Rétromobile 2017 : 12. Lotus F2 "Japonaise"
Hasard du placement des stands, Patrick Peter avait planté son chapiteau à quelques mètres d'une Venturi ex-BPR. Peter est devenu un organisateur d'épreuves d'anciennes comme on en trouve outre-manche. Tant pis pour l'aspect historique, le principal, c'est de remplir la grille. Tant pis si on mélange les choux et les carottes, les voitures construites à l'époque et celles "coursifiées" récemment, le tout sur des tracés récents. Entre ça et les journées historiques de Monthléry qui sentent la naphtaline, il doit bien y avoir un juste milieu, non ?
En attendant, pour attirer l’œil, Peter a donné une forme de chapiteau à son stand. Dans l'entrée, une monoplace portant les couleurs du Japon. Mais elle est trop récente pour être une "Hondola". Est-ce la Maki F1 ? En tout cas, c'est plutôt rare de voir une voiture du soleil levant sur le vieux continent... Finalement, c'est une Lotus F2 qui a terminé sa carrière au Japon. D'où ces couleurs, en lieu et place du vert anglais...
Au début des années 60, les championnats européens de monoplace se rapprochèrent. Des règlements communs apparurent. En parallèle, en F1, il y avait une escalade des coûts. Les écuries se plaignirent notamment des pneus Firestone, performants, mais hors de prix. Puis ce furent les Ford DFV, facturés un bras et un jambe... Dans les années 50, Cooper, Ferrari, Gordini et Maserati payaient les factures en construisant des F1 privées. Néanmoins, avec l'apparition de la coupe constructeur et de l'escalade des budgets, les équipes privées se raréfièrent. Brabham, Lotus et McLaren eurent donc l'idée de profiter de la consolidation des championnats de F2 et F3. En prime, avec un minimum d'aménagements, une F2 pouvait disputer la Formule Tasman ou bien s'aligner en F5000, voir à Indianapolis. En construisant des châssis ces écuries purent arrondir leurs fins de mois. En 1968, la CSI autorisa le sponsoring extra-sportif. Les cigarettiers apparurent et les écuries de F1 eurent moins de problèmes d'argent. Il se retirèrent des formule de promotion, laissant le champ libre à Lola, Ralt, March et plus tard, Reynard... Les "vieilles" F2 comme cette Lotus n'étaient plus compétitives et voilà comment elles atterrirent au Japon, pour une deuxième vie...
En attendant, pour attirer l’œil, Peter a donné une forme de chapiteau à son stand. Dans l'entrée, une monoplace portant les couleurs du Japon. Mais elle est trop récente pour être une "Hondola". Est-ce la Maki F1 ? En tout cas, c'est plutôt rare de voir une voiture du soleil levant sur le vieux continent... Finalement, c'est une Lotus F2 qui a terminé sa carrière au Japon. D'où ces couleurs, en lieu et place du vert anglais...
Au début des années 60, les championnats européens de monoplace se rapprochèrent. Des règlements communs apparurent. En parallèle, en F1, il y avait une escalade des coûts. Les écuries se plaignirent notamment des pneus Firestone, performants, mais hors de prix. Puis ce furent les Ford DFV, facturés un bras et un jambe... Dans les années 50, Cooper, Ferrari, Gordini et Maserati payaient les factures en construisant des F1 privées. Néanmoins, avec l'apparition de la coupe constructeur et de l'escalade des budgets, les équipes privées se raréfièrent. Brabham, Lotus et McLaren eurent donc l'idée de profiter de la consolidation des championnats de F2 et F3. En prime, avec un minimum d'aménagements, une F2 pouvait disputer la Formule Tasman ou bien s'aligner en F5000, voir à Indianapolis. En construisant des châssis ces écuries purent arrondir leurs fins de mois. En 1968, la CSI autorisa le sponsoring extra-sportif. Les cigarettiers apparurent et les écuries de F1 eurent moins de problèmes d'argent. Il se retirèrent des formule de promotion, laissant le champ libre à Lola, Ralt, March et plus tard, Reynard... Les "vieilles" F2 comme cette Lotus n'étaient plus compétitives et voilà comment elles atterrirent au Japon, pour une deuxième vie...
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