Ferrari Esports Series 2021

Ferrari Esports Series, deuxième ! La coupe monotype virtuelle du cheval cabré repart pour une seconde saison. Notons au passage que Richard Mille remplace Hublot comme sponsor "horlogerie".

Nicki Shields est la coprésentratrice de la Formule e et commentatrice de la Ferrari Esports Series. Elle joue les animatrices pour cette seconde saison.

Pour commencer, nous avons droit à un retour sur 2020. La finale avait été âprement disputée. Les favoris Arnaud Lacombe et Jarno Koch s'étaient pris les pieds dans le tapis. Giovanni de Salvo sut saisir sa chance pour briller. Il résista jusqu'au bout à un retour de Lacombe et ouvrit le palmarès de la formule.

Consécration : il reçu le trophée des mains de Charles Leclerc.

En récompense de son titre, il fait désormais parti de la FDA Esports Team. Il y rejoint David Tonizza et l'ex-pilote de FF1600 Brendon Leigh.

Visiblement, ça lui fait très plaisir. Voici le meilleur cliché que Ferrari en a obtenu :

Jane Reeve, la responsable de la communication de Ferrari est très enthousiaste.

L'ambition inavoué de Ferrari, c'est de dépoussiérer l'image de Ferrari.

Également présent, Nicola Boari, le responsable de la diversification.

Ils parlaient tous les trois depuis le musée Ferrari de Modène, partenaire de la série.

Place à 2021. La compétition est toujours basée sur Assetto Corsa.

Depuis hier soir, à 21h, les Européens majeurs peuvent s'inscrire sur FerrariEsportsSeries.gg . Ils peuvent désormais courir avec des FXX, 599XX, 488 Challenge Evo et 488 GT3 Evo. Ces deux dernières étant exclusives à cette compétition.

L'an dernier, il y a eu près de 20 000 participants. Alors il faudra jouer des coudes !

De avril à juillet, les pilotes virtuels devront effectuer au moins quatre tours lancés. Les 12 meilleurs temps de chacun de ces quatre tours seront divisés en deux poules.

Pour les non-qualifiés, il y aura un concours, avec des prix à gagner, par tirage au sort. Il y aura également un concours de la plus belle livré, avec vote des internautes. Le gagnant voyant sa voiture dans Assetto Corsa.


Ce qui nous fait quarante-huit qualifiés pour le championnat. Il y aura quatre manches, d'août à novembre.

Les courses seront diffusées sur Twitch.

Les douze meilleurs de chacune de deux poules se retrouveront dans une grande finale, en décembre.

L'esport plait au jeune, alors Ferrari (mais également BMW, Porsche, Toyota, Volkswagen, le BTCC, la F1, la FE, la Nascar...) se jettent dessus.

Cela me rappelle l'éclosion d'internet il y a un quart de siècle (déjà...), l'arrivée ds blog, il y a une vingtaine d'années et des réseaux sociaux, il y a une quinzaine d'années. Les communicants comprennent qu'ils sont face à quelque chose d'inédit et qui prend de l'ampleur. Il faut donc aller dessus... A ceci près qu'ils n'ont pas compris qui va dessus et pourquoi. D'où des plantages phénoménaux.

Les jeunes aiment l'esport et son corollaire, le streaming, pour sa spontanéité. Du "rage quit", de "l'ear rape". Après avoir gagné un match, on va provoquer à coup de "GG EZ".
Ci-dessous, on a la séquence qui a rendu célèbre Ninja. En plein streaming de PUBG, un jeune joueur lui dit "Fuck you, faggot". Le streamer parti alors dans un logorrhée d'insultes. Son " 'THE FUCK YOU SAID TO ME, YOU LITTLE SHIT ?" fit le bonheur des meme...
Aujourd'hui, le sport professionnel st trop corseté. Un spectateur qui dirait "fuck you, faggot" à un joueur de foot, il finit au poste ! Et si le joueur répondait, on en reparle le lendemain, au 20h ! Il suffit de voir la panne de cerveau de Serge Aurier sur Periscope... Depuis, le discours est millimétré.

Or, lorsqu'ils se lancent dans l'esport, les constructeurs et organisateurs ne veulent pas de cette spontanéité. On veut du corporate. Les pilotes s'étant laissé aller sont sanctionnés.

On a du mal à imaginer Giovanni de Salvo sortant de ses gonds. Quant aux commentaires de Ken et Barbie, ils ont l'énergie de Christophe Malbranque...

(Captures d'écrans et images de Ferrari.)

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