Saint-Moritz : 1. les skis Pirelli
Je viens de passer trois jours à Saint-Moritz, en Suisse, à l'invitation de Pirelli. Ca a été trois jours assez dense. Donc, il y aura pas mal de photos... On commence par le commencement, à savoir la présentation des skis Pirelli.
Saint Moritz tient son nom de Saint Maurice. Cet officier Romain et chrétien était né en Egypte. Il commandait une légion composée uniquement d'Egyptiens et ils luttaient face aux Helvètes, dans l'actuelle région du Valais. Il aurait refusé de massacrer des chrétiens Helvètes et suite à cela, l'empereur aurait ordonné son exécution, ainsi que celle de sa légion. Pour son martyr, il fut canonisé. Saint Maurice devint le patron de la Savoie, de l'armée Suisse et plusieurs villages furent nommés en son honneur.
Coup d'avance rapide jusqu'au XIXe siècle. Les bourgeois étaient les nouveaux artistocrates. Puisque les rois et les princes avaient leurs palais d'été, les bourgeois voulaient des mises au vert. Mais attention, pas question d'être oisif ! L'oisiveté, c'était Louis XVI. La révolution industrielle, c'était des cheminées qui crachaient de la suie. Les médecins conseillèrent aux petits et aux grands des séjour au grand air. La santé, voilà un bel alibi ! Saint Moritz était justement réputée pour ses eaux ferrugineuses. A la fin du XIXe siècle, la bourgeoisie affluait, notamment les Anglais. A la même époque, toujours dans une optique hygiéniste, le sport devint à la mode. Le ski, le patinage, la luge et les raquettes, autant de pratique connue dans le grand Nord, depuis la nuit des temps, débarquèrent. Accessoirement, c'était un bon moyen d'occuper les touristes l'hiver. Les hôtels de luxe poussèrent à Saint-Moritz et même une voie de chemin de fer. La consécration fut l'obtention, puis l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver 1948.
Dans les années 50-60, le ski se démocratisa. Des petits villages se transformèrent en station de ski. Toute une économie du tourisme de masse se mit en place... Mais pas à Saint-Moritz. Le village conserva son positionnement élitiste. De quoi attirer une clientèle qui refusait de se mêler à la populace.
Au moins, Saint-Moritz a gardé une certaine authenticité, une architecture propre, des paysages bucoliques... Tout ce qui manque à nombre de stations françaises.
En matière de pneus hiver, ceux qui communiquent le plus sont Michelin et BF Goodrich. Michelin a d'ailleurs fait beaucoup de pédagogie pour expliquer qu'il conçoit des "pneus hiver" et non pas juste des "pneus neige". Nokian est célèbre pour ses pneus pour les conditions extrême. Chaque hiver, Continental et depuis peu, Bridgestone, organisent des tournées sur les stations de ski, avec des démonstrations. Mais Pirelli... Qui connait ses Sottozero et Scorpion Zero ? Pour remédier à cela, le manufacturier a prévu une communication autour de la neige et de la glace. L'idée, c'est qu'ensuite, on associe neige et glace à Pirelli, a fortiori pour le premium.
Donc, là, on a de la neige, ok. Une Maserati Ghibli pour le côté premium, ok. Des skieurs, toujours dans l'univers de la neige, ok. Mais les femmes qui se baladent avec une immense Chupa Chups bleue, là, je ne comprends pas.
Bref... Le but de la soirée, c'était de dévoiler les skis Pirelli. Il s'agit de skis Blossom, conçus avec des matériaux utilisés dans les pneus et étudiés par Pirelli.
Je n'y connais pas grand chose aux skis. Par contre, j'adore le logo "P", très graphique. Et ce bleu fluo... On dirait celui des March Leyton House. Et je... Quoi ? Pardon ? Ah oui, c'est sûr que quand c'est moi qui pose avec les skis, c'est moins bien que lorsque c'est les skieuses...
Saint Moritz tient son nom de Saint Maurice. Cet officier Romain et chrétien était né en Egypte. Il commandait une légion composée uniquement d'Egyptiens et ils luttaient face aux Helvètes, dans l'actuelle région du Valais. Il aurait refusé de massacrer des chrétiens Helvètes et suite à cela, l'empereur aurait ordonné son exécution, ainsi que celle de sa légion. Pour son martyr, il fut canonisé. Saint Maurice devint le patron de la Savoie, de l'armée Suisse et plusieurs villages furent nommés en son honneur.
Coup d'avance rapide jusqu'au XIXe siècle. Les bourgeois étaient les nouveaux artistocrates. Puisque les rois et les princes avaient leurs palais d'été, les bourgeois voulaient des mises au vert. Mais attention, pas question d'être oisif ! L'oisiveté, c'était Louis XVI. La révolution industrielle, c'était des cheminées qui crachaient de la suie. Les médecins conseillèrent aux petits et aux grands des séjour au grand air. La santé, voilà un bel alibi ! Saint Moritz était justement réputée pour ses eaux ferrugineuses. A la fin du XIXe siècle, la bourgeoisie affluait, notamment les Anglais. A la même époque, toujours dans une optique hygiéniste, le sport devint à la mode. Le ski, le patinage, la luge et les raquettes, autant de pratique connue dans le grand Nord, depuis la nuit des temps, débarquèrent. Accessoirement, c'était un bon moyen d'occuper les touristes l'hiver. Les hôtels de luxe poussèrent à Saint-Moritz et même une voie de chemin de fer. La consécration fut l'obtention, puis l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver 1948.
Dans les années 50-60, le ski se démocratisa. Des petits villages se transformèrent en station de ski. Toute une économie du tourisme de masse se mit en place... Mais pas à Saint-Moritz. Le village conserva son positionnement élitiste. De quoi attirer une clientèle qui refusait de se mêler à la populace.
Au moins, Saint-Moritz a gardé une certaine authenticité, une architecture propre, des paysages bucoliques... Tout ce qui manque à nombre de stations françaises.
En matière de pneus hiver, ceux qui communiquent le plus sont Michelin et BF Goodrich. Michelin a d'ailleurs fait beaucoup de pédagogie pour expliquer qu'il conçoit des "pneus hiver" et non pas juste des "pneus neige". Nokian est célèbre pour ses pneus pour les conditions extrême. Chaque hiver, Continental et depuis peu, Bridgestone, organisent des tournées sur les stations de ski, avec des démonstrations. Mais Pirelli... Qui connait ses Sottozero et Scorpion Zero ? Pour remédier à cela, le manufacturier a prévu une communication autour de la neige et de la glace. L'idée, c'est qu'ensuite, on associe neige et glace à Pirelli, a fortiori pour le premium.
Donc, là, on a de la neige, ok. Une Maserati Ghibli pour le côté premium, ok. Des skieurs, toujours dans l'univers de la neige, ok. Mais les femmes qui se baladent avec une immense Chupa Chups bleue, là, je ne comprends pas.
Bref... Le but de la soirée, c'était de dévoiler les skis Pirelli. Il s'agit de skis Blossom, conçus avec des matériaux utilisés dans les pneus et étudiés par Pirelli.
Je n'y connais pas grand chose aux skis. Par contre, j'adore le logo "P", très graphique. Et ce bleu fluo... On dirait celui des March Leyton House. Et je... Quoi ? Pardon ? Ah oui, c'est sûr que quand c'est moi qui pose avec les skis, c'est moins bien que lorsque c'est les skieuses...
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