Zhengzhou : un peu de tout, première partie
Zhengzhou, suite et fin. Voici les photos de scènes de rue et de voitures qui ne méritent pas un post à part.
Pour ceux qui ne connaissent pas la Chine, l'interprétation du code de la route y est très libérale. Sur la piste cyclable ci-dessus, on peut voir un scooter et au fond, une voiture (en l'occurrence, une Peugeot 408.)
Les automobilistes Chinois en sont au stade du renouvellement. Terminée, l'époque insouciante où M. Wang était tout fier d'acheter sa première voiture (qui était souvent la première de la famille.) Un achat d'équipement qui allait de pair avec l'adhésion à un club (parce qu'ils ne voulaient plus fréquenter que des caisseux) et l'achat de totocollants pour personnaliser sa voiture. En 2017, en Chine, l'automobile est un objet complètement banalisé. Cette Byd F0 "WRC" appartient donc à une espèce en voie de disparition...
Dans les villes, les 2-roues et 3-roues sont systématiquement électriques. De toute façon, les modèles thermiques sont bannis. L'hiver, les températures sont négatives. Alors les scooteristes ont ces très kitsch tabliers moletonnés, souvent rose (y compris pour les hommes.) Et bien sûr, au mieux, les scooteristes ont un casque de VTT sur la tête.
Une vieille C-Elysée. Les Françaises se font de plus en plus rares. J'ai bien vu quelques C5 et 408, mais côté DS, c'est le zéro absolu.
J'ai crû que c'était un Hafei Saima. En fait, c'est un Mitsubishi Dingo, une tentative de monospace compact, à la fin des années 90. Ca a été un flop et lorsque Daimler a -brièvement- pris le contrôle de Mitsubishi, le constructeur en revendit l'outillage à Hafei.
Il a l'air plus ou moins ventousé. Le marché de l'occasion reste balbutiant en Chine, surtout pour les voitures un peu anciennes et/ou celles il faudrait remplacer quelque chose. Alors elles sont abandonnées en pleine rue, jusqu'à ce que la fourrière les dégage ou qu'un ferrailleur la rachète au poids.
Au moment où j'ai pris cette photo, je n'étais pas sûr de jamais mettre les pieds chez Zhengzhou-Nissan. Je m'attendais à ce que les pick-up et 4x4 du constructeur soient surreprésentés à Zhengzhou. Et non. Mis à part ces deux Paladin, ils étaient très rares dans le centre-ville.
Vous avez été nombreux à réagir sur le Landwind X7. Dans le même genre, voici un LSEV "CNEVRover" ! Dis Tata, pourquoi tu tousses ?
Cette citadine Zotye cache en fait une vieille Jiangnan, c'est-à-dire, une Suzuki Alto.
Les étrangers -y compris les Japonais- pensaient que la motorisation Chinoise se ferait par le bas. Qu'une citadine allait débarquer et que tous les foyers en auraient une (comme la Fiat 500 en Italie, la 2cv en France, etc.) Les analystes n'ont pas fait attention à l'exemple Sud-Coréen d'une motorisation par le haut. En effet, faute d'industrie locale, les premières voitures Coréennes n'étaient qu'assemblée. Donc elles étaient très chers. Dans ce contexte, seuls les riches pouvaient s'offrir une voiture et ils s'orientèrent vers des berlines de segment D, voire E. Et ce n'est qu'ensuite, avec l'apparition d'un tissus industriel, que la Corée a pu faire du C pas cher, dans les années 80.
De la même façon, les premiers acheteurs Chinois furent les flottes publiques. D'où des grandes berlines (VW Santana, Audi 100, Peugeot 505...) Là aussi, faute d'équipementiers, les voitures étaient chères et les premières Huali/Xiali étaient à peine meilleur marché que les grandes berlines. Les premiers acheteurs privés voulaient impressionner. Et ils préféraient se priver quelques années de plus, plutôt que de rentrer au bled, pour le nouvel an, dans une citadine. Suzuki avait mis le paquet, mais son Alto n'a pas percé. Quant à la Chery QQ ou la Byd F0, elles ont eu un succès contenu, eu égard à leur très bon marché.
