New Ferrari Limited-Edition V12 World Premiere

Une nouvelle Ferrari, c'est toujours un évènement. Même lorsqu'il s'agit d'une évolution d'un modèle existant. En l'occurrence, la 812 Superfast.

Avant le début, Ferrari nous conseille de passer en mode "plein écran". Et si l'on a un portable, de le mettre en "paysage". C'est l'équivalent moderne du "ouvrez bien grand les yeux" !

Pas de suspens : on voit la voiture dès la première seconde. La nouvelle Ferrari s'offre un tour de piste de Fiorano. Le constructeur souligne bien que c'est du live.

Tous les constructeurs possèdent une hospitalité au Nürburgring, mais seul Ferrari utilise Fiorano.

Les autres doivent faire des introductions avec un historique. Rappeler d'où ils viennent, qui ils sont.

Pas Ferrari. Son badge suffit. Il peut se contenter de "voici la nouvelle Ferrari, point final."

La louma passe de la piste à Enrico Galliera, responsable marketing et communication.

On connait la voiture, voici son nom : 812 Competizione.

Pas question de la lire "huit cent douze compétizione". Enrico Galliera nous donne un cours d'italien : ottocento dodici competizione.

Quelques chiffres : V12 atmosphérique 6,5l poussé à 830ch (+40ch) et zone rouge à 9 500 tour/minute. Le poids descend à 1 706kg (-38kg.) Des générateurs de vortex, à l'arrière, offrent 30% d'appuis supplémentaires à 200km/h. Ainsi, elle abat le 0-100km/h en 2,8 secondes et la vitesse maximale est à 340km/h.

Enrico Galliera nous précise que le bruit de l'échappement a été revu. A la demande des clients. Et qu'elle fait rayonner son conducteur.

La présentation n'a pas lieu n'importe où. Il nous parle depuis la terrasse d'un tout nouveau bâtiment, baptisé Club GT Competizione. Comme son nom l'indique, c'est là que les gentlemen-drivers viendront avec leurs montures. Le cheval cabré souligne bien l'aspect exclusif. Les clients sont des VIP, auxquels on déroule le tapis rouge. Avec l'idée que non seulement l'évènement est réservé à des privilégiés. Mais que c'est carrément le lieu, qui est dédié à ces privilégiés...

Enrico Galliera entre à l'intérieur, pour nous dévoiler une seconde nouveauté (NDLA : seule la 812 Competizione avait fuité.) Il y a visiblement un contretemps et comme c'est du direct, notre homme a un moment de solitude...

Voici donc, contre toute attente, la 812 Competizione A. "A" comme "Aperta" (ouverte.)

Il existait déjà une version roadster de la 812 "normale", la GTS.  

Elle dispose d'un toit rétractable. Le générateur de vortex de la 812 étant intégré aux montants du toit, l'aperta ne peut en disposer. Par contre, l'arceau arrière fait office d'appui aérodynamique.

Enrico Galliera termine sa présentation d'un "forza Ferrari". Puis l'on revoit la 812 Competizione du début, avec sa bande centrale. Notez qu'aucune des voitures du jour n'était rouge...

Difficile de juger une Ferrari. On quitte les champs de la raison et de l'objectivité... 

Du reste, Ferrari fait preuve de pragmatisme. La clientèle, notamment dans les BRICS, souhaite de l'exclusivité. Cela signifie davantage de versions très spéciales. Et puis du bruit, pour appâter la galinette cendrée...

(Captures d'écrans de Ferrari.)