Le petit plus, c'est l'étoile sur la calandre...

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