GAC a racheté des constructeurs pour mieux les vampiriser. Changfeng déposait dans la corbeille un projet de berline, un savoir-faire dans les 4x4, une joint-venture avec Mitsubishi et quelques contacts aux USA. Son usine produit désormais des SUV GAC. Mais curieusement, le bon vieux Pajero est toujours au poste. Du moins, maintenant, il s'appelle Leopaard (avec deux "a".)
Pour ceux qui ne connaissent pas la Chine, l'interprétation du code de la route y est très libérale. Sur la piste cyclable ci-dessus, on peut voir un scooter et au fond, une voiture (en l'occurrence, une Peugeot 408.)
Les automobilistes Chinois en sont au stade du renouvellement. Terminée, l'époque insouciante où M. Wang était tout fier d'acheter sa première voiture (qui était souvent la première de la famille.) Un achat d'équipement qui allait de pair avec l'adhésion à un club (parce qu'ils ne voulaient plus fréquenter que des caisseux) et l'achat de totocollants pour personnaliser sa voiture. En 2017, en Chine, l'automobile est un objet complètement banalisé. Cette Byd F0 "WRC" appartient donc à une espèce en voie de disparition...
Une vieille C-Elysée. Les Françaises se font de plus en plus rares. J'ai bien vu quelques C5 et 408, mais côté DS, c'est le zéro absolu.
J'ai crû que c'était un Hafei Saima. En fait, c'est un Mitsubishi Dingo, une tentative de monospace compact, à la fin des années 90. Ca a été un flop et lorsque Daimler a -brièvement- pris le contrôle de Mitsubishi, le constructeur en revendit l'outillage à Hafei.
Il a l'air plus ou moins ventousé. Le marché de l'occasion reste balbutiant en Chine, surtout pour les voitures un peu anciennes et/ou celles il faudrait remplacer quelque chose. Alors elles sont abandonnées en pleine rue, jusqu'à ce que la fourrière les dégage ou qu'un ferrailleur la rachète au poids.
Au moment où j'ai pris cette photo, je n'étais pas sûr de jamais mettre les pieds chez Zhengzhou-Nissan. Je m'attendais à ce que les pick-up et 4x4 du constructeur soient surreprésentés à Zhengzhou. Et non. Mis à part ces deux Paladin, ils étaient très rares dans le centre-ville.
Vous avez été nombreux à réagir sur le Landwind X7. Dans le même genre, voici un LSEV "CNEVRover" ! Dis Tata, pourquoi tu tousses ?
Cette citadine Zotye cache en fait une vieille Jiangnan, c'est-à-dire, une Suzuki Alto.
Les étrangers -y compris les Japonais- pensaient que la motorisation Chinoise se ferait par le bas. Qu'une citadine allait débarquer et que tous les foyers en auraient une (comme la Fiat 500 en Italie, la 2cv en France, etc.) Les analystes n'ont pas fait attention à l'exemple Sud-Coréen d'une motorisation par le haut. En effet, faute d'industrie locale, les premières voitures Coréennes n'étaient qu'assemblée. Donc elles étaient très chers. Dans ce contexte, seuls les riches pouvaient s'offrir une voiture et ils s'orientèrent vers des berlines de segment D, voire E. Et ce n'est qu'ensuite, avec l'apparition d'un tissus industriel, que la Corée a pu faire du C pas cher, dans les années 80.
De la même façon, les premiers acheteurs Chinois furent les flottes publiques. D'où des grandes berlines (VW Santana, Audi 100, Peugeot 505...) Là aussi, faute d'équipementiers, les voitures étaient chères et les premières Huali/Xiali étaient à peine meilleur marché que les grandes berlines. Les premiers acheteurs privés voulaient impressionner. Et ils préféraient se priver quelques années de plus, plutôt que de rentrer au bled, pour le nouvel an, dans une citadine. Suzuki avait mis le paquet, mais son Alto n'a pas percé. Quant à la Chery QQ ou la Byd F0, elles ont eu un succès contenu, eu égard à leur très bon marché.
GAC a racheté des constructeurs pour mieux les vampiriser. Changfeng déposait dans la corbeille un projet de berline, un savoir-faire dans les 4x4, une joint-venture avec Mitsubishi et quelques contacts aux USA. Son usine produit désormais des SUV GAC. Mais curieusement, le bon vieux Pajero est toujours au poste. Du moins, maintenant, il s'appelle Leopaard (avec deux "a".)
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