Another Jag... Er... Daimler

Ces formes sont reconnaissables entre mille : C'est une Jaguar MK II ! Mais, regardez ces stries sur la calandre... Eh oui, c'est une Daimler 2.5 V8. La première d'une longue série de Jaguar "daimlerisée".

Et au fond, on reconnait la R25 V6 déjà évoquée.
La berline premium sportive était la pierre philosophale des années 50. Maserati, Aston Martin/Lagonda et Talbot-Lago s'y sont cassé les dents. Leurs voitures étaient performantes, mais trop confidentielle et pas assez aboutie.

Jaguar avait déjà une certaine expérience des berlines. Les victoires au Mans et la XK lui donnaient de la crédibilité, y compris hors de Grande-Bretagne. La Mark I (pour marquer l'apparition d'une nouvelle dynastie ?) apparu en 1955 avec une version "descendue" à 2,4l de la XK. Puis elle reçu le 3,4l de la Mark VIII. En 1959, elle laissait la place à la Mark II. Elle reçu brièvement le 3,8l de la Type E. La marque au félin s'imposait dans le domaine des berlines sportives. Elle remporta quatre années de suite le Tour de France auto avec Bernard Contsen (que j'ai eu la chance de voir au volant) et elle tenu la dragée haute en BTCC face aux Américaines.
En interne, la Mark II était le nouveau best-seller. La Mark X eu du mal à exister. Les autres constructeurs d'access premium Britannique sont à genoux. BSA revend Daimler à Jaguar, en 1960.

Le V8 2,5l Daimler était plus puissant et plus léger que le 2,4l, mais moins puissant que le 3,4l. D'où la création de la Daimler 2.5 V8, qui venait s'insérer entre les deux versions de la Mark II. La seule différence, à l'extérieur, c'était la calandre striée.

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