Rétromobile 2017 : 10. Venturi 600 LM
Une Venturi 600LM. Plus précisément, celle d'Henri Pescarolo et de Claude Basso, victorieuse aux 1000km de Paris 1994. La première victoire, dans une coupe ouverte, de la marque au gerfaut. Deux autres succès suivirent, cette même année. Ils sont revenus l'année suivante et je l'ai vu rouler. Mais avec les McLaren F1, les Venturi étaient à la ramasse. D'ailleurs, la 600 SLM n'avait même pas pu se qualifier aux 24 heures du Mans.
Cette Venturi témoigne aussi de l'éphémère lune de miel entre Jürgen Barth, Patrick Peter et Stéphane Ratel (d'où le nom BPR.) Depuis, chacun est dans son coin. Peter possédait d'ailleurs un stand à Rétromobile, à quelques mètres de là...
Réunir trois ténors comme eux, en France, c'est impossible. Serge Saulnier vient d'être réélu à la tête de Magny-Cours. Ma question c'est pourquoi faire ? En tant que patron de Promacteme, devenu Saulnier Racing, il était impeccable. Mais son bilan, en 7 ans à Magny-Cours, c'est quoi ? Son grand plan pour relancer Magny-Cours, il est devenu quoi ? Le paradoxe, c'est que c'est au moment où l'autoroute descend enfin jusqu'au circuit qu'il perd ses principaux meetings. Il ne reste que les Classic Days et quelques journées circuits. On parle quand même d'un tracé de F1... L'excuse, c'est que le Paul Ricard et le Bugatti lui tirent dans les pattes. Dès que l'un des trois à quelque chose, les deux autres se jettent dessus. Jusqu'au moment où plus personne n'a rien. Mais le propre d'un leader, n'est-ce pas de sonner la fin de la récré ?
Regardez les Britanniques. Vous aviez d'un côté SRO (tiens, Ratel...) avec son British F3 à six voitures, MSV et le BRDC avec une F4 BRDC en prologue d'une F3 Cup dont tout le monde se contrefichait, la TOCA et MSA avec une "vraie" F4 (mais qui ne pouvait pas s'appeler F4 car MSV avait le copyright) et la BARC qui voulait ressusciter la FR 2.0 UK. Mais ils se sont bien rendu compte qu'ils allaient dans le mur. Alors ils ont mis de côté les problèmes d'égo. MSV et SRO se sont associés pour que la F4 BRDC devienne British F3 et qu'elle roule avec le British GT de SRO. Du coup, la MSA récupère le label F4 et il se positionne sous le British F3. Comme ça, c'est plus lisible et les championnats font à peu près le plein. Quitte à se mettre des coups de couteau dans le dos, loin des caméras.
Mais en France, même devant les caméras, les gens se tirent dessus ! Ce n'est pas comme ça qu'on va récupérer la F1... Le pire, c'est qu'on a terminé 2016 avec deux pilotes en F1, deux pilotes en Indycar (dont un champion), un champion de GP2, un champion de Pro Mazda, un vainqueur en F3, etc. Mygale construit de FF1600 et des F4 (à Magny-Cours, d'ailleurs), mais elles ne peuvent pas rouler en France ! Moi, j'attends de vrais états généraux de la FFSA avec tout le monde autour d'une table et un vrai plan pour relancer le sport auto hexagonal. Tant qu'on aura des gens pour qui la France s'arrête aux limites de leur propre circuit, rien ne changera. Donc, tout ces yaka-fokon, leurs discours, ils sont juste bons à mettre les pelures de patates dedans !
Cette Venturi témoigne aussi de l'éphémère lune de miel entre Jürgen Barth, Patrick Peter et Stéphane Ratel (d'où le nom BPR.) Depuis, chacun est dans son coin. Peter possédait d'ailleurs un stand à Rétromobile, à quelques mètres de là...
Réunir trois ténors comme eux, en France, c'est impossible. Serge Saulnier vient d'être réélu à la tête de Magny-Cours. Ma question c'est pourquoi faire ? En tant que patron de Promacteme, devenu Saulnier Racing, il était impeccable. Mais son bilan, en 7 ans à Magny-Cours, c'est quoi ? Son grand plan pour relancer Magny-Cours, il est devenu quoi ? Le paradoxe, c'est que c'est au moment où l'autoroute descend enfin jusqu'au circuit qu'il perd ses principaux meetings. Il ne reste que les Classic Days et quelques journées circuits. On parle quand même d'un tracé de F1... L'excuse, c'est que le Paul Ricard et le Bugatti lui tirent dans les pattes. Dès que l'un des trois à quelque chose, les deux autres se jettent dessus. Jusqu'au moment où plus personne n'a rien. Mais le propre d'un leader, n'est-ce pas de sonner la fin de la récré ?
Regardez les Britanniques. Vous aviez d'un côté SRO (tiens, Ratel...) avec son British F3 à six voitures, MSV et le BRDC avec une F4 BRDC en prologue d'une F3 Cup dont tout le monde se contrefichait, la TOCA et MSA avec une "vraie" F4 (mais qui ne pouvait pas s'appeler F4 car MSV avait le copyright) et la BARC qui voulait ressusciter la FR 2.0 UK. Mais ils se sont bien rendu compte qu'ils allaient dans le mur. Alors ils ont mis de côté les problèmes d'égo. MSV et SRO se sont associés pour que la F4 BRDC devienne British F3 et qu'elle roule avec le British GT de SRO. Du coup, la MSA récupère le label F4 et il se positionne sous le British F3. Comme ça, c'est plus lisible et les championnats font à peu près le plein. Quitte à se mettre des coups de couteau dans le dos, loin des caméras.
Mais en France, même devant les caméras, les gens se tirent dessus ! Ce n'est pas comme ça qu'on va récupérer la F1... Le pire, c'est qu'on a terminé 2016 avec deux pilotes en F1, deux pilotes en Indycar (dont un champion), un champion de GP2, un champion de Pro Mazda, un vainqueur en F3, etc. Mygale construit de FF1600 et des F4 (à Magny-Cours, d'ailleurs), mais elles ne peuvent pas rouler en France ! Moi, j'attends de vrais états généraux de la FFSA avec tout le monde autour d'une table et un vrai plan pour relancer le sport auto hexagonal. Tant qu'on aura des gens pour qui la France s'arrête aux limites de leur propre circuit, rien ne changera. Donc, tout ces yaka-fokon, leurs discours, ils sont juste bons à mettre les pelures de patates dedans !
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