Tour Auto 2021 : Beaune
Avant de partir pour Beaune, je dois faire le plein. A la station-service, un couple de retraités Suisse font le plein d'une Carrera Cup. Sans savoir que le Tour Auto passe à quelques kilomètres de là...
Le Tour Auto 2021 rallie Paris à Nice. Un clin d’œil au "1er Tour Auto" de 1951. Lorsque l'on dit "Paris à Nice", cela signifie que les voitures roulent effectivement sur tout le trajet. C'est donc par la route que les concurrents débarquent à Beaune...
Du moins, presque tous les concurrents...
Le point-stop, c'est le Palais des Congrès, qui est excentré. Le centre-ville serait plus joli, mais ça serait un cauchemar pour y amener le peloton. Et pas sûr que les vieilles mécaniques, déjà sollicitées à Dijon-Prenois, apprécient les embouteillages...
Le parking du Palais des Congrès prend des allures de concentration d'anciennes.
Et visiblement, parmi les spectateurs, il y a pas mal d'amateurs de vieilles mécaniques...
Peter Auto a prévu des animations. Ainsi, la première voiture à passer sur le podium est cette Bugatti Type 13 "Brescia".
La Type 13 fut la première voiture réellement produite en série, à Molsheim. C'était aussi l'une des premières voitures à culasse 16 soupapes. La minuscule Bugatti termina 2 du Grand Prix de l'ACF 1911. La production reprit après la guerre. Le meeting de Brescia 1921 comportait des courses de voitures, de motos et des démonstrations d'avions ! L'épreuve-reine, c'était le Grand Prix d'Italie. En prologue, il y avait un Grand Prix de Voiturettes (pendant de l'actuelle F2), au plateau clairsemé. Bugatti s'offrit un quadruplé en Voiturettes et il renomma la Type 13 "Brescia" suite à ce succès. Un beau coup de com' qui permit de lancer la marque.
La gendarmerie vient avec cette superbe Alpine A310 V6. Une voiture déjà exposée lors de la présentation du Tour Auto 2020.
Sans oublier l'incontournable Citroën Type H food-truck.
Les VIP du Tour Auto peuvent se faire véhiculer à bord de BMW modernes... Ou bien avec ces BMW 2002 Turbo et Porsche 911 Carrera cabriolet.
Pendant ce temps, les concurrents arrivent.
Le paddock est aussi -et même surtout- un parc d'assistance. Chaque concurrent se voit attribuer une place (dont le numéro correspond au dossard.)
Certains ont hâte de se garer pour profiter d'une mousse au carré VIP et d'autres ont hâte de se garer car il y a un pépin...
Au fil de la soirée, le parking se remplit et c'est un alignement de voitures sur chandelles, capots ouverts...
Les roues fils, c'est bien joli... Sauf quand il faut les changer. Impossible d'attaquer l'écrou central au pistolet pneumatique. Il faut y aller au maillet. Et visiblement, sur cette Jaguar Mk2, l'écrou résiste.
L'assistance en plein air, dans le parking d'un hall d'exposition, avec des bâches pour protéger le sol... Ça me rappelait Qiemo. Quel que soit la voiture, quel que soit le lieu, ce sont toujours les mêmes gestes : ouvrir le capot pour inspecter le haut-moteur, lever pour inspecter le bas-moteur et enlever les roues pour contrôler le train...
Et pour finir, une vue d'une des Matra MS650. En l'occurrence, celle qui sert d'ouvreuse.
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