Nissan Ariya par Tomica

C'est le moment d'exhiber ses cadeaux de noël ! Pour ma part, j'ai reçu une "two inches" de chez Tomica ! En l'occurrence, un Nissan Ariya.

Tomica possède une usine en Chine. Il y commercialise notamment de répliques de voitures Chinoises. Mais ici, il s'agit d'une importation du Japon, vendue en Chine... Et produite initialement au Vietnam !

Tomica possède un vaste catalogue, allant de modèles en plastique pour jeunes enfants, jusqu'à la série Premium, destinée aux collectionneurs. Ce Nissan Ariya fait parti de la série normale (comptez tout de même une vingtaine d'euros sur eBay.)

La miniature est d'un seul bloc, sans ouvrants, ni pièces rapportées. Mais elle est finement réalisées, avec plusieurs couches de peintures. Elle ne déparerais donc pas, dans votre vitrine.

"Tu feras un article dessus, hein ?
- Si tu y tiens..."

Pas grand chose à dire sur l'Ariya... Nissan comptait lancer son premier SUV tout électrique pour 2020. A cause du covid et de la crise des semiconducteurs, le lancement fut reporté d'un an.
Il repose sur la plateforme CMF-EV, comme la Megane E-Tech. En France, il est proposé en finition "Advance" et "Evolve". Avec à chaque fois 2RM 160kW (215ch) et batterie 63kWh ou 4RM e-4ORCE 225kW (300ch) et batterie 87kWh. Les prix s'échelonnent de 50 800€ à 64 400€ (hors primes.)

En 2020, le service marketing de Nissan avait identifié 100 000 prospects. Aujourd'hui, il se demande où ils sont passés...

Les Japonais sont les grands perdants du marché Européens. Les ventes ont fondu. Nissan devrait finir l'année en-dessous de 250 000 unités, alors qu'il dépasse le million de vente en Chine et le frôle aux États-Unis.
L'heure n'est plus à développer des produits spécifiques pour le Vieux Continent, comme la Pulsar ou la Micra. D'ailleurs, il abandonne les voitures basses. Il faudra se contenter de SUV, comme le Qashqai.

Ça ne devrait pas s'arranger, car l'Europe est le seul marché à pousser au tout-électrique. Elles représentent environ 1% des ventes au Japon. Et sachant que les Japonais ont tendance à regarder l'automobile à travers le prisme japonais... Même Toyota, seul Japonais à avoir progressé ces dernières années, se montre tiède sur les VE.

Que va devenir l'Alliance ?

Sans refaire l'historique depuis les années 90, le fil est aujourd'hui rompu, pour divers raisons. A l'avenir, Renault sera sur les segments B et C, en Europe, avec de l'électrique. Nissan, lui, mise davantage sur les segments D et E, aux USA et en Asie, avec de l'hybridation.
En première année de BTS, on nous apprend que les entreprises complémentaires, c'est bien. Pour autant, avec l'électrique, il y a moins d'effets de volume et moins de pièces, donc moins de synergies possibles. D'autant plus que Nissan et Renault ont toujours fait bande à part sur les batteries.

La première mouture du plan Horse/Ampère prévoyait une sortie pure et simple de l'Alliance par Renault.
Depuis, la firme au losange a mis de l'eau dans son vin. Luca de Meo souhaite s'aménager une porte de sortie, au cas où l'UE revienne sur son interdiction du thermique et autorise les hybrides. Aussi, entre coentreprises, participations croisés et partenariats, Renault et Nissan sont étroitement imbriqués. S'il claque la porte, Renault payerait la facture du divorce au prix fort. Il faut donc négocier.
Mon impression globale étant que Horse/Ampère devient une usine à gaz. Avec un risque élevé de "il est urgent de ne rien faire."

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