Rallye des Princesses 2024
Rendez-vous Place Vendôme, pour le départ du Rallye des Princesses. L'épreuve existe depuis 25 ans, mais c'est la première fois que j'y assiste. Un départ donné sous le soleil.
En 2020, j'ai assisté au Tour Auto, puis aux Classic Days. C'était deux des seuls évènements maintenus malgré le covid. En 2021, de nouveau, Tour Auto et Classic Days. Là encore, parmi toutes les annulations, ils étaient maintenus. En 2022, alors que la page du covid était tournée, retour au Tour Auto et aux Classic Days. 2023 ? Tour Auto et Classic Days, bien sûr !
A la longue, j'avais l'impression de recroiser les mêmes gens, les mêmes voitures. De commencer à avoir une certaine routine. Je n'avais pas envie de devenir blasé. Alors tant pis pour le Tour Auto et les Classic Days 2024. J'avais envie de voir quelque chose de neuf.
L'automobile se féminisait, durant l'entre-deux guerres. On vit notamment apparaitre des femmes pilotes de course. C'était également les débuts du tourisme, lointain ancêtre à la fois du WRC et du TCR. D'où l'idée de mélanger les deux avec le Paris-St Raphaël, réservé aux femmes. "Hellé Nice" remporta l'édition 1932. L'épreuve connu son apogée dans les années 50-60 : Annie Soisbault, Claudine Trautman ou Christine Beckers figuraient au palmarès. A crise de l'interdiction du sport auto, l'épreuve disparu en 1974 et elle ne reprit jamais.
En 1999, Patrick et Viviane Zanirolli relancèrent la formule, en version historique. Faute des droits pour "Paris-St Raphaël", ils le renommèrent Rallye des Princesses. C'était alors un rallye de régularité, ouvert aux cabriolets produits entre 1945 et 1985. Une formule ouverte aux coupés et cabriolets modernes fit long feu. Les Zanirolli prirent leur retraite et Peter Auto prit la suite.
Les voitures arrivent par la route, comme cette Peugeot 204 cabriolet.
A la belle époque, Mazda et Peugeot étaient engagés officiellement. Mazda mettait un point d'honneur à aligner d'anciennes miss France. Cindy Fabre s'est même imposé au classement !
Le Rallye des Princesses se veut plus détendu que le Tour Auto. Il est davantage axé sur les moyennes cylindrées. On y retrouve néanmoins cette 190 SL, concurrente régulière du Tour Auto. C'est la seule voiture que j'ai reconnu.
Le préparateur/loueur Equipe Europe est présent en force avec des 356 décorées de petites fleurs.
Equipe Europe également venu avec ce quatuor d'Austin Mini de 1991 (sic.) Personnellement, je trouve que ces Mini ne respectent pas l'esprit de l'épreuve. Et elles sont trop récentes.
En tout cas, l'équipage Coréen de la N°69 s'amuse comme des folles ! Déambulant dans le paddock, elles sont autant concurrentes que fans, prenant de nombreuses photos.
Avant même le départ, la N°72 est déjà cartonnée ! [insérez ici une remarque sur les femmes au volant]
Stéréotype toujours, avec cet équipage Américain qui met bien en évidence son sac Vuitton "Vintimille".
Ces histoires d'OSI rouge, ça devient un gag ! Ici, on a une Neckar 1200S, donc arrivée en France sur le tard. Par rapport à celle vendue par Aguttes en décembre, c'est bien sûr un cabriolet. Notez aussi les badges différents.
Ambiance Le Vendôme 80 avec ces deux Ferrari V8 rouge.
Voici un petit florilège du plateau.
La promotion du Rallye des Princesses est assez discrète. Malgré tout, les badauds sont là. Notez d'ailleurs, qu'ils sont très respectueux. Peter Auto n'a même pas eu besoin de mettre des cordelettes autour des voitures. Y compris les Ferrari.
Et bien sûr, comment avant chaque départ de course, il y a des séances de mécanique improvisée. Comme avec cette MG B.
Le partenaire "auto", c'est Alfa Romeo. Les Giulia, Tonale et Stelvio forment le drapeau Italien. Notez aussi la présence de la nouvelle Milano Junior.
Certes, les Giulia et Tonale ont un âge canonique, mais il faut remonter à 2018 pour voir la marque milanaise avec une gamme aussi remplie !
Quant à Lise Charmel, il participe avec cette Jaguar Type E série 1 dossard VIP. Notez la dentelle sur le capot.
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