Aston Martin, la griffe DB
J'avais des a priori négatifs en ouvrant le carton. "Hum... La livraison trimestrielle de Serge Bellu."
Le livre se concentre sur "la griffe DB". C'est-à-dire les Aston Martin, depuis la DB2, jusqu'à la DBX. Avec tout de même quelques explications sur l'Aston Martin pré-David Brown et celles produites durant les années 70-80 (David Brown ayant revendu la société en 1972 et la DB7 n'arrivant qu'en 1994.)
Le plus curieux, c'est que fin 2018, ce même Glénat avait publié un livre consacré à Aston Martin.
Notez d'ailleurs, à chaque fois, la DB6 en couverture, avec une référence à Jams Bond. Daring today, aren't we ?
La grosse différence, entre les deux ouvrages, c'est le traitement. Le livre d'Evo était davantage une succession de reportages. Celui de Serge Bellu brosse un portrait de chaque modèle.
Le point-fort, ce sont les encadrés. L'auteur se veut pédagogue. Pour mieux nous parler d'Aston Martin, il nous explique qui sont Touring, Zagato, William Towns, Ian Callum, David Richards, etc. Ces escapades permettent de mieux contextualiser chaque modèle.
Il revient également sur les carrosseries spéciales.
Enfin, le ton est sans concession (un fait rarissime dans la littérature actuelle.) Par exemple, l'AMR-One des 24 Heures du Mans 2011 est qualifiée de "fiasco complet".
En résumé, c'est une bonne surprise.
On a retrouvé le Serge Bellu de l'Automobiles Classiques de la grande époque.
Si vous ne possédez pas le livre d'Evo, achetez plutôt celui-ci.
